Accueil » Sami Tahri : Le gouvernement cherche à aggraver la crise de l’éducation

Sami Tahri : Le gouvernement cherche à aggraver la crise de l’éducation

Sami Tahri a estimé qu’en rejetant les propositions de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, le gouvernement Chahed cherche à approfondir la crise du secteur de l’éducation.

Dans une déclaration aux médias, aujourd’hui, lundi 23 avril 2018, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a indiqué que le gouvernement aurait du accepter les propositions de la Fédération, annoncée hier, pour sortir de cette crise aiguë, ajoutant : «Il fallait éviter de revenir à la case de départ et d’imposer des conditions pour négocier. On ne peut pas avancer ainsi et trouver une solution au problème».

Sami Tahri a, par ailleurs, souligné la nécessité de sauver ce qui reste de l’année scolaire afin d’éviter une année blanche, ajoutant que Noureddine Taboubi, secrétaire général de la centrale syndicale, a rencontré, hier, le président de la république, Béji Caid Essebsi, pour discuter d’une sortie de cette crise profonde.

«Il faut comprendre que les revendications des enseignants sont tout à fait légitimes et qu’il faut essayer de trouver une solution. Nous croyons à la négociation. C’est à l’autre partie (gouvernement, Ndlr) de ne pas bloquer le dialogue, sinon la crise pourrait s’aggraver», a indiqué le secrétaire général adjoint de l’UGTT.

Notons que le porte-parole du gouvernement d’union nationale, Iyed Dahmani, a indiqué, ce matin, que les conditions exigées par la Fédération générale de l’enseignement secondaire pour la reprise des négociations sont un pas en arrière dans la gestion de la crise du secteur de l’éducation. Il a également appelé les enseignants à prendre en considération l’intérêt de l’élève et la situation difficile que traverse le pays, en répondant à l’appel du chef du gouvernement Youssef Chahed de mettre fin à la grève, entamée mardi dernier, et de remettre les notes des élèves aux administrations scolaires, prélude à toute reprise des négociations.

E. B. A.

Iyed Dahmani : Les conditions des enseignants sont inacceptables

Tunisie : La Fédération de l’enseignement secondaire prête à négocier

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.