
Les autorités tentent d’identifier l’individu qui a balafré une femme au couteau et filmé la scène avant de la publier sur le net. Diffusée depuis hier soir, lundi 25 novembre 2019, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, la vidéo a suscité l’indignation.
La scène semble se dérouler aux pieds d’une montagne : on y voit la victime, qui répondrait au prénom d’Oumayma, visage en sang et en sanglots.
Choquée, elle demande à son agresseur pourquoi lui fait-il cela. L’agresseur, quant à lui, semble fier de son oeuvre; il demande même à sa victime de montrer la balafre pour qu’il l’a filme.
«Vous la voyez, c’est elle Oumayma, qui a insulté ma mère et je l’ai violenté», lance-t-il, couteau à la main, en employant des termes vulgaires et blasphématoires.
Le visage de l’agresseur n’est pas visible, dans la vidéo, on entend sa voix et on voit son couteau. Insensible, voire sadique, il demandera à sa victime de se lever pour ne pas… tâcher son pantalon avec le sang qui coule de son visage…
Les autorités ont ouvert une enquête pour d’abord vérifier la véracité de cette vidéo, être sûres qu’elle n’est pas montée et qu’elle se déroule bien en Tunisie, bien que victime et agresseur parlent en dialecte tunisien.
Elles devront aussi tenter de localiser le lieu et la date, identifier la victime et son agresseur. Reste que, filmée au milieu de nulle part, ce n’est pas chose évidente, d’autant qu’aucune plainte n’a été enregistrée, 24 heures après la diffusion de cette vidéo.
Y. N.
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