15 Nov 2018 | 19:09 A LA UNE, MEDIA, POLITIQUE
Le parquet saoudien reconnaît les détails sordides de l’assassinat crapuleux du journaliste Jamal Khashoggi, survenu le 2 octobre 2018, dans le bureau du consul saoudien à Istanbul. Toutefois, l’enquête menée par le parquet disculpe totalement le prince héritier, Mohamed Ben Salman (MBS) pourtant homme fort de l’Arabie qui centralise l’ensemble du pouvoir et décide de tout.
Par Imed Bahri
Oui, Jamal Khashoggi a été drogué, assassiné et dépecé. Oui, l’assassinat crapuleux digne d’un film d’horreur a été entrepris par les services de renseignement saoudien. Non, le prince héritier MBS n’était au courant de rien du tout. Il est innocent. Il est blanc comme neige. Le parquet saoudien a totalement disculpé, ce jeudi 15 novembre, le prince héritier alors que tout le monde sait qu’une décision d’une telle gravité ne peut être prise sans son aval par aucun subalterne.
Lors de son point de presse tenu ce matin, le procureur général du royaume a déclaré que MBS n’avait aucune connaissance du dossier.
L’homme pointé du doigt par le parquet saoudien et présenté comme le commanditaire de l’élimination physique du journaliste est le général Ahmed Al-Assiri, numéro 2 des services de renseignement saoudien. Avant d’être promu chef adjoint du Renseignement général en 2017, le général Assiri était le porte-parole de la coalition militaire intervenant au Yémen depuis 2015 contre les rebelles Houthis soutenus par l’Iran.
Sur un total de 21 suspects, le procureur général a inculpé à ce jour 11 personnes qui seront déférées devant la justice. Il a requis la peine capitale pour 5 d’entre elles.
Le procureur a déclaré que les efforts se concentrent aujourd’hui pour découvrir le lieu où ont été cachés les restes du cadavre de M. Khashoggi.
Rappelons que le journal turc ‘‘Sabah’’, proche du pouvoir turc et des renseignements avait révélé, samedi dernier, que les restes du cadavre dissous dans un acide ont été jetés dans les canalisations qui se trouvaient au-dessous de la résidence du consul saoudien à Istanbul. Découverte faite par les enquêteurs turcs.
Les révélations faites ce matin par le procureur général du royaume interviennent après le mutisme total des autorités saoudiennes quant au lieu où se trouvent les restes du cadavre et la gêne exprimée, hier, par le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu qui a exprimé qu’une enquête internationale est exigée à cause de la nonchalance des autorités saoudiennes.
Dimanche, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait prévenu, dans un entretien téléphonique avec le puissant prince héritier MBS, que Washington allait «demander des comptes à toutes les personnes impliquées dans le meurtre de Jamal Khashoggi». Il avait estimé que l’Arabie saoudite devait en «faire de même».
La mise en garde de Pompeo intervient alors que la presse américaine critique l’administration Trump de faire preuve de laxisme avec les saoudiens dans l’affaire Khashoggi.
Notons qu’hier le président américain Donald Trump a nommé le général quatre étoiles John Abizaid, d’origine libanaise, un arabophone, qui a obtenu une maîtrise ès arts à l’université Harvard et à l’université de Jordanie à Amman. Lorsqu’il était à l’université d’Harvard, il a notamment écrit un mémoire sur l’Arabie saoudite. Le 27 juillet 2003, le général Abizaid succède au général Tommy Franks en tant que commandant de la US CentCOM (le commandement des forces américaines au Moyen-Orient) poste à l’issue duquel il prend sa retraite, en 2007. Dans le cadre de cette mission, il a supervisé les opérations américaines en Irak quelques mois après la chute de Bagdad.
Le choix d’un général quatre étoiles en tant qu’ambassadeur à Riyad n’est pas un choix fortuit, il indique que le complexe militaro-industriel reste la colonne vertébrale et l’axe majeur qui guide les relations entre les Etats-Unis et le royaume wahhabite. La realpolitik et les juteux marchés d’armement qui en découlent intéressent plus le président Trump que le meurtre d’un journaliste saoudien critique de l’actuel homme fort de l’Arabie, MBS.
