
Pour Khouloud Feyzi, membre du bureau exécutif de l’Association des Académies du dialogue national, chargée des affaires féminines, l’aversion de la Tunisienne vis-à-vis de la politique est due à la violence faites aux politiciennes.
Les femmes engagées en politique, selon Khouloud, sont aujourd’hui confrontées à une discrimination systématique parce que ce sont des «femmes». Ce qui les expose aux insultes, aux injures, et à des expressions de nature à minimiser leur rôle dans la sphère politique.
De ce fait, affirme Khouloud, les Tunisiennes rechignent à s’engager en politique, ce qui explique les chiffres révélant leur faible participation dans ce domaine.
Khouloud Feyzi appelle à lutter contre la violence politique dirigée contre les femmes, et à encourager celles-ci à s’engager et à participer dans des activités politiques, car elles ont beaucoup à y apporter.
A. M.
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