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Cri d’alerte des éleveurs tunisiens : le cheptel bovin se réduit comme une peau de chagrin

Le nombre des bovins a considérablement baissé en 2019 (30.000), ce qui a poussé les éleveurs à demander de l’aide pour surmonter la crise et sauver les élevages, qui, pour beaucoup d’entre eux, représentent leur seule source de subsistance.

Le cheptel bovin en Tunisie a beaucoup diminué ces dernières années, en raison des pressions et des difficultés rencontrées par l’éleveur, qui s’est trouvé confronté au problème d’augmentation du prix des aliments pour bétail et au manque de soutien de l’État tunisien.

Situation qui a amené nombre d’éleveurs à abandonner cette activité et à renoncer à des projets d’investissement au profit d’autres secteurs. D’autres ont aussi exprimé leur mécontentement et leur insatisfaction face à la pénurie de lait et de viande rouge résultant de la diminution du cheptel, en plus de l’émergence du phénomène de contrebande qui a contribué à dépouiller davantage le capital bovin dans tout le pays.

Anis Kharbeche, vice-président de l’Union tunisienne pour l’agriculture et la pêche (Utap), explique de son côté, que ce déclin est essentiellement dû au prix élevé des aliments pour bétail et leur manque dans le marché, ainsi qu’au coût élevé d’entretien du cheptel qui grève le budget de l’éleveur.

Kharbeche ajoute également que l’éleveur subit une perte nette de 15% en raison de la différence entre le coût de production et le prix de vente sur le marché, ce qui a incité certains éleveurs à réduire le nombre de têtes.

A. M.

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