Kaïs Saïed rejette tout projet de déportation des Palestiniens   

La Tunisie rejette catégoriquement tout projet de déportation et de transfert des Palestiniens, a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, rappelant à ce propos, les opérations de déportation massive survenues en 1948 et qui ont touché plus de 85% de la population palestinienne des territoires occupés à l’époque par les forces sionistes.

C’est ce qu’on lit dans un communiqué de la présidence de la république, publié après la rencontre entre le chef de l’Etat et l’imam de la mosquée Al-Aqsa et président de la Haute instance islamique d’El-Qods, cheikh Akrama Saïd-Abdallah Sabri, jeudi 6 février 2025, au Palais de Carthage.

Le président de la république fait ici allusion à la récente proposition du président américain Donald Trump de transférer les Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie et à transformer ce territoire e, une zone de tourisme de luxe sous autorité états-unienne.

Dans ce contexte, Saïed a rappelé l’assassinat du médiateur onusien en Palestine de l’époque, Comte Folke Bernadotte, qui a été lâchement assassiné par les bandes sionistes pour ses initiatives en faveur de la paix, dont notamment, la reconnaissance aux Palestiniens chassés de leurs foyers de leur droit au retour sans conditions, ainsi que de récupérer leurs biens et propriétés.

Le président de la République a aussi réaffirmé la position de principe de la Tunisie reconnaissant au peuple palestinien le plein droit à établir son Etat indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire de la Palestine avec pour capitale, la ville sainte d’Al-Qods, première des deux Qiblas, troisième lieu saint de l’Islam et l’endroit où le prophète Mohammed serait parti pour son voyage nocturne (israa).

Le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour saluer la résistance héroïque du peuple palestinien qui a réussi à faire déjouer les projets de l’entité sioniste, faisant preuve de résistance et de résilience.

Ont pris part à cette réunion l’ambassadeur de l’Etat de Palestine, Hayel Al Fahoum, venu faire ses adieux à l’occasion de la fin de ses fonctions en Tunisie, et le Mufti de la République tunisienne, Cheikh Hichem Ben Mahmoud.

Avec Tap.

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