Le CRLDH à propos de la situation en Tunisie  : «Retour de la répression … place à la solidarité»

Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme (CRLDH) a déploré un retour de la répression à grande échelle en Tunisie : «Elle est menée par les services de l’Etat sur ordre du président Kaïs Saied. Elle se déploie sur plusieurs fronts, orchestrée par un appareil policier protégé par l’immunité que lui assure le chef de l’Etat et par une magistrature aux ordres en contradiction totale avec le respect des normes juridiques». 

Dans son communiqué, le CRLDH affirme que le «but de cette répression est de broyer les opposants, de réduire les îlots de résistance et d’instaurer un climat de peur renouant avec la triste période d’avant la révolution».

Notre objectif est d’informer le plus objectivement possible sur la situation prévalant dans le pays, celui-là même qui a déclenché le « printemps arabe », de déconstruire le discours officiel qui prétend que son action destructrice de l’état de droit et restauratrice de l’ordre autoritaire ancien est une action rectificative et réparatrice de la prétendue “décennie noire“ de la transition démocratique.

Enfin, de rappeler que l’heure de vérité a sonné pour celles et ceux – Etats comme organisations ou personnes- qui se réclament des droits de l’homme, de la liberté et des valeurs démocratiques, de manifester à nouveau leur solidarité avec le combat des Tunisiennes et des Tunisiens aux fins de rétablir l’ordre constitutionnel démocratique.

Vous pouvez suivre l’évènement en ligne 

Le CRLDH a par ailleurs annoncé l’organisation, vendredi 30 juin 2023, à la Bourse de travail de Paris une réunion d’information avec la participation de personnalités, d’associations et organisations amies, internationales, arabes, maghrébines, françaises et tunisiennes, citant notamment Sana Ben Achour, Ayachi Hammami et Bassem Trifi.

Rappelons que CRLDH Tunisie a organisé un rassemblement le juin à la Place de la République, à Paris, afin de dénoncer «des arrestations abusives et des procès d’opinion» et en appelant à «la libération immédiate de tous les prisonniers et toutes les prisonnières politiques».

Communiqué du CRLDH

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