24 Nov 2017 | 7:21 A LA UNE, TRIBUNE, Tunisie
Contrairement à une idée reçue, les Tunisiens sont loin d’être mauvais en anglais. La maîtrise du français n’empêche donc pas l’apprentissage de l’anglais, et répond même aux intérêts supérieurs du pays.
Par Ilyes Zouari *
Selon la dernière édition du classement international EF EPI (Education First, English proficiency index), publié le 8 novembre 2017, la Tunisie se classe à la 56e place mondiale pour ce qui est du niveau global en anglais de sa population adulte. Alors qu’elle faisait mieux que 7 anciennes colonies britanniques dans le classement 2016, la Tunisie dépasse désormais 8 ex-colonies britanniques ayant presque toutes l’anglais pour langue quasi co-officielle, à savoir les Émirats arabes unis, le Qatar, le Sri Lanka, la Jordanie, l’Égypte, Oman, le Koweït et l’Irak.
Une francophonie compatible avec un bon niveau d’anglais
Si la méthodologie de cette enquête internationale, réalisée chaque année par un organisme privé basé en Suisse et mondialement reconnu (Education First), est peut être discutable, ces résultats fournissent toutefois une idée approximative du niveau en anglais des populations des pays concernés. Par la même, ils démontrent une nouvelle fois que le statut privilégié dont bénéficie le français en Tunisie, où il est enseigné en tant que première langue étrangère, n’empêche nullement l’apprentissage de l’anglais, ni même l’acquisition d’un bon niveau dans cette langue aujourd’hui importante.
Par contre, les différentes expériences à l’étranger démontrent bien que l’enseignement de l’anglais en tant que première langue étrangère est très généralement incompatible avec l’acquisition d’un bon niveau en d’autres langues. Et notamment en français, vu sa relative complexité (bien qu’il soit toutefois plus facile que les langues slaves ou germaniques, entre autres) et le manque de motivation qui résulterait chez les élèves du sentiment contreproductif d’avoir fait le plus important en ayant déjà appris la langue de Shakespeare.
Par ailleurs, il convient de rappeler que les pays francophones ont toujours été ouverts à l’apprentissage de différentes langues étrangères, auxquelles ils ont accordé une place dès les premières années de leur indépendance, et même avant. Et ce, contrairement à la grande majorité des pays anglophones, qui ont historiquement mené des politiques assez restrictives en la matière. Toutefois, cette situation commence à évoluer dans certains pays de langue anglaise, et en particulier dans ceux d’Afrique de l’Ouest. De la Gambie au Nigéria, en passant par le Ghana, tous ces pays ont rendu obligatoire l’apprentissage du français depuis une dizaine d’années, en tant que première langue étrangère.
Et parallèlement à cette évolution ouest-africaine, qui s’explique par le fait que les pays en question sont entourés de pays francophones, il est également à noter une forte augmentation du nombre d’apprenants du français dans le reste du monde, grâce à l’émergence démographique et économique de l’Afrique francophone. Et notamment dans la zone Asie-Pacifique, où elle a été estimée à 43% entre 2009 et 2013, selon les données du dernier rapport en la matière de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), publié tous les quatre ans.
A l’université, l’anglais est en train de prendre sa place, notamment dans les disciplines scientifiques.
Une francophonie qui répond aux intérêts supérieurs du pays
Si la francophonie tunisienne est donc compatible avec un bon niveau en anglais, elle est surtout nécessaire au maintien des relations diplomatiques privilégiées et amicales liant historiquement la Tunisie aux autres pays ayant le français en partage. Un ensemble de 33 pays, vaste comme près de quatre fois l’Union européenne tout entière, et se répartissant sur quatre continents. Et parmi ces pays, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie (29,3% des exportations tunisiennes en 2015), devançant assez largement l’Italie (18,5 %) et l’Allemagne (10,5 %). Cette forte présence s’explique justement par ce lien linguistique, sans lequel les entreprises hexagonales s’orienteraient plutôt vers les pays d’Europe de l’Est, plus proches (car accessibles par voie terrestre) et aux coûts de production souvent comparables.
Et contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, un renoncement au français au profit de l’anglais ne permettrait nullement de développer grandement les investissements et échanges de toutes sortes (entreprises, société civile, touristes…) en provenance de pays anglo-saxons, afin de compenser la baisse, lente mais certaine, de ceux en provenance des pays francophones. Et ce, du fait de l’éloignement géographique des premiers, ajouté au fait que ceux-ci peuvent déjà compter sur de nombreux pays anglophones ou anglophiles attractifs.
