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Béji Caïd Essebsi : Le départ de Hafedh ne réglera pas les problèmes de Nidaa

Le président de la république, Béji Caïd Essebsi, estime que le départ du directeur du comité politique de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi, ne réglera pas les problèmes de ce parti.

Le chef de l’Etat a également indiqué, dans une déclaration aux médias tunisiens, aujourd’hui, mercredi 27 février 2019, à Genève, où il effectue une visite, que certains l’accusent de vouloir passer le pouvoir à son fils Hafedh, or «il n’y a aucun pouvoir à faire hériter. Ce sont les prochaines élections présidentielles qui décideront».

M. Caïd Essebsi a également indiqué que certains anciens dirigeants de Nidaa Tounes ont causé des problèmes avant leur départ du parti. Il n’a cependant pas écarté la possibilité que les dirigeants de Tahya Tounes, créé d’une scission au sein de Nidaa, reviennent un jour à leur ancien parti.

Traduire: Hafedh Caïd Essebsi, son fils bien-aimé, n’est en rien responsable de la destruction de Nidaa. Ce sont Mohsen Marzouk, Youssef Chahed, Slim Azzabi et autres Khemaies Ksila,  que ce dernier a poussés vers la porte, qui en sont responsables. Le pire c’est qu’il en est persuadé… à moins qu’il veuille prendre les Tunisiens pour des idiots.

Sur un autre plan, le président de la république a indiqué qu’il n’était pas très enthousiaste à l’idée de changer certains articles de la constitution relatifs aux prérogatives du président de la république, et ce malgré les demandes exprimées à ce sujet. Toutefois, il recommandera ces changements après son départ de la présidence de la république, car, estime-t-il, le régime en Tunisie doit être présidentiel.

Dans un autre contexte, le chef de l’Etat a indiqué que l’opposition n’a cessé de l’accuser d’avoir fondé un parti politique corrompu, par allusion à Nidaa Tounes, ajoutant : «Je souhaiterai leur dire une chose : mon âge ne me permet pas d’être un corrompu!». Mais ce que M. Caïd Essebsi feint d’oublier, c’est que le népotisme, dont il n’a cessé de gratifier les Tunisiens depuis qu’il est au palais de Carthage, est, tout de même, une forme de… corruption.

E. B. A.

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