Mise à jour: Les photos partagées sur les réseaux sociaux à la base de cet article ont été prises dans un jardin d’enfants en Egypte et non en Tunisie. Nous nous en excusons auprès de nos lecteurs.
Dans un jardin d’enfant à Tunis, on apprend aux enfants à égorger les moutons en mimant soigneusement la scène.
Les images, qui ont circulé sur les réseaux sociaux, la veille de l’Aid Al-Adha (fête musulmane du sacrifice du mouton), sont exécrables et dénotent une volonté de la part des «éducateurs» dans cette école préparatoire de banaliser la violence chez les enfants de 4 à 5 ans.
En effet, on demande à ces derniers de tenir des couteaux et de mimer le geste de l’égorgement d’une marionnette de mouton, avec un liquide rouge écarlate sur le sol, pour signifier l’écoulement du sang. Sur le mur, on a pris soin de peindre un boucher brandissant une hache, dans une sorte de posture héroïque.
Les enfants sont aussi invités à mimer par le pouce le geste détestable de l’égorgement qu’utilisent souvent les jihadistes dans leurs vidéos de menace.
Et tout cela se passe en plein jour, au vu et au su de tous, dans des établissements autorisés par les autorités et chargés de former nos enfants.
Une enquête devrait être diligentée pour démasquer ces établissements et les fermer, et radier à vie ces pseudo-éducatrices (voilées comme par hasard), qui devraient aussi être traduites devant la justice.
La balle est dans le camp du ministère de la Femme, de la famille et de l’Enfance, qui n’a cessé de nous rebattre les oreilles des mesures prises contre les jardins d’enfants non autorisées ou qui n’appliquent pas les cursus pédagogiques officiels, mais recourent à des formations inspirées du prosélytisme islamiste voire salafiste.
On croyait ce phénomène révolue, or, force est de constater que ces pratiques anti-pédagogiques survivent encore dans notre pays.
I. B.
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