Le directeur de la 27e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), Brahim Letaief a reçu les insignes de chevalier des Arts et Lettres de la république Française.
La cérémonie s’est déroulée, dimanche, à la résidence de France à la Marsa, en présence de plusieurs personnalités tunisiennes et étrangères du monde du cinéma, présents en Tunisie lors de cette édition cinquantenaire des JCC.
«C’est l’homme de culture, l’organisateur, l’amoureux du cinéma, l’acteur des JCC qu’on voulait saluer aujourd’hui», a déclaré l’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, ajoutant que «cette reconnaissance symbolique traduit l’attachement que porte la France à la culture et à l’encouragement des artistes au-delà de ses frontières».
Entouré de ses amis du monde du septième art dont le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako (président du jury des JCC 2016), de la productrice et ancienne directrice des JCC Dora Bouchoucha, du réalisateur tunisien Nacer Khemir et de l’acteur égyptien Jameel Rateb, Brahim Letaief s’est déclaré «très ému et touché par ce grand honneur». «Mon parcours a commencé en tant que cinéphile qui fréquentait les salles de cinéma à Kairouan, spécialement Le Casino, une salle qui a malheureusement disparu aujourd’hui», s’est-t-il rappelé.
Le cinéaste avait passé 10 ans en France où il a fait des études de sciences de communication et a participé activement au démarrage de Canal+ Horizon, avant de s’investir complètement dans l’audiovisuel en signant plusieurs œuvres cinématographiques dont ‘‘Visa’’, un court-métrage qui a remporté le Tanit d’Or des JCC 2004, ‘‘Demain je brûle’’ (1998), ‘‘Cinecitta’’ et ‘‘Lazhar’’ (2008) et ‘‘Affreux, cupide et stupide’’ (2013). Après plusieurs années d’absence, il est revenu avec un nouveau film, du genre comédie dramatique intitulé ‘‘Deux mariages et une révolution’’. Après les JCC 2016, il espère se consacrer à la production et au montage de son nouveau film, a-t-il précisé.
I. B. (avec Tap).
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