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En bisbilles avec le Club sfaxien, Alaeddine Marzouki intéresse d’autres grands clubs

En litige avec le Club sportif sfaxien (CSS), l’avant-centre international Alaeddine Marzouki est suspendu jusqu’à nouvel ordre pour avoir porté l’affaire à la Commission des litiges de la Fédération tunisienne de football (FTF). D’autres clubs sont déjà en ligne pour se payer ses services.

Par Hassen Mzoughi

Le Club sportif sfaxien (CSS) a suspendu son avant-centre international, Alaeddine Marzouki, jusqu’à nouvel ordre, pour avoir porté plainte, auprès de la Commission des litiges de la Fédération tunisienne de football (FTF), réclamant des impayés.

Le président de la section football du CSS, Moez Mestiri, a précisé dans une déclaration à radio Diwan FM, hier, lundi 18 novembre 2019, que «le club paiera les impayés de Marzouki et d’autres joueurs avant vendredi 22 novembre, jour prévu pour l’examen de la plainte par la Commission compétente.» «Le Club sfaxien réglera ces impayés d’ici la fin de la semaine, des recettes étant prévues les prochains jours, à l’instar de la subvention du ministère de la Jeunesse et du Sport et des rentrées du sponsoring», a-t-il assuré.

Pour Mestiri, le joueur a fauté «parce qu’il n’a pas informé, au préalable, ses dirigeants de sa démarche, cela montre qu’il ne respecte pas son club. Il continuera à s’entraîner avec le groupe… mais il est suspendu de matches et de banc jusqu’à nouvel ordre».

Marzouki conscient des conséquences de sa démarche

L’international sfaxien, dont le contrat court jusqu’à juin 2021, est conscient sans doute des conséquences possibles de sa démarche, et s’il s’était décidé à porter plainte maintenant, et à demander à résilier son contrat pour salaires et prime de rendement impayés, ce serait parce que les dirigeants ont peut-être «mal négocié» avec lui.

En tous les cas, le porte-parole du club se contente de stigmatiser le joueur qui a «osé» s’adresser à la FTF pour défendre ses droits. Il ne donne aucun détail sur les raisons qui auraient incité Marzouki à entreprendre une telle démarche contre son club, sachant d’avance qu’il allait entrer inéluctablement en conflit avec ses dirigeants.

Mais il y a probablement une bonne raison pour qu’il se décide maintenant à aller à la confrontation. Peut-être pas uniquement pour un motif d’ordre financier.

Il semble que les responsables sont très embarrassés par l’effet d’entraînement que pourrait avoir Marzouki sur d’autres joueurs dans son cas. Et par l’obligation qui serait faite au CSS, par l’organe chargé de statuer sur la plainte, de payer le joueur.

Il aurait été judicieux, pour éviter les «mauvaises surprises», de régler le problème en interne, en cherchant à bien communiquer avec Marzouki, ainsi que d’autres joueurs, sans emportement, surtout en matière d’argent; et à fournir les liquidités suffisantes, pour ne pas en venir aux «clashes» et autres conflits juridiques, car le club est tenu d’honorer ses relations contractuelles avec ses «employés».

Des clubs intéressés ?

Marzouki est pour le moment suspendu et il est placé, selon Mestiri, sur le marché dès cet hiver. Cela veut dire que le CSS est prêt à le céder.

Le profil du l’attaquant sfaxien est très intéressant car il peut jouer à n’importe quel poste de l’attaque. Rien que cette qualité est très recherchée.
Selon quelques indiscrétions, Marzouki serait dans le collimateur de deux grandes équipes tunisiennes et une troisième française.

Des sources laissent entendre que l’Espérance serait intéressée par cet attaquant buteur, étant le besoin de disposer d’un joueur compétitif pour renforcer sa ligne offensive et… prévenir un éventuel départ possible d’Anice Badri, en cette saison chargée de challenges.

L’ESS n’est pas en reste, elle qui cherche un nouveau renfort après l’arrivée de Souleymane Coulibaly, pour booster une attaque un peu juste. Faudrait-il fouiller de ce côté la raison profonde de la démarche de Marzouki, voire de sa demande à résilier son contrat ?

D’autres indiscrétions parlent de l’arrière international sfaxien, Hamza Mathlouthi, comme étant le centre d’intérêt d’une grande équipe tunisienne et une autre turque, d’autant que son contrat avec leC lub sfaxien, d’une durée de quatre ans, est sur le point d’expirer et il n’a pas reçu un préavis de prolongation. La cession de ces deux joueurs pourra rapporter gros au CSS et aplanir plusieurs difficultés. À suivre.

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