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Tunisiens enlevés en Libye: Tunis recherche une solution

Habib-Essid-KasbahUne cellule de crise est réunie depuis hier pour suivre l’évolution de la situation des 10  fonctionnaires tunisiens enlevés en Libye.  

Le gouvernement tunisien suit de près l’évolution de la situation suite à la violation du siège du consulat tunisien à Tripoli par des groupes armés et la séquestration d’une dizaine de fonctionnaires diplomates tunisiens, a assuré le chef du gouvernement Habib Essid, vendredi 12 juin 2015, quelques heures après les faits qui ont suscité une vive émotion parmi les Tunisiens, de plus en plus inquiets de l’impact de la crise libyenne sur leur sécurité intérieure.

«Nous suivons de près la situation. Une cellule de crise est actuellement réunie. Des informations précises seront données ultérieurement sur les résultats obtenus», a dit le chef du gouvernement dans une déclaration à la presse au palais Eddiafa, à Carthage, où se tenait la grande commission mixte tuniso-marocaine, sans donner des détails sur l’identité des ravisseurs et leurs demandes.

Selon plusieurs sources, en Tunisie et en Libye, il s’agirait d’une milice islamiste armée proche de Fajr Libye, qui contrôle les régions de Tripoli et de l’ouest de la Libye, qui cherche à faire pression sur la Tunisie pour qu’elle libère son chef incarcéré à Tunis et poursuivi dans une affaire de terrorisme.

Commentant la situation en Libye, M. Essid a relevé que la situation est complexe. «Il important de trouver une solution dans les plus brefs délais dans la mesure où la stabilité et la sécurité dans ce pays sont essentiels pour la Tunisie ainsi que pour l’ensemble des pays maghrébins», a-t-il encore estimé. «La Tunisie a essayé de rapprocher les positions entre les gouvernements de Tobrouk et de Tripoli dans le cadre de la mission des Nations unies et du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Libye Bernardino Leon», a-t-il encore révélé.

Une cellule de crise a été mise en place pour suivre l’évolution de la situation à Tripoli suite à la séquestration de 10 fonctionnaires diplomates par un groupe armé libyen.

La cellule de crise est composée de représentants de la présidence de la république, de la présidence du gouvernement et des ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires étrangères.

Le ministère des Affaires étrangères a, de son côté, appelé, dans un communiqué publié vendredi, les ressortissants tunisiens en Libye à la vigilance et à restreindre leurs déplacements dans ce pays.

I. B.

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