06 Fév 2020 | 16:14 POLITIQUE, SPORT
Les joueurs ont boycotté la séance d’entraînement, aujourd’hui, jeudi 6 février 2020, non pas pour protester contre leurs impayés comme les fois précédentes mais contre l’entraîneur espagnol Juan Carlos Garrido.
Renseignements pris, les joueurs notamment cadres ne voulaient plus travailler avec lui.
Le président du club, Ridha Charfedine a rencontré hier, mercredi, le technicien espagnol, afin de discuter d’une formule de rupture à l’amiable, mais ce dernier a refusé de partir.
On le comprend bien car il tient à ce que le président du club procède d’une résiliation unilatérale, afin de toucher l’intégralité de ses émoluments qui s’élèvent, dit-on, à 2,5 millions de dinars tunisiens (MDT).
Charfeddine a par ailleurs invité Aymen Mathlouthi, l’aîné des joueurs, à son bureau, pour tenter une sortie de crise, suite à cette grève des joueurs.
Selon l’entourage du club, le président a promis de régler les impayés, mais en retour, il a insisté sur l’entière responsabilité des joueurs après les résultats désastreux en championnat.
De nombreux fans ont protesté au siège du club contre les mauvais résultats ces derniers temps, l’équipe étant distancée en championnat et risque de rater la seconde place qualificative pour la ligue des champions.
H. M.
De quel professionnalisme parle t-on en Tunisie? Des joueurs qui font la grève pour renvoyer leur entraineur, alors qu’ils oublient qu’ils sont responsables eux aussi des mauvais résultats et qu’ils doivent eux aussi degerpir car il ne font pas honneur à l’ESS
Je pense que le seul club professionnel, je dis bien le seul, en Tunisie, est sans nul doute l’EST et je pense que les supporters de l’ESS et des autres clubs tunisiens me donneront raison