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Quatorze marins-pêcheurs égyptiens retenus à Sfax

Arrêtés la semaine dernière dans les eaux territoriales tunisiennes près de Sfax, 14 pêcheurs égyptiens attendent que la justice tunisienne statue sur leurs cas.

L’ambassadeur d’Egypte en Tunisie, Nabil Habashy, qui doit gérer ce nouveau dossier de pêche illégale, a déclaré au site anglophone égyptien ‘‘Ahram Online’’ que 2 de ses concitoyens impliqués dans cette infraction «vont devoir passer beaucoup plus de temps en Tunisie pour les besoins de l’enquête et en attendant que le problème soit résolu.»

Selon Adel Ben Mahmoud, leur avocat, les pêcheurs égyptiens ne sont pas interrogés par des procureurs et attendent l’issue «de la procédure de réconciliation que nous avons entamée auprès des autorités tunisiennes.»

Pour sa part, le secrétaire d’Etat aux Ressources hydrauliques et la Pêche Abdallah Rabhi a indiqué que les pêcheurs égyptiens retenus ne sont pas placés en détention et qu’ils peuvent circuler librement dans le port de Sfax, ajoutant qu’une commission chargée d’étudier les requêtes de réconciliation se réunira bientôt pour régler cette affaire.

Même accommodant et indulgent, M. Rabhi n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude face à la recrudescence de ce phénomène des embarcations égyptiennes pêchant en eaux territoriales tunisiennes.

Le secrétaire d’Etat a rappelé que, selon la loi tunisienne, la personne coupable de pêche illégale est passible d’une amende allant de 30.000 à 300.000 dinars tunisiens, mais il a vite fait de rassurer que, dans le cas précis, seulement la pénalité minimale pourrait être infligée aux contrevenants égyptiens, étant donné qu’aucune autre violation grave ne leur est reprochée.

‘‘Ahram Online’’ a rappelé, à cette occasion, le cas de 16 autres pêcheurs égyptiens arrêtés dans des circonstances similaires, en octobre dernier, c’est-à-dire pour exercice illégal de leur métier dans les eaux territoriales tunisiennes: 13 des membres de ce groupe ont déjà été remis en liberté par les autorités tunisiennes et les 3 autres sont toujours retenus et devront être traduits en justice.

Marwan Chahla

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