La conférence de presse des JCC se tiendra, aujourd’hui, à Tunis, dans une tente installée sur le lieu même où sont tombés, il y a 11 mois, les agents de la garde présidentielle.
Pour rendre hommage aux 12 agents de la garde présidentielle, tués lors de l’attentat-suicide du 24 novembre 2015, revendiqué par l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), la direction des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) donnera sa conférence de presse, aujourd’hui, dans une tente installée sur le lieu même de l’explosion, à la rue Medhat Pacha, près de l’avenue Mohamed V, à côté de l’ancien siège du RCD, parti dissout au lendemain de la révolution.
Il est à rappeler que l’attentat a eu lieu au moment où se déroulait la 26e édition de ce festival et son directeur, Ibrahim Letaïef, avait alors décidé, malgré le couvre-feu décrété, de poursuivre la projection des films, se contentant de changer les horaires des films programmés dans la soirée.
A souligner aussi qu’à l’occasion du 50e anniversaire de cette manifestation, la direction a décidé de rendre hommage à tous les cinéastes qui ont remporté sa récompense, le Tanit d’Or, dont plusieurs noms prestigieux qui ont marqué l’évolution des cinémas arabe et africain, au cours du dernier demi-siècle.
Parmi ces cinéastes, on citera Ousmane Sembène, Youssef Chahine, Taoufik Salah, Sarah Maldoror, Mohamed Hondo, Borhane Alaouié, Naceur Ktari, Merzak Allouache, Abdellatif Ben Ammar, Souleymane Cissé, Mohamed Malas, Nouri Bouzid, Michel Khleifi, Férid Boughdir, Moufida Tlatli, Bourlem Guerdjou, Imunga Ivanga, Mansour Sora Wade, Mohamed Asli, Hailé Gerima, Ahmad Abdallah, Moussa Touré, Hani Abu-Assad et Mohamed Mouftakir.
Les JCC auront lieu du 28 octobre au 5 novembre prochain, avant le Festival international du film du Caire, qui commencera le 15 novembre, et celui de Dubaï, qui débutera le 7 décembre. Ce qui va permettre aux cinéphiles de voir en première les derniers films arabes et africains réalisés au cours des 12 derniers mois.
Z. A.
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