Mohamed Ouelhazi, fils de la défunte.
Une dame est décédée d’une occlusion intestinale à la clinique El-Manar, à Tunis, où on a refusé de la prendre en charge… sans un chèque de garantie.
Cela s’est passé dans la nuit du lundi au mardi 24 juillet 2017.
La mère de Mohamed Ouelhazi, secrétaire général du syndicat des agents de la police municipale, a eu des douleurs aiguës au ventre vers 3 heures du matin.
Selon son fils, qui l’a emmenée aux urgences de la clinique El-Manar, l’administration lui a demandé un chèque de garantie avant de la prendre en charge. Il a répondu qu’il n’avait pas prévu d’amener son chéquier mais qu’il a sur lui de l’argent liquide qu’il pouvait avancer afin que sa maman souffrante soit prise en charge rapidement, le temps d’aller au domicile familial à la cité Ibn Khaldoun pour chercher son chéquier.
Mohamed Ouelhazi a aussi indiqué que les médecins ont examiné sa mère et diagnostiqué une occlusion intestinale, en précisant qu’une opération d’urgence est nécessaire, mais ils n’ont rien fait pour la soulager, car il a fallu attendre… le chèque de garantie.
Bref, la malade n’a pas été opérée et n’a pas tardé à rendre l’âme.
La famille de la défunte estime que le temps perdu a causé son décès et souhaite dénoncer cette pratique qui met la vie des gens en danger.
Kapitalis a tenté de joindre la clinique, mais on a été baladé d’un service à un autre et aucun des interlocuteurs n’a voulu s’exprimer sur le sujet. La communication était, à chaque fois, coupée de manière intempestive…
Y. N.
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