Un accord a été conclu entre l’Office national de l’assainissement (Onas) et la société Tunis Bay Project Company, en vertu duquel la filiale du groupe bahreïni GFH réutilisera les eaux usées de la capitale pour l’arrosage des espaces verts du nouveau projet urbain, situé dans la banlieue nord de Tunis. Quotidiennement, 4000 m3 d’eau seront ainsi utilisés. Rien ne se perd…
Les eaux usées de la capitale, qui seront traitées dans des stations d’épuration sous exploitation de l’Onas, pourront être mises à la disposition de la Tunis Bay Project Company, dans le cadre du développement de sa nouvelle cité de la banlieue nord de Tunis, ce pôle financier, commercial, touristique et résidentiel, couvrant une surface de 523 hectares et qui est situé à une demie du centre de la capitale.
La dimension écologique de ce gigantesque projet aura une bonne part, puisque le Tunis Bay Project a prévu de grands espaces verts, des zones de loisirs et d’activités sportives en plein air, un parcours de golf 18 trous et des jardins pour les ensembles résidentiels et les immeubles abritant des bureaux. Tout cela est consommateur de volumes importants d’eau, d’où le recours à cette solution de la réutilisation des eaux usées de la capitale.
Les 4.000 m3 d’eaux usées épurées qu’utilisera le projet Tunis Bay proviendront des stations d’épuration de la région nord du Grand Tunis, notamment celle de la Charguia, dont la capacité de traitement d’eaux usées peut atteindre la moyenne de 60.000 m3/jour.
A cette fin, également, le gouvernement tunisien envisage de rénover la station de pompage qui devrait permettre de disposer plus facilement des boues de retour résultant du traitement des eaux usées.
Pour rappel, le centre urbain Tunis Bay, dont le coût d’édification est estimé à 1 milliard de dinars tunisiens (MdDT) en construction d’infrastructure et jusqu’à 7 MdDT «en capitalisation», hébergera quelque 107.000 résidents.
M. Ch.
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