Amine Mahfoudh dénonce un viol de la constitution tunisienne

Le récent accord militaire signé le 7 octobre 2025 à Alger entre l’Algérie et la Tunisie, dont le contenu n’a pas été rendu public par les autorités des deux pays, continue d’alimenter des articles dans les médias internationaux (notamment Jeune Afrique et Le Figaro) et des débats houleux, notamment en Tunisie, où certains y ont vu une atteinte à la souveraineté tunisienne. (Ph. Le ministre tunisien de la défense Khaled Sehili et le chef d’état major de l’armée algérienne Saïd Chengriha signant le fameux accord militaire).

Le professeur de droit constitutionnel et activiste politique Amine Mahfoudh, qui fut un moment un proche du président Kaïs Saïed avant de rompre avec lui, a publié à ce sujet le poste Facebook que nous traduisons ci-dessous.      

«La Constitution stipule que le Président de la République doit ratifier les traités et autoriser leur publication. Qu’est-ce qui justifie la violation de cet article et le refus d’autoriser la publication de traités ratifiés, notamment ceux relatifs aux relations avec l’État algérien ? Nous sommes, une fois de plus, confrontés à une violation flagrante de la Constitution et à un manquement au respect dû au peuple tunisien, puissance souveraine.»

I. B.

https://kapitalis.com/tunisie/2025/10/10/a-propos-de-laccord-de-cooperation-militaire-entre-lalgerie-et-la-tunisie/

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