Les tigreaux blancs nés en avril dernier au parc Friguia (Enfidha, Sousse), puis saisis à la frontière avec la Libye, le 15 juin 2019, ont de nouveau été transportés au parc, où ils ont vu le jour.
Cette décision a été prise après les alertes sur l’état de santé de ces bébés, lancées par la société civile et notamment l’association Ben Guerdane en France et en Europe (ABFE).
Après avoir été saisis par la douane, à Ben Guerdane, dans la voiture d’un Libyen en route vers son pays, les tigreaux ont été placés dans une réserve de la région sous la responsabilité de la direction régionale des forêts, relevant du ministère de l’Agriculture.
Lundi dernier, une photo de l’un des tigreaux en piteux état a été diffusée sur les réseaux sociaux et l’ABFE a appelé les autorités à intervenir rapidement pour sauver la vie des petites bêtes qui ne sont pas prises en charge correctement, là où elles ont été placées, le temps de l’enquête.
Dans la nuit du mardi à mercredi, les 4 tigreaux ont été remis à nouveau au parc Friguia, qui assure les avoir livré au Libyen, dans le cadre d’un échange entre les parcs des deux pays. L’administration de Friguia assure que la transaction est légale. L’enquête n’a toujours ni affirmé ni démenti ces déclarations.
On notera aussi qu’une vétérinaire ayant fait le déplacement à Ben Guerdane, avant le transfert des 4 tigreaux, a assuré que ces derniers sont amaigris mais ne sont pas dans état grave. Elle affirme aussi que le tigreau a été pris en photo, alors qu’il souffrait d’une diarrhée, mais qu’il est de toute façon préférable que les bébés retournent au parc Friguia où les conditions sont plus favorables à une bonne prise en charge.
Y. N.
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