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Italie : Mandat de dépôt à l’encontre de Stefan Catoi pour le meurtre de la Tunisienne Imen Chatbri

Stefan connaissait Imen, il en était amoureux, selon les amies de la défunte.

La justice a ordonné ce matin, lundi 13 mai 2019, un mandat de dépôt à l’encontre Stefan Catoi, suspecté du meurtre avec préméditation de la championne tunisienne d’athlétisme Imen Chatbri, dont le corps a été retrouvé le 2 mai sur le quai du Tibre à Rome.

Stefan Catoi, un Roumain de 26 ans, physicien de formation, mais au chômage, a été arrêté samedi dernier, à Rome. Il connaissait l’ancienne championne de 37 ans et, le soir du meurtre, ils s’étaient rencontrés dans un bar.

Le meurtrier présumé, qui a déjà eu affaire avec la justice pour des délits de vols, n’est pas passé aux aveux et a gardé le silence depuis son arrestation, mais les vidéos filmées par les caméras de surveillance le montrent en train de suivre Imene, qui marchait d’un pas pressé. Il l’a jettera ensuite par dessus la balustrade, lui vole son téléphone et lui met son sac à main sous la tête, pour laisser accroire qu’elle dormait, avant de prendre la poudre d’escampette.

Selon les médias italiens, citant les témoignages des amies de la victimes, Stefan Catoi était amoureux d’Imen mais celle-ci lui avait expliqué que leur relation ne pouvait pas dépasser le stade de l’amitié. Selon les témoins, Stefan aurait tenté plusieurs fois de convaincre la Tunisienne de lui donner une chance mais en vain.

Le soir du meurtre, les deux amis se sont rencontrés et avaient forcé sur l’alcool, indiquent les mêmes sources, en ajoutant qu’Imen a quitté le bar fâchée et que Stefan l’a suivie, avant de la tuer.

Il dernier ne savait pas que les caméras de surveillance avaient tout enregistré mais après l’émission par la police d’un avis de recherche le concernant, il s’était caché. Un ami l’avait hébergé, celui-ci a d’ailleurs été convoqué aujourd’hui par la police.

La justice a décidé de poursuivre Stefan Catoi pour homicide volontaire avec préméditation.

La vie de la jeune tunisienne n’était pas un long fleuve tranquille, le destin commençait à peine à lui sourire (elle avait des papiers italiens et un travail), mais cela n’a malheureusement pas duré.

Y. N.

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