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Affaire USBG-EGSG : Zones d’ombres et odeurs de pourri

L’avocat de l’Union sportive de Ben Guerdane (USBG), Anis Ben Mime, a déclaré hier, lundi 21 mai 2018, que la position du club est solide, dans le litige l’opposant à El Gawafel sportives de Gafsa (RGSG), à propos du match de barrage pour le maintien en Ligue 1 interrompu par l’arbitre.

«Les rapports ont confirmé le retrait et la décision d’interrompre le match a respecté les procédures légales», a déclaré Ben Mime après l’entrevue avec les membres de la commission désignée par le bureau fédéral pour instruire l’enquête sur cette rencontre.

«Nous avons constaté que les rapports incluaient tous les faits, y compris l’exploitation de l’événement à des fins politiques», a ajouté le président de l’USBG, Mongi Lassoued, après l’audience.

En revanche, l’avocat d’El Gawafel, Ali Abbes, insiste pour faire rejouer le match. «À mon avis, la rencontre doit être rejouée, car il y a des contradictions entre le rapport de l’arbitre et celui du commissaire du match», affirme Ali Abbes, laissant entendre qu’il y a doute quant à la neutralité de certaines parties.

EGS Gafsa soutient que ses joueurs ne se sont pas retirés du terrain. Ils étaient là mais l’arbitre Sadok Selmi s’est précipité pour siffler l’interruption de la rencontre.

Les dispositions légales pour annoncer la fin de la rencontre n’ont pas été respectées par le trio arbitral, explique encore l’avocat d’El Gawafel, car l’arbitre n’a pas signifié sa décision d’interrompre le jeu au responsable administratif de l’équipe.

Ridha Mhamdi, président d’El Gawafel précise de son côté que son équipe s’est arrêtée de jouer, «parce que le vice-président de l’USBG, Aymen Chandoul, est entré sur le terrain. À ce moment-là, on a demandé à rédiger des réserves contre cette intrusion d’un responsable sous le coup d’une suspension».

Le vice-président de Gafsa, Rabii Belkhodja, explique que «l’arbitre est responsable de ce qui est arrivé. Nous avons découvert au cours de la réunion des faits nouveaux». Il ne dit pas plus, laissant planer le doute sur des côtés de l’affaire.

La commission doit entendre aujourd’hui les arbitres de la rencontre mais l’affaire sent «le pourri». Si elle n’est pas réglée à temps, la situation risque de dégénérer et devenir incontrôlable.

H. M.

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