Le ministère allemand des Affaires étrangères a considéré, ce lundi 26 juillet 2021, que les mesures exceptionnelles prises par le président de la république, Kaïs Saïed, en application de son interprétation de l’article 80 de la constitution, ne constituent pas un coup d’État.
Tunisie : Le Parti des travailleurs appelle à renverser le système de gouvernance mais rejette «le coup d’État de Saïed»
Le Parti des travailleurs a fermement rejeté les décisions radicales prises par le président de la république, Kaïs Saïed, hier, dimanche 25 juillet 2021, en actionnant notamment (son interprétation de) l’article 80 de la constitution. Le parti de la gauche réitère, par ailleurs, son appel à renverser l’ensemble du système de gouvernance (la présidence de la république, le gouvernement et le parlement)
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Tunisie – La Kasbah : L’armée et la police déployées devant le Palais du gouvernement
Selon plusieurs sources concordantes et des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, la police et l’armée se sont déployées, ce lundi 26 juillet 2021, devant le siège de la Présidence du gouvernement, à la Kasbah (Tunis) et empêchent les employés d’y accéder.
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Tunisie : Le ministre de la Défense et le commandant de l’armée de terre auraient refusé de rencontrer des dirigeants d’Ennahdha
Si on en croit le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre de la Santé publique, Abdellatif Mekki, le ministre de la Défense nationale, Brahim Bartagi, et le Général de corps de l’armée terrestre ont refusé de le rencontrer lui, ainsi qu’«un groupe de députés», ce lundi 26 juillet 2021.
Tunisie : Le mouvement Echaâb annonce son soutien à Kaïs Saïed
Le mouvement Echaâb a annoncé, via un communiqué publié ce lundi 26 juillet 2021, qu’il soutient le président de la république, Kaïs Saïed, et les décisions qu’il a prises la veille, les considérant comme étant responsables et légales.
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Tunisie : Attayar conteste l’interprétation de Kaïs Saïed de l’article 80 de la constitution
Le Courant démocrate (Attayar) a réagi aux décisions prises hier soir, dimanche 25 juillet 2021, par le président de la république, Kaïs Saïed. Bien qu’il ait tenu la coalition au pouvoir, et notamment le mouvement Ennahdha, pour responsable des crises sanitaire, économique et sociale que connaît la Tunisie, le parti a contesté l’interprétation du chef de l’État de l’article 80 de la constitution.
Tunisie : Des manifestants nahdhaouis tentent de pénétrer dans le Parlement
Quelques centaines de partisans d’Ennahdha ont répondu à l’appel du président du parti, Rached Ghannouchi, et se sont rendus, ce matin du 26 juillet 2021, devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo, pour manifester contre les décisions du président Saïed et tenter de s’introduire dans le Parlement.
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Tunisie : Le vrai message des jeunes du mouvement du 25-Juillet
Les jeunes qui avaient manifesté hier, dimanche 25 juillet 2021, jour d’anniversaire de la république, sur tout le territoire de la Tunisie, avaient un âge moyen de 20 ans. Ils ne sont pas les enfants de la dictature de Ben Ali, et n’ont cure de «l’affect bourguibiste» souvent agité par les élites. C’est ce qui a sans doute pesé dans la décision prise dans la soirée par le président Kaïs Saïed d’actionner l’article 80 de la Constitution lui permettant de prendre en main les destinées d’un pays qui part à la dérive. Par Helal Jelali *
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Tunisie : Pour éviter la guerre civile et le scénario égyptien
Certes, la situation qui a prévalu jusqu’ici en Tunisie, sous les responsabilités des islamistes du mouvement Ennahdha et de leurs alliés, ne pouvait pas durer; c’était une situation inconstitutionnelle et insupportable à plus d’un titre. Elle ne doit pas non plus être un prétexte pour imposer au pays un Etat d’exception qui peut déboucher sur l’instauration d’une dictature à l’instar de ce qui s’est produit en Egypte et partout où l’état d’exception a trop duré. Par Mohamed Chérif Ferjani *
Tunisie : un «coup d’Etat» salutaire
Un coup d’Etat est toujours détestable, regrettable voire condamnable, par principe, mais quand on connaît la situation politiquement bloquée, économiquement ingérable et socialement explosive à laquelle est arrivée la Tunisie, au terme de dix ans de gouvernance erratique, peut-on, sérieusement et en son âme et conscience, condamner l’annonce hier soir, dimanche 25 juillet 2021, par le président de la république Kaïs Saïed, d’une série de décisions constitutionnelles visant à sauver le pays d’une descente en enfer annoncée ? Par Ridha Kéfi