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Hammamet : L’opéra italien by Emira Dakhlia et Mehdi Trabelsi

Les amateurs d’opéra ont rendez-vous, ce vendredi 21 avril 2017, à Hammamet avec un récital de haute voltige concocté par Emira Dakhlia et Mehdi Trabelsi.

Le récital, qui invite le public à revivre les grands moments de l’opéra italien, aura lieu soir, à partir de 20h, à Dar Sebastian, Centre culturel international de Hammamet (CCIH). La mezzo soprano Emira Dakhlia, qui sera accompagnée par le pianiste Mehdi Trabelsi, interprétera des airs de Verdi, de Rossini, de Donizetti et d’autres.

Ce n’est pas un coup de foudre, de tonnerre ou de froid. Ce n’est pas non plus une histoire banale comme on en voit tous les jours. L’errance habituelle devient cheminement. Un chemin de croix, certes pas. Une profession de foi, oui. S’il ne restait qu’un seul vers, ce serait assurément «La Terre est bleue comme une orange» (Paul Eluard). S’il ne restait qu’une seule baie, ce serait sans nul doute celle de Hammamet. S’il ne restait qu’un seul soleil, ce serait celui qui enlace furieusement la mer à l’heure où les espérances s’envolent. S’il ne restait qu’une seule voix, ce serait celle de Dar Sebastian qui susurre, à qui ne l’entend pas, des promesses avec veilles et lendemains.

Hammamet, prête l’oreille au chant des sirènes ! Laisse-toi bercer. Nul danger ne te parviendra de celles et ceux qui n’ont ni royaumes ni richesses, sinon le sens de l’abnégation et le désir d’absolu. Nulle crainte de te voir happer par la douceur de l’art. La rêverie te sera aussi mielleuse que le nectar que tu sembles tant abhorrer. Dar Sebastian te fait sa déclaration. Viens et découvre un monde qui ne peut être que le tien.

L’Opéra est venu à toi les bras ouverts. Il s’offre à toi sans retenue, car la fierté n’a pas de place en amour. Il attend une caresse complice, une tendresse reconnaissante, car il n’a de regard que pour toi et pour toi seule, ici et maintenant. Il t’envoie un autre billet doux qui te transportera de joie si tu prenais seulement la peine d’arrêter, un instant, de courir derrière des chimères qui ne peuvent que s’envoler en fumée.

Rym Kheriji

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