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Karoui en tête d’un sondage monté de toute pièce : La société française Visactu déplore l’usurpation de sa marque !

Le sondage sur les intentions de vote, plaçant Nabil Karoui en tête de liste, et attribué à Visactu, est un faux, utilisant le nom et le logo de la marque, qui a déploré, ce matin, vendredi 31 mai 2019, l’usurpation de son nom pour diffuser cette intox.

«Une page facebook utilise notre logo et notre marque et publie de fausses informations sur les élections à venir en Tunisie. Elle a publié un faux sondage sur les législatives et présidentielles tunisiennes et détourné notre marque et notre logo», alerte la société française spécialisée en infographie, Visactu, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, tout en déplorant que ce faux sondage ait été largement relayé sur les réseaux sociaux et surtout repris par des candidats et des médias locaux.

«Nous appelons les candidats, les médias et les électeurs tunisiens à la plus grande vigilance et à ne pas relayer de fausses informations», ajoute Visactu, en assurant avoir signalé la page fake à facebook et demandé sa suppression.

Qui est derrière ce faux sondage plaçant Karoui en tête avec 19,8 % des intentions de vote pour la présidentielle, suivi de Kais Saied (15,9%), Abir Moussi (13,8 %), Mehdi Jomâa (10,6%), puis Youssef Chahed (9,7%), talonné  de très près par Mohamed Abbou (9,3%) ?

Il n’est pas difficile de deviner le coupable à la simple lecture du top 3 où l’on retrouve, comme par hasard, le nom d’un certain spécialiste de la désinformation et de la manipulation, qui se voit déjà à Carthage…

Pour les législatives, ce faux sondage place Ennahdha en tête (21,7%), suivi du Parti destourien libre (13,5%) et, bien évidemment, à la 3e place, le «Parti de Nabil Karoui» avec 9,4 %… Un parti qui n’existe même pas et on devine, là aussi, assez facilement qui est l’auteur de cette fake news.

Les intox fusent, se suivent et se ressemblent à la veille des rendez-vous électoraux, dans le but d’orienter l’opinion publique, les médias (stupides ou à la solde) et surtout les électeurs, qui doivent redoubler de vigilance pour ne pas se laisser rouler dans la farine.

Y. N.

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