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Etoile du Sahel : l’assemblée élective annulée faute de candidats à la présidence

Ridha Charfeddine reste de sauveur providentiel mais il a la tête ailleurs.

Dans un communiqué publié hier soir, mardi 12 novembre 2019, la commission des élections de l’Etoile sportive du Sahel (ESS), constatant l’absence de candidatures à la présidence, à la date butoir, indique que l’assemblée générale électorale est annulée. Une nouvelle AG élective devrait avoir lieu au bout des 60 jours à venir. L’ESS n’est pas sortie du tunnel !

Par Hassen Mzoughi

Le 28 octobre dernier, l’ESS a annoncé par communiqué une date butoir, le 12 novembre, pour le dépôt des candidatures au poste de la présidence du club, après la démission de Ridha Charfeddine. Hier, à la date limite indiquée, aucun candidat ne s’est prononcé.

Une situation très étrange dans un club aussi prestigieux et dont la non-gouvernance devait normalement réveiller les dirigeants historiques pour se concerter et dégager un compromis, au lieu de faire les spectateurs !

L’espoir reste… Ridha Charfeddine

La succession du président démissionnaire demeure le grand point d’interrogation, presque deux semaines après la publication du communiqué annonçant la tenue de l’assemblée électorale extraordinaire pour samedi prochain, 16 novembre.

À la lumière de ces développements, la commission électorale a annoncé le report de l’assemblée, avant de trouver une alternative à Ridha Charfeddine.

En revanche, l’assemblée d’évaluation est maintenue à la date prévue, le samedi 16 novembre à partir de 14h00, au cours de laquelle seront présentés les rapports moral et financier.

En l’absence de candidats et le manque de «confiance» dans quelques noms «promus» par les réseaux sociaux affiliées à l’ESS, notamment pour assurer un équilibre financier, l’espoir reste… Ridha Charfeddine pour soumettre une nouvelle liste, mais sa candidature à la présidence de l’Assemblée constitue un empêchement pour le dirigeant politique de continuer à diriger le club et préserver sa gestion et ses équilibres financiers.

Le comité directeur n’existe pratiquement plus suite à la démission du président du club, de son vice-président Habib Sayeh et des membres Mahdi Laajimi et Ahmed Gafsi.

Un comité de gestion en attendant Godot !

Le club souffre d’une grave crise administrative qui pourrait affecter ses prochaines échéances, notamment la Ligue des champions d’Afrique, dont le premier match de la phase de groupes l’opposera au club égyptien d’Al Ahly, le 29 novembre au stade de Radès.

Selon des échos à confirmer, une solution provisoire serait un comité provisoire de gestion (piloté peut être par Charfeddine lui-même), chargé de diriger les affaires jusqu’à la prochaine AG élective.

Le constat est toujours le même : si des candidats sont intéressés, ils préfèrent maintenant s’abstenir de prendre le club en main pour seulement terminer le restant du mandat du comité sortant (18 mois) et se présenter plutôt pour un nouveau mandat de 3 ans, avec peut-être un nouveau projet et des moyens conséquents.

Tout compte fait, un grand club, c’est avant le palmarès, une grande capacité à se mobiliser pour franchir les obstacles, en écartant les divisions et autres malentendus. L’Etoile et les Etoilés ont une bonne occasion pour le démontrer. Le club a déjà connu des crises de gestion et il a réussi à s’en sortir. Il y arrivera encore cette fois…

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