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Grâce à la Fondation Rambourg, Semmama fait son cirque

La Fondation Rambourg annonce son soutien et sa participation à l’événement «Semmama fait son cirque», visant à faire de Jebel Semmama une place culturelle forte de la Tunisie.

L’événement, qui se tient du 30 octobre au 4 novembre 2017, sur le terrain omnisports et l’amphithéâtre du Centre culturel de Jebel Semmama, délégation de Sbeïtla (Kasserine) est une initiative de Adnen Helali, en collaboration avec Lisbeth Benout, la directrice artistique et les circassiens animateurs des ateliers Mathieu Morenhout et Jean-Pierre Pagliari, issus de l’école de cirque de Bruxelles.

‘‘Semmama fait son cirque’’, offre aux enfants de la région des ateliers de cirque gratuits.

En accueillant ces ateliers gratuits au sein du Centre culturel de Jebel Semmama, le but de la Fondation est de faire rêver tous les enfants et les jeunes à travers jongleries et acrobaties, leur ouvrir de nouvelles perspectives et leur faire vivre une aventure exceptionnelle.

Les artistes de l’Ecole de cirque de Bruxelles font la joie des enfants. 

Le programme des ateliers dure une semaine à raison de six heures par jour. 35 enfants et jeunes bénéficient de formations différentes en jonglerie, monocycle et échasses.

La clôture de l’événement aura lieu aujourd’hui, samedi 4 novembre, et sera marquée par un spectacle d’une heure avec les jeunes stagiaires et des numéros réalisés par les circassiens belges.

Le chantier du Centre culturel de Jebel Semmama qui est au stade final de construction, est déjà empreint des regards étonnés, des sourires et de l’engouement des enfants.

«La dynamique déjà gagnée par le lieu nous permet d’être optimistes quant à l’avenir de la région et de ses habitants et d’en féliciter l’équipe initiatrice», dit la Fondation Rambourg dans un communiqué.

L’objectif étant de préserver et développer cet écosystème autour du savoir et de la culture dans une approche de développement durable et de valorisation du patrimoine de la région qui constitue une source de revenus et d’emplois, mais également un vecteur de culture et d’animation qui préserve les jeunes des méfaits de l’oisiveté et de la radicalisation.

«Ce projet est une volonté, une demande des villageois eux-mêmes, qui se le sont appropriés. Au début je n’ai fait que les écouter et ils voulaient de la culture», affirme Olfa Terras, présidente de ladite Fondation.

La Maison de la culture de Semmama en cours de construction. 

Le centre aura 3 composantes : une purement culturelle avec une salle de cinéma, une salle de théâtre, une bibliothèque, des ateliers de musique pour enfants et adolescents… Il y aura également une composante sport avec un terrain omnisports et une aire de jeux pour les plus petits.

«Enfin, il y aura la composante la plus importante, celle des arts et des métiers qu’il faut préserver et qui constituera une source de revenus pour les villageois à travers un réseau de commerce équitable que nous sommes en train de mettre en place», affirme Olfa Terras.

Passionnée d’art et de culture, Olfa Terras a créé avec son mari la Fondation Rambourg en 2011. Œuvrant au départ pour la promotion de l’éducation, l’art et la culture dans le monde entier, la Fondation décide, à partir de 2015, d’allouer la totalité de son budget à la Tunisie, faisant de la promotion de l’art et la culture en Tunisie un de ses axes majeurs.

Selon Olfa Terras, la culture est un secteur économique gagnant et un domaine créateur d’emplois de qualité, qu’il ne faudrait certainement pas négliger dans le contexte économique actuel. Il est essentiel que tous les Tunisiens aient accès à la culture et qu’ils participent librement et sans discrimination à la vie culturelle du pays.

Source : communiqué.

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