Mohammed Ben Salman et l’affaire Khashoggi : Le prince est nu !
Disparu le 2 octobre 2018 à Istanbul : Qui est Jamal Khashoggi?
Des le départ le » parquet saoudien » a disculpé ce » salaud « mohamed ben salman .Est ce qu’il pouvait faire autrement c’est a dire l’ inculper sans risquer que l’épée lui coupe la tête? Chez nous en Tunisie,nous avons un proverbe populaire qui explique l’ etat des rapports qui existait,avec l’absence de démocratie,entre le gouvernant et le gouverne’ .Ce proverbe dit » qui ose dire au lion que sa bouche pue » Pour moi ce Salaud pue non seulement de sa bouche mais de tout, lui ,sa famille de père en fils,ses wahhabites,ses pétrodollars qu’on les a pas en Tunisie,mais je préfère millions de fois vivre en TUNISIE que dans leur royaume de merde.je m’excuse de m’exprimer ainsi , c’est parce qu’ au fond,j’estime qu’ils méritent plus que ça.Et tellement,ils puent, chaque fois que je les vois a la télé ,j’ai qque chose qui ressemble à la nausée qui s’empare de moi.S’IL vous plait,regarder les enfants yéménites combien ils sont affamés et meurtris par les bombes de ces voyous sous prétexte de faire face à l’iran chiite. (Voyez la religion,entre autre, où elle nous amène et où elle a amené les enfants du Yémen )
Comme chacun sait le degrè d’indépendance du Parquet saoudien, on peut être rassuré sur l’impartialité du tribunal et de l’enquête!!!!
En fait de Parquet, parlons plutôt de tapis(volant) ou de lino ( qui s’a-Ventura).
Allez, vive la Justice et vive le Yemen.
Allah soit loué ! On a beaucoup craint pour MbS… Et si la « justice » saoudienne en avait décidé autrement ??? Il aurait fallu prendre une décision douloureuse : envoyer MbS à l’échafaud, ou plutôt convoquer le manieur du Sabre Ultime, pour trancher la question, en même temps que ce cou suprême ! Très heureusement, la « Justice » saoudienne n’est pas trop éloignée de sa collègue divine, et les choses se sont tendrement accommodées…
Reste Jamel Khashogji : son fantôme continuera à errer dans les immenses couloirs du palais royal, à la recherche de l’endroit, chaque soir différent, où se tapit MbS dans sa fuite devant ce spectre qui n’entend pas le lâcher !
Et ça, la « Justice » saoudienne n’y pourra rien, jusqu’à la fin des temps !
Trancher la tête de cet impie de MBS!!! Vous voulez rire?
Et si le bourreau se loupe et lui coupe plutôt la barbe au lieu de le zigouiller avec la sainte guillotine? Et si le tourmenteur, entendant l’appel du muezzin laisse tomber son massicot pour aller chercher une place au paradis?
En fait, comment peut-on faire confiance au coupe-tête, surtout qu’on voit que les services pas-secrets de sa majesté ont lamentablement raté l’exécution d’un ex-ami du roi? La reine de Saba de cette arabie malheureuse qui croule sous la graisse de Mc Do et autres KFC est voilée…. de honte. Et le sanguinaire monarque continue à massacrer au Yemen et s’acheter LA bonne conscience de cet Occident qui confond MBS et ABS et l’inspecteur Derrick avec un puits de pétrole.
La voie du SAIGNEUR est impénétrable.
Ah Bon? il a été disculpé? il n’était pas au courant que ses services allaient exécuter le pauvre journaliste? c’était une initiative personnelle pour séduire le prince héritier? arrêtez de prendre votre peuple et tout le monde pour des débiles. Le monde à changé, réveillez -vous bordel.
La loi de plus fort…disculper Ben Salman en condamnant de mort 5 personnes à la va vite pour en finir avec cette histoire et faite oublier le commenditaire satanique de lieu saint qui abrite que de la mafia du petrole.
