Anice Badri / Oussama Haddadi.
Après les qualifications du Nigeria, de l’Egypte et du Sénégal, la Tunisie vise à décrocher l’un des deux billets restants pour l’Afrique.
Nabil Maaloul, le coach de l’équipe de Tunis, est sur le point de tenir sa revanche, au terme du dernier match de qualification pour le Mondial 2018, en Russie, aujourd’hui, samedi 11 novembre, à 18h, au stade de Radès, face à la Libye, une équipe imprévisible et, souvent, accrocheuse.
«La Tunisie n’a pas eu de chance en 2013 quand j’étais sur le banc. Cette fois, nous sommes bien avertis. On a été empêché d’aller au mondial en 2010 par le Zimbabwe puis en 2013 par le Cap Vert. Le match d’aujourd’hui, il faudra l’aborder avec 100 % de concentration, de motivation. Ceux qui pensent que ce sera facile, sous prétexte que la Libye est éliminée, se trompent», a affirmé d’emblée le sélectionneur de la Tunisie, dans sa conférence de presse, hier soir, vendredi 10 novembre.
Ben Amor n’est pas à 100% disponible
Un thème a dominé cette rencontre avec les médias : l’état de santé de Mohamed Amine Ben Amor et Ali Maaloul.
Le sélectionneur de l’équipe de Tunisie a d’abord fait savoir que «le pivot de la sélection n’est pas à 100% disponible».
Anice Badri est désigné pour suppléer Mohamed Amine Ben Amor qui n’a pas été en mesure de se remettre de sa blessure. D’ailleurs, il a repris tardivement les entraînements avec le groupe.
Quant à Ali Maaloul, «il ne sera pas de la partie contre la Libye. J’attends aujourd’hui l’avis du staff technique mais je ne crois pas que ce sera possible. En tout cas, Oussama Haddadi est là pour tenir le poste».
Autrement dit, le staff médical d’Al Ahly avait raison en rappelant que le latéral tunisien n’est pas en mesure de joueur avant deux semaines.
Toujours en défense, et après avoir raté le match contre la Guinée en raison d’une blessure, le défenseur central Syam Ben Youssef reprend son poste de titulaire à part entière.
H. M.
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