D’ailleurs, il convient ici de rappeler que la francophonie tunisienne n’a jamais empêché le pays d’être particulièrement attractif à l’échelle internationale, et même de se classer régulièrement à la première place du continent en matière de compétitivité. Du moins, jusqu’à l’année précédant la révolution, lorsque le Forum économique mondial de Davos avait classé la Tunisie à la 32e place mondiale, loin devant l’Afrique du Sud (54e) et Maurice (55e). Le recul de la compétitivité et de l’attractivité du pays, ces dernières années, n’est donc que le résultat du manque de stabilité politique et des problèmes sécuritaires ayant suivi la révolution de 2011, et n’est en rien imputable au caractère francophone de la Tunisie.
Ce caractère francophone est, par ailleurs, un moyen de maintenir une proximité multiséculaire avec les autres pays du Maghreb, où le français est largement répandu, et de réaffirmer ainsi l’identité maghrébine de la Tunisie. Au passage, il est à noter que le Maroc a récemment reconfirmé, début 2016, le statut privilégié du français, dont il a réintroduit l’enseignement à partir de la première année du primaire. Une remise en cause de cette francophonie tunisienne ne ferait ainsi qu’éloigner, lentement mais surement, la Tunisie de cette partie du monde arabe, en la rapprochant progressivement des pays du Moyen-Orient. À cela, s’ajoute aussi le fait qu’il serait plus difficile de maintenir des liens étroits avec une diaspora de près d’un million de personnes vivant dans des pays de langue française, selon les autorités tunisiennes
Enfin, et non des moindres, le français constitue pour la Tunisie un moyen d’avoir un accès privilégié à la vaste et proche Afrique francophone, dont le poids démographique et économique est grandissant.
Le tourisme a familiarisé les Tunisiens avec les langues étrangères.
Une Tunisie quasi absente de l’Afrique subsaharienne
Cet usage commun de la langue française constitue donc une passerelle vers l’Afrique subsaharienne francophone, grand espace en pleine croissance et regroupant désormais 290 millions d’habitants. Cet ensemble 22 pays est d’ailleurs la partie la plus dynamique du continent, avec une croissance économique annuelle globale de 5,1% en moyenne sur la période quadriannuelle 2012-2015 et de 2,6% en 2016 (ou 3,5% hors cas très particulier de la Guinée équatoriale), tandis que le reste de l’Afrique subsaharienne affichait, respectivement, des taux de 3,8% et de 0,8%. Un dynamisme particulièrement remarquable dans l’espace Uemoa (partie francophone de la Cedeao), qui a réalisé une hausse du PIB de 6,3% en moyenne sur les cinq dernières années, et qui constitue ainsi la plus vaste zone de forte croissance du continent.
Pourtant, force est de constater que la présence tunisienne demeure bien top faible dans cette Afrique subsaharienne francophone, qui n’est autre que l’un des principaux relais de la croissance mondiale.
Alors qu’elle avait été la première au Maghreb à nouer des relations privilégiées avec des pays situés au sud du Sahara, grâce au volontarisme du président Bourguiba dont on se souvient encore de la grande tournée africaine de 1965 (8 pays visités), la Tunisie est désormais largement devancée par la Maroc, et à tous les niveaux.
Depuis l’accession au trône du roi Mohammed VI, l’Afrique francophone est, en effet, devenue un axe prioritaire de la politique extérieure et économique du royaume chérifien, dont le souverain multiplie les visites officielles tout en se faisant accompagner, à chaque fois, par une imposante délégation de quelques centaines de personnes, dont une forte proportion d’hommes d’affaires.
Ainsi, on ne compte plus les contrats signés au plus haut niveau entre le Maroc et ses partenaires africains, ou encore le nombre d’agences bancaires marocaines implantées en Afrique francophone subsaharienne, désormais plus de deux fois plus nombreuses que les agences françaises. Cette forte présence, contrastant avec une absence remarquée des établissements financiers tunisiens, est aussi de nature à faciliter l’implantation d’entreprises marocaines et à développer les échanges entre le royaume et cette partie du continent. Occasion de rappeler, par exemple, que le Maroc avait été en 2015 le premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, devant la France.
La Tunisie semble toutefois prendre progressivement conscience des opportunités que peut lui offrir le marché francophone subsaharien. Mais beaucoup reste encore à faire afin de rattraper un retard accumulé depuis de nombreuses années, à commencer, notamment, par l’ouverture de nouvelles liaisons aériennes directes avec les pays de la région. Là encore, l’écart s’est considérablement creusé avec le Maroc, dont la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc, dessert désormais non moins de 24 pays subsahariens, contre seulement sept pour Tunisair. L’annonce toute récente, par cette dernière, de l’ouverture prochaine de quelques
nouvelles lignes est donc un pas dans la bonne direction.
