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Fête nationale de la femme : Les Tunisiennes, espoir de la Tunisie moderne

En ce 13 août, journée de célébration de la fête de la femme en Tunisie, et à l’approche des élections présidentielles et législatives, les Tunisiens doivent penser à voter pour des femmes politiques de la nouvelle génération : patriotes, sincères, progressistes et farouchement opposées aux islamistes.

Par Lotfi Maherzi *

Les derniers sondages montrent que le désenchantement des Tunisiens est fortement présent et que, par amertume, mécontentement et rejet, ils pourraient voter fortement pour des partis islamistes ou populistes qui n’apporteraient à la Tunisie que ruine et goût de cendres.

Des femmes contre l’islamisme rampant

Les partis dits démocratiques comme Nidaa Tounes, Tahya Tounes, Afek Tounes, Al Badil et les autres restent sourds à cet avertissement et continuent leurs petites tambouilles de petits politiciens en quête de la sainte bénédiction islamiste, pour rester au pouvoir, garder leurs futurs bureaux de ministres, leurs salaires de députés et la jouissance égoïste et cynique du pouvoir. Or, le bilan de leur gestion postrévolutionnaire est alarmant : le chômage une plaie, le travail une chimère, l’école un naufrage et l’islamisme rampant.

En fait, cette classe politique n’est plus crédible et ne peut plus incarner ni l’espoir, ni la compétence, ni l’authenticité. La Tunisie mérite mieux que cela. Elle mérite un leadership renouvelé qui la hisse au dessus du mortifère «tawafeq» (consensus) avec les islamistes et des effets pervers d’une constitution fourre-tout, d’un régime parlementaire et d’un mode de scrutin proportionnel qui a rendu la Tunisie ingouvernable.

Celles et ceux qui peuvent incarner cette révolution sont à chercher d’abord dans la génération de femme politiques où se rencontrent le charisme, l’autorité et le leadership nécessaires pour gouverner un pays ou siéger à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Moussi, Belaid, Brahmi, Chettaoui et les autres

Abir Moussi, Basma Belaid, M’barka Brahmi, Raoudha Laabidi, Fatma Mseddi, Leïla Chettaoui, Leïla Hamrouni et bien d’autres représentent cette nouvelle génération qui s’exprime d’une voix forte, avec des mots justes et imagine des projets neufs pour inventer cette chose inexistante encore aujourd’hui, une politique qui parle au peuple et fasse croire en l’avenir.

Toutes suscitent un grand espoir et envoient à la casse tous les dinosaures du «tawafeq» avec cette forte conviction qu’Ennahdha est un tigre en papier qui a prospéré que sur les compromissions de démocrates mous et d’une classe politique tunisienne impuissante et soumise.

Le changement de génération politique c’est maintenant. Il est représenté essentiellement aujourd’hui par ces femmes, qui auraient l’autorité et la légitimité nécessaires pour mettre en œuvre le relèvement du pays.

* Universitaire.

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