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Equipe de Tunisie : Blessures, fatigue, blues…

Mohamed Amine Ben Amor a quelques bobos. 

Mauvaises nouvelles à quelques 10 jours de la rencontre Tunisie-Libye comptant pour la dernière journée des qualifications pour le Mondial Russie-2018.

A l’entame du rassemblement des 25 joueurs locaux, lundi 30 octobre 2017, à Tabarka, le sélectionneur national Nabil Maaloul doit faire face à une accumulation de tuiles, qui pourraient écorcher la confiance dans le camp tunisien.

Outre le milieu offensif Naïm Sliti qui souffre d’une élongation et manquera le match décisif des qualifications, le 11 novembre, l’incertitude plane quant à la disponibilité de Mohamed Amine Ben Amor et d’Ali Maaloul. Pris en charge par staff médical, le pivot de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) s’entraîne en solitaire mais le sélectionneur espère bien le récupérer d’ici peu étant un des piliers du onze national.

Quant au latéral gauche d’Al Ahly, touché dimanche 29 octobre à la cuisse contre le Widad Casablanca en finale-aller de la Ligue des Champions, il a subi des examens, hier, lundi 30 octobre, mais le silence de son club est troublant.

En grande forme en Ligue des Champions, Ali Maaloul est lui aussi très précieux à la sélection.

Coups de pompe

Si Rami Bedoui est totalement rétabli de son opération sur le nez, d’autres joueurs sont en proie à de gros coups de pompe, à l’image des deux gardiens Aymen Balbouli et Moez Ben Cherifia. L’Etoilé comme le «sang et or» sont l’objet des courroux des supporters de leurs clubs respectifs après le fiasco en Ligue des Champions face à Al Ahly.

Cela donne évidemment de sérieux soucis à l’entraîneur national. Tant il est vrai qu’il s’agit des premiers portiers de la sélection qui traversent une période difficile sur tous les plans. On dit même qu’ils ne seraient pas certains de continuer avec leur club. Le moral affecté par tant d’animosité à leur égard, pourront-ils relever la tête? Et encore, le troisième gardien Farouk Ben Mustapha aligne des prestations mi-figue mi-raisin avec son club Al Chabab en Arabie Saoudite.

Le problème reste entier car la solution Rami Jeridi n’est plus d’actualité, le joueur étant au chômage forcé depuis bientôt 5 mois.

C’est un vrai casse tête pour un poste aussi important. Dans un match de cette importance contre la Libye, il n’y aura aucun droit à l’erreur. Il faudrait surtout des joueurs au top de leur confiance. Or ce n’est pas le cas de tous.

Hassen Mzoughi

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