Quelques points à préciser dans cet article.
Si vous écrivez « …rebelles Houthis soutenus par l’Iran », il serait équilibré du point de vue de l’information de citer les membres de « la coalition militaire intervenant au Yémen », tels que: l’armée saoudienne, celle des EAU, USA, France et Israel.
« Rebelles Houthis » se réfère au jargon des criminels de guerre coalisés contre le peuple du Yémen: en citant ce terme de rebelles tel quel, sans les guillemets, vous le reprenez à votre compte.
Quant à la déclaration du parquet saoudien, à propos « des restes du cadavre », il ne parle pas de « recherches » mais affirme que l’un des membres du groupe en question « a remis » ces restes « à un local », sans identification…
En un mois et demi, et sous d’énormes pressions, les officiels saoudiens ont présenté au moins cinq versions des faits, toutes fausses, une fois confrontées aux sources, sur pièce évidente, des autorités turques.
Le parquet finit par admettre le meurtre (et non plus la mort !), tout en faisant croire que cela fut décidé sur place au Consulat, alors que les faits et les évidences matérielles (valises scannées à l’aéroport, bourrées de matériel du commando de tueurs), indiquent clairement une conspiration en très haut lieu à Riadh, la préméditation de l’assassinat d’un citoyen saoudien au sein même du Consulat de ce pays.
Nombreux coups de téléphones entre les assassins depuis le Consulat et le Secrétaire particulier du Prince héritier nommé, Mohamed ben Soltane, dont le dernier appel: « Dis à Siddek que la mission est remplie ». Crime d’Etat abject, décadence royale et chute annoncée!
Affaire à suivre, d’intérêt pour nos concitoyennes et concitoyens.
Conspiration n’est certainement pas le qualificatif le plus approprié : la décision suffisait amplement, dans sa détermination et sa froideur…
Mais ressaisissons-nous, tout de même : c’est un abject crime d’Etat, aucun doute là-dessus, et sans aucune sanction : il ne faut certainement pas en espérer une quelconque chute, bien que la décadence royale soit évidente !
Ce crime crapuleux ne doit pas passer sans que les vrais responsables, commanditaires de cette boucherie ne soient punis et mis hors de nuire…Il ne s’agit pas seulement du groupe de fonctionnaires qui a mis en exécution l’ordre qui leur a été donné par leur(s) chef(s) mais aussi et surtout par ce(s) chef(s)…. Le pire dans tout cela, c’est que les commanditaires de ce crime crapuleux resteront impunis, au moins chez eux où ils sont les gardiens des lieux saints de l’Islam….pauvre Islam!
Dans cette affaire ce qui est le plus affligeant c’est que Erdogan le Calife
ottoman,donne des leçons de démocratie,alors qu’il est un dictateur qui a
emprisonné,et fait liquider nombre de ses opposants….
Et personne ne dit rien ! Ne vous y trompez pas,si il a dénoncé ce crime horrible
c’est pour que le monde détourne les yeux de ses crimes a lui !
Si le régime a pu perpétrer un crime aussi affreux dans un consulat on peut imaginer le résultat de leurs sauvages bombardements au Yemen .
Et dire qu’en 2015 l’Arabie Saoudite a été à la tête d’un « comité consultatif » au sein du « Conseil des droits de l’homme » de ONU.Cette instance doit avoir un fonctionnement opaque pour avoir entériné une telle nomination
A la suite d’un palpitant examen qui a abouti à l’émission d’un inattendu titre à soi-même, les Saoudiens ont enfin exonéré leur prince héritier et quasi-roi de toute responsabilité dans cette (pas si) sombre affaire… Il fallait être aussi culottés et arrogants que des Saoudiens pour se livrer à une telle farce et aussi je-m’en-foutiste que ce prince héritier pour avoir accepté cette exécution : il avait tellement d’autres moyens cosmétiques pour éliminer ce journaliste qui avait fini par être trop… journaliste pour continuer à espérer faire de vieux os !