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Ben Hassen: «L’affaire des lettres « empoisonnées » pourrait être fabriquée»

Le prédicateur salafiste Béchir Ben Hassen s’interroge sur l’affaire des 19 lettres contenant des produits toxiques interceptées par la police tunisienne. Pour lui, elle pourrait avoir été fabriquée pour diviser le peuple et semer la discorde.

L’imam radical a posté hier, vendredi 1er mars 2019, un statut Facebook où il réitère sa dénonciation de tout assassinat, même s’il peut être en désaccord avec les personnes visées. Il a cependant ajouté que cette affaire pourrait avoir été montée de toute pièce dans le but de diviser les Tunisiens.

« Serait-ce un mensonge qui vise encore une fois à créer le désordre dans le pays, à ajouter à la confusion générale et à nous diviser», a-t-il écrit, en déplorant que les autorités ne se soient jamais intéressées à l’empoisonnement de l’avocat Mohamed Cherif Jebali.

Ce dernier qui souffre de problèmes de santé dit avoir été victime, en juin 2018, d’un empoisonnement radioactif par le polonium, et des analyses menées par Centre national de radioprotection sont en cours. Son affaire est d’ailleurs soutenue par plusieurs avocats à l’instar de Samir Ben Amor et du député Tarek Al-Fetiti (Union patriotique libre).

Rappelons que le ministère de l’Intérieur a annoncé que les lettres dites empoisonnées ont été soumises à des analyses, qui on révélé l’existence de produits toxiques et que l’affaire a été confiée au pôle antiterroriste.

Hichem Fourati, ministre de l’Intérieur, a assuré, de son côté, que si les lettres étaient arrivées à destination, la Tunisie aurait vécu une catastrophe

Y. N.

Terrorisme : La police tunisienne intercepte 19 courriers «empoissonnés»

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