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Le mouvement 25 juillet veut la dissolution du Conseil de la magistrature et du parti de Ghannouchi

Le Mouvement 25 juillet a appelé ce samedi 5 février 2022, à la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ainsi que du parti islamiste Ennahdha .

Lors d’une conférence de presse organisée dans son nouveau siège, le Mouvement estime que le CSM représente une entrave à la justice, notamment en ce qui concerne les dossiers des assassinats politiques, citant notamment Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi et Lotfi Naguedh, ainsi que les martyrs des institutions militaire et sécuritaire.

Le coordinateur général du mouvement, Nizar Tazni a de ce fait appelé le CSM à s’auto-dissoudre en raison du «fonctionnement défaillant de la justice et de son incapacité à trancher dans les dossiers sensibles», tout en recommandant son remplacement par un «organe de régulation composé de magistrats honnêtes intègres».

«Nous réitérons notre soutien aux mesures du 25 Juillet et nous appelons à des réformes politiques et économiques, mais également des autres secteurs, notamment éducatif et sanitaire qui se sont détériorés à cause de la décennie noire sous le règne de l’islam politique», a ajouté Nizar Tazni, en affirmant que le Mouvement tend la main à toutes les forces qui souhaitent bâtir une nouvelle Tunisie et la sortir de la crise.

Le Mouvement a également appelé à demander des compte à Ennahdha pour les 10 dernières années et à dissoudre ce parti présidé par Ghannouchin ainsi qu’à ouvrir le dossier de l’appareil secret de ce parti, ainsi que des associations dites suspectes.

Tout en appelant le président Saïed à prendre d’autres «mesures audacieuses et courageuses» afin de pouvoir sortir la Tunisie de la crise via différentes réformes, le Mouvement a invité les «Tunisiens libres» à manifester demain pour appeler à la dissolution du CSM.

Y. N.

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