La Tunisie ne manque pas d’atouts, de compétences, ni d’entrepreneurs dynamiques capables de conquérir des marchés et de nouer des relations économiques profitables à chacune des parties. Mais ces entrepreneurs, dont les initiatives se sont dernièrement multipliées, méritent de bénéficier du même niveau de soutien dont jouissaient les différents acteurs économiques marocains : une mobilisation complète et coordonnée des différents ministères tournés vers l’extérieur, appuyée par un engagement personnel et constant au plus haut niveau de l’État. Ce n’est qu’ainsi que la Tunisie pourra pleinement exploiter les grandes opportunités que lui offre son appartenance à la francophonie africaine, et qui ne peuvent qu’accélérer son développement économique.
* Spécialiste du monde francophone, secrétaire général adjoint de la revue ‘‘Population & Avenir’’ (démographie et géographie humaine).
On ne peut pas se payer le luxe de ne pas parler anglais aujourd’hui.
Au Japon rares sont ceux qui parlent Anglais!Et pourtant…
Oui ,c’est sûr ,mais vu le poids économique du Japon la donne n’est pas la même ,l’Afrique sub saharienne francophone augmente ,le Quebec tient sa place en Amérique du nord ,le français resiste très bien ,en Europe le brexit va affaiblir l’anglais ,il sera supprimé des langues de travail .Un rappel 60% de l’anglais est issu du français ,la devise du Royaume – Uni est en vieux français » Honni soit qui mal y pense «
en se consolecomme en peut
« on est loin d »être mauvais en anglais » cela valait bien la une !
Selon l’auteur , d’une part le fait que la Tunisie se mette à parler Anglais n’attirera pas les investisseurs anglophones ; d’autre part , parler français lui ouvre les portes de l’Afrique Occidentale. Une telle assertion ne relève t elle pas d’un parti pris en faveur de la francophonie ? L’émergence remarquée de la Chinafrique ou de la Turcafrique , et l’effondrement de la solidarité arabe, prouvent bien que les relations économiques obéissent à d’autres logiques plus importantes que celles de la communauté de langage, ou la proximité géographique, comme par exemple l’engagement de l’Etat ou la desserte par les compagnies aériennes, que l’auteur cite fort à propos. Il est vrai que la CEDEAO est en train de passer sous le parapluie économique et militaire américain , et que le Maroc, colonie économique française, il ne faut pas l’oublier, peut être sous traite , ou profite du recul de la France ruinée, qui garde quand même pour le moment grâce au Franc CFA la haute main sur les finances des états de la région.Dans ces conditions, pour nous en Tunisie, le Français demeurera simplement une langue de culture et d’ouverture, ce qui à l’heure du jihadisme et du sous impérialisme idéologique en provenance des états du golfe, n’est déjà pas si mal.
Le franc CFA mieux que le dinar en faillite.En France l’état est ruiné à cause de sa politique sociale trop généreuse,le nombre de fonctionnaires très élevé, mais les particuliers possèdent une richesse qui les placent parmi les meilleurs du monde, ce qu’on appelle le bas de laine des français.
Enrico Macias, le franc CFA est une arnaque qui permet à la banque de France de disposer des revenus et des réserves en devises des états de la CEDEAO à sa guise. Pour info elle ne leur en redistribue pas plus de 15% . Donc la misère de l’Afrique explique la fausse opulence française.
Mauvaise France créatrice de la misère Africaine…..CQFD !!!!
La France est ruinée?C’est du n’importe quoi!La France est la cinquième économie mondiale et si elle est ruinée,celà voudra dire que l’Euro n’existe plus!La France posséde des entreprises parmi les plus importantes de la Planète:Total,Schlumberger leader dans les compteurs et la recherche minière,Total,L’air Liquide sans concurrents,Veolia leader dans la technologie dès dessalement,d’eau,Safran l’un des leader dans les radars,les engins militaire,concepteur d’une grande partie de l’Airbus,LVMH leader dans le luxe et dont la capitalisation boursière est des plus importantes,Alcatel indispensable dans la téléphonie mobile et les réseaux et dont la branche qui s’occupe des câbles sous marins et qui n’avait pas été cèdé à Nokia est le leader mondial,Danone leader mondial dans son secteur quasi sans concurrent,Lactalys leader mondial dans le lait,j’abrège en vous signalant que la France est le deuxième exportateur mondial de blé….Sans parler de l’industrie militaire de pointe dont elle est parmi les plus importants exportateur:Avions,hélicoptères,sous marins,porte-avions,radars….
sans compter les comptes bancaires de ses 577 députés et 348 sénateurs et autres caisses noires.
