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La presse égyptienne salue l’Espérance, héros de l’Afrique

Les médias égyptiens ont pointé aujourd’hui, samedi 10 novembre 2018, Patrice Carteron et les joueurs d’Al-Ahly tout en faisant l’éloge du vainqueur, l’Espérance sportive de Tunis, vainqueur 3-0 en finale retour de la Ligue africaine des champions, hier soir, au stade de Radès.

Al-Ahly n’a pas défendu son avance acquise lors du match-aller (3-1). Il s’est effondré après avoir encaissé le premier but à la fin de la première mi-temps, signé Saad Bguir.

«Après la mauvaise performance d’Al-Ahly et une défaite par 3-0, l’Esp’rance est un héros de l’Afrique», titre le quotidien ‘‘Akhbar Al Youm’’ en manchette. Sur deux pages intérieures, le journal intitule: «Une nuit triste pour Ahly à Radès».

Le journal ‘‘Al Massa’’ a accusé Carteron «d’avoir échoué en adoptant un jeu ultra défensif, pour protéger l’avance acquise à l’aller, sans parvenir à créer le danger. La preuve un seul tir au but et sans danger au cours de 90 minutes. Il fait perdre un 9e titre au recordman des titres africains».

«L’Espérance avait une âme, Al-Ahly a perdu son âme»

Le journal n’a pas manqué de féliciter l’arbitre éthiopien Tessema Bamalak, qui a «bien dirigé la rencontre». Selon d’anciens joueurs, c’est «la pire finale pour Al-Ahly», ajoute ‘‘Al Massa’’.

‘‘Al-Ahram Al Riadhi’’ a qualifié la prestation d’Al-Ahly de «très faible» et écrit : «L’Espérance a battu Al-Ahly et mérite le titre de champion d’Afrique». Et ajoute: «Indéniablement l’équipe ahlaouie a montré un visage lamentable.»

«Les joueurs et Carteron ont échoué devant une équipe extraordinaire», écrit le magazine hebdomadaire d’informations sportives. «L’Espérance avait une âme, Al-Ahly a perdu son âme», a-t-il ajouté pour justifier la débâcle.

Pour ‘‘Al-Ahram Al Riadhi’’, «les sanctions arbitraires de la Confédération africaine de football ont déstabilisé l’équipe. La sanction infligée à l’attaquant d’Al-Ahly, Walid Azaro, et celle agitée contre l’entraîneur français Patrice Carteron par l’instance continentale, le décrivant comme le complice du joueur, sorte de guerre psychologique, ont fini par handicaper l’équipe.»

Al-Ahly s’est incliné hier en finale de la ligue des champions pour la seconde année consécutive. Des révisions sont nécessaires…

H. M.

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