Des partis refusent toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie

Au lendemain de la visite d’une délégation américaine au Palais de Carthage conduite par l’adjoint du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jonathan Finer, des partis politiques ont exprimé leur refus de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie, tout en appelant au respect de la souveraineté du peuple tunisien

Aloui (Al-Karama) : «Je suis le premier à souhaiter que ce parlement aille au diable, mais…»

Abdellatif Aloui, élu de la coalition islamiste Al-Karama a publié ce samedi 14 août 2021, un post sur sa page Facebook, où il tire à boulets rouges sur le parlement en affirmant y avoir vu «la haine, l’hypocrisie, le mensonge, la trahison, la vulgarité et l’opportunisme»…. «Personnellement, je suis le premier à souhaiter que ce parlement aille au diable !», ajoute le député gelé, tout en estimant cependant que la suspension des activités de l’Assemblée n’est pas une solution.

Ons Jabeur : «Merci à tous les Tunisiens qui étaient présents tout au long de ce tournoi à Montréal»

La tenniswoman tunisienne Ons Jabeur (22e mondiale), qui a quitté le tournoi de Montréal en 1/4 de finale, a adressé un message à ses fans et particulièrement aux Tunisiens qui étaient présents tout au long de la compétition pour l’encourager : «Vive la Tunisie, fière d’être tunisienne», a-t-elle notamment posté sur sa page Facebook.

Peut-on voir à travers le brouillard de Kais Saied ?

Punir les déviants religieux et/ou économiques plaît. Plaît beaucoup. On assiste même actuellement, en Tunisie, à un orgasme national. La plupart ne supportent déjà plus la moindre critique de Kais Saied. Il est vrai qu’il paraît honnête, sérieux, patriote, soucieux de tous, désintéressé, comme s’il était un extraterrestre. Ceci dit, on est en droit de se demander si le président de la république est un «simple» patriote droit que le moindre acte immoral peine et révolte au plus haut point ou bien un visionnaire qui cache un projet, une ambition, une utopie? Car jouer au justicier incorruptible ne peut indéfiniment...

Faut-il avoir peur de/pour Kais Saied ?

Maintenant que les dés sont jetés (l’annonce du président Kais Saied du 25 juillet 2021) et que pour la première fois, depuis le 14 janvier 2011, la rupture est consommée dans le camp des juristes, figure dominante dans la révolution tunisienne, la Tunisie entre en politique, comme on a voulu qu’elle entre en religion (pendant les dix dernières années). Par Noureddine Kridis *

Tunisie : Que va faire Saïed du soutien des Etats-Unis ?

Les dirigeants d’Ennahdha et leurs alliés d’Al-Karama et Qalb Tounes, qui espéraient des pressions américaines sur le président de la république Kaïs Saïed pour l’obliger à revenir à la situation antérieure au 25 juillet 2021, en ont finalement eu pour leurs frais. Car l’administration Biden semble d’accord avec le chef de l’Etat sur la nécessité de mener des réformes constitutionnelles et électorales en Tunisie, l’ancien système ayant été, de leur point de vue aussi, balayé par l’expression populaire. Washington soutient donc Saied, tout en le pressant d’accélérer la cadence des réformes envisagées. Par Ridha Kéfi

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