Les comptes bancaires des sénateurs et les caisses noires C’est du pipi de chat par rapport à ceux de Ben ali et des trafiquants de tout genre en Tunisie,que dire par rapport au PNB de la France qui avoisine les 3000 milliards d’euros.?
ali be good, vous confondez des sociétés privées avec l’Etat Français.
Les sociétés privées sont le reflet quand même du pays d’où ils proviennent.Un pays ruiné ne peut pas engendrer de telles entreprises.Cite moi un seul pays en ruine et qui posséde des entreprises florissantes.Enfin,toutes les entreprises sont privées en France!D’autant plus que les centres de recherches des entreprises que j’ai citées comme Schlumberger ou Total sont en France.Sans oublier qu’un pays en ruine ne peut jamais former des scientiques,lauréats des prix Nobel,médaillés fields et du prix Abel comme l’avait obtenu la France ne serait ce que ces dernières années.Quand on parle de sécheresse en France,il ne s’agit pas de la même sécheresse dont on parle au Maghreb et au Sahara.Donc il faut faire la part des choses!!!
Ali Be Good, la part des choses c’est que l’Etat Français consacre tous ses revenus à rembourser sa dette; vous parlez d’entreprises françaises, je doute que dans quelques années elles ne deviennent pas simplement des filiales de multinationales. Encore une fois vous confondez pays misérable et pays ruiné. Mais pour faire la part des choses, même l’Inde, un pays à la population,misérable, a vu l’éclosion d’entreprises de dimension mondiale, comme Tata, ou Mittal qui s’est approprié le français Arcelor .Entreprises privées cela s’entend.
Pourquoi appelles-tu Ali, « Ali be good » ? T’a-t-il appelé « Hoover, l’aspirateur » ?
La France ruinée ? Cliché d’un sot mal informé, vous etes absolument ridicule, mon pauvre Edgar Machin, vous écrivez une connerie grosse comme un éléphant.
Tranntoll, une personne ruinée a emprunté plus qu’elle ne peut rembourser. Cela s’applique parfaitement à l’Etat Français.Et puis c’est bien que les loups soient sortis du bois, on sait désormais qu’il y a ici des gens d’EM . Simplement cela ne sert à rien de faire votre petite propagande électorale, c’est à Barbès qu’il faudrait agir..Citoyens !!!
La France est solvable et riche donc on lui prête de l’argent!L’endettement du Japon,des États Unis et même de la Chine est supérieur au français.Quand on est ruiné personne ne te prête de l’argent.On ne prête qu’aux riches!!!
on prête aussi aux talents, et on se rembourse sur leurs patrimoines. la France est simplement en train de rembourser sur son patrimoine et ses symboles une dette qu’elle n’arrivera jamais à débiter dans sa totalité. pour le moment les créanciers se satisfont de son renom et de sa qualité .l’exemple le plus trivial en est la vente du PSG aux émirs du Qatar.
» Recul de la France ruinée » Sixiéme puissance économique mondiale sur 193 pays ,si la Tunisie était aussi « ruinée » que bonheur !
Avec le brexit la Grande -Bretagne recule ,des institutions et des banques quittent le pays ,la livre baisse depuis 18 mois ,la croissance est revue à la baisse pour les 5 prochaines années ,la France va reprendre la cinquième place La France a le plus vaste domaine maritime du monde ,présente dans tous les océans ,la zone économique exclusive de la France est de 11 millions de km carrés ,avec toutes les ressources encore non exploitées induites .
La Tunisie est en réanimation et sous perfusion selon le bon vouloir de l UE ,les Etats -Unis divisent leur aide par deux ,quel avenir à part compter sur les aides de l’UE !
Les harragas fuient le pays chaque nuit sur des cercueils flottants ,ils préfèrent risquer leurs vies que rester dans ce pays …
je comprends pas d’où les tunisiens épuisent les informations pour juger la France? pourtant il s’agit bel et bien d’une puissance économique, scientifique, culturelle, politique, internationalement reconnu.
la suisse, le canada, la belgique, le luxembourg, … sont des pays francophone et en même temps des puissances notamment scientifique.
c’est grâce à la langue française, que les tunisiens arrivent à assimiler l’anglais et l’inverse n’est pas évident.
les tunisens doivent préserver ce « butin de guerre », comme le pense Kateb Yassine
Carthaginois mon ami, l’Etat Français croule sous une dette qu’il est incapable de rembourser. Il est donc ruiné. Pour le reste le potentiel français que vous évoquez concerne des sociétés privées.
