Généralement tenues top-secret –et c’est normal–, les acquisitions militaires finissent par être éventées. La discrétion de ce type de négoce n’est pas infaillible. Début janvier, par exemple, c’était le cas de l’achat par notre pays de huit véhicules blindés polyvalents auprès du géant turc BMC. Une fois encore, notre ministère de la Défense fait appel à la technologie militaire turque pour son équipement en drones…
C’est ce qu’a rapporté aujourd’hui, mercredi 22 janvier 2020, le site spécialisé sud-africain Defence Web (‘DW’), qui croit savoir qu’un autre mastodonte de l’industrie militaire turque, la société Turkish Aerospace Industries (TAI) a décroché un marché juteux auprès de la Tunisie pour ses véhicules aériens sans pilote, c’est-à-dire pour ses drones.
Initialement, d’après ‘‘DW’’, il n’y avait pour cet appel d’offres tunisien –étrangement ! – que deux soumissionnaires turcs, TAI et Baykar Makina. La même source a appris qu’en décembre dernier c’est la TAI qui a hérité de cette bonne affaire – sans qu’elle puisse connaître le montant de cette vente…
M. Ch.
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