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IVD : Sihem Bensedrine répond à Kapitalis

Sihem-Bensedrine

Nous publions, ci-dessous, le soi-disant «droit de réponse» de l’IVD à notre article «Sihem Bensedrine demande des tableaux pour décorer ses bureaux».

Comme suite à l’article publié sur votre site le 19 septembre courant sous le titre «Sihem Bensedrine demande des tableaux pour décorer ses bureaux», nous faisons usage de notre droit de réponse en vous demandant de faire paraître le texte ci-après dans votre prochaine édition :

La demande à laquelle votre publication fait référence a bien été effectuée auprès du ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine. Cependant, il faut noter qu’elle remonte non pas à une date récente comme le suggère l’article en question, mais à la fin 2014, lorsque l’Instance Vérité & Dignité prenait possession de son nouveau siège. Une telle démarche est ordinaire et elle a été faite selon les formes d’usage.

Pour votre gouverne, sachez que le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, dans le cadre de sa politique de soutien à la création, y compris dans les arts plastiques, dispose d’un important stock de peintures acquis auprès d’artistes tunisiens. Ces œuvres sont entreposées dans ses locaux, et les institutions et administrations publiques tunisiennes ont toute latitude de s’en faire prêter quelques-unes, pour une période plus ou moins longue. Il s’agit bien là d’un emprunt et non d’un don.  
Dans votre article, l’expression «ses bureaux», semble suggérer que ces œuvres picturales sont destinées aux bureaux de la présidente de l’Instance. Cette allusion est abusive étant donné que dans le siège central de l’IVD, qui emploie une centaine de cadres et d’agents, la présidente ne dispose que d’un seul et unique bureau. Aucun de ces tableaux n’a vocation à embellir spécialement celui qu’elle occupe. La plupart de ces œuvres sont destinées à égayer les espaces d’accueil et les aires d’attente, notamment celles dédiées aux victimes. Serait-ce abusif que de vouloir agrémenter un tant soit peu la qualité de l’accueil que l’IVD leur réserve?

Il y a lieu de préciser ici que certains artistes n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction de voir leurs travaux ainsi valorisés.

Enfin, nous vous signalons que votre publication n’est pas loin de verser dans la diffamation quand elle suggère que des tableaux risquent de se retrouver dans des appartements privés ou lorsqu’elle associe l’IVD à un prétendu appauvrissement du fonds artistique.

Réponse de la rédaction :

Dans ce «droit de réponse» qui n’a pas lieu d’être (et que nous publions tout de même par honnêteté intellectuelle), l’IVD confirme tout ce qu’on a écrit dans notre article, et nous l’en remercions.

Notre article, qui semble avoir énervé Mme Bensedrine, ne contient aucune information infondée ni aucune diffamation. Car si c’était le cas, l’IVD aurait porté plainte contre Kapitalis devant la justice. Et non demandé à son chargé de communication de prendre sa meilleure plume pour se fendre de ce texte tout à fait inutile.

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