Consulte la note souveraine de la France au lieu de dire n’importe quoi!
Ali Be Good, la note souveraine, bien sûr ! celle ci ainsi que tu t’en doutes ne tient pas uniquement compte de sa situation financière, mais aussi entre autres de l’excellence de sa gastronomie , autant que de sa monnaie forte ( hhh!) . On viendra toujours de partout se construire des maisons et acquérir des manoirs en France parce que l’Etat y garantit la propriété. Autrement dit, et pour toutes les raisons que tu as évoquées, la France est toujours une bonne destination pour les investisseurs. C’est ça ce que la note souveraine dit.
Oui vous avez certainement raison et l’Etat Français va bientôt demander à la Tunisie des conseils pour savoir comment se faire financer par le FMI et la BM….
MAURICE, la ligne en Algérie , ça vous dit quelque chose?
La sottise des arguments de « Edgar Hoover » est véritablement incommensurable …
Vous parlez probablement de la « Ligne Morice » de la guerre d’Algérie, si terriblement efficace qu’elle décimait par milliers les pauvres Djounouds de l’incompétent Boumedienne. Les « paras » se régalaient avec des « tapis » de 100, 300, 500 « fellouzes » à la fois TOUS LES JOURS. La guerre algérienne a été un immense échec militaire compensé par un immense succès diplomatique. Boumedienne s’est vengé de ses échecs cuisants en exterminant les brillants politiques algériens après l’indépendance.
Il a fallu plus de quarante ans pour éliminer les mines et les pièges des barrages anti-fellaghas.
André Morice était le ministre de la guerre à l’époque, sous le gouvernement de Bourgès-Maunoury de 1957.
non je ne suis pas du tout d’accord avec ton avis, la France est l’une des puissances universelles, que l’on veut ou pas.
il faut pas négliger à un revers de main toute une réalité.
privé ou public cela ne change en rien la réalité.
la France a soutenu la Tunisie depuis longtemps, il faut aussi revenir sur l’histoire de la colonisation, c’était un grand politicien français des années 1900, qui avait cru en la capacité de la Tunisie de tenir le route de développement, et a promis l’assistance de la France.
à mon avis au lieu de chercher à minimiser cette puissance, il vaut mieux en profiter de son patrimoine, et sachez profiter de son savoir faire.
il suffit de regarder les prix Nobel français, pour comprendre ce que c’est la France.
nous n’avons aucun interet de sauter d’une langue à l’autre juste pour faire la mode, l’anglais oui mais jamais sans le français, ce n’est pas intelligent d’effacer toute une histoire, la France ne perdre rien, nous serons les seuls perdant.
En fait, si l’on fait la somme de la puissance économique et militaire de la france, la France est la seconde puissance militaro – économique du monde apres les Etats – Unis, et devant le Royaume Uni, le japon l’Allemagne la russie et la Chine.
Nord à fric, je n’ai jamais prétendu qu’il fallait se débarrasser de la langue française; encore fois vous confondez situation financière et potentiel d’un pays. que vous le vouliez ou non la France vit à crédit
Tous les pays vivent à crédit, et, dans le cas de la France, la dette est bien inférieure aux avoirs personnels des français. Japon et USA sont bien plus endettés que la France.
Il est IMPOSSIBLE de mettre sur le même plan la dette catastrophique d’un pays sans sciences, sans industrie, sans devises et sans patrimoine comme la Tunisie et la dette d’un pays immensément fécond comme la France.
Allons, Edgar Machin, laissez l’économie aux grandes personnes et allez « tbalbizer » dans votre bac à sable …
Le susnommé « Edgar HOOVER » est encore un de ces tiers-mondistes totalement ringards qui passent leur temps à rêver que les « vraiment grands pays » s’effondrent. Leur onanisme intellectuel n’a aucun intérêt, et leur bizarre idéologie d’origine communiste a déjà fait beaucoup de mal chez nous.
En fait, « Edgar H. » RÊVE que la France se casse la gueule pour exaucer sa vision du monde complètement zinzin … Ce n’est qu’un schizophrène sans intérêt, un quelconque nostalgique de Ben Salah, de Sankara, de Guevara et autres momies ringardissimes.
Je me souviens que, dans mon adolescence d’avant 1975, des imbéciles essayaient de me prouver « scientifiquement » que l’Amérique perdrait bientôt sa puissance et qu’Israël n’avait AUCUN AVENIR. Pauvres crétins marxistes …