26 Mar 2020 | 15:18 A LA UNE, POLITIQUE, TRIBUNE, Tunisie
Le discours du président de la république Kaïs Saïed, à l’issue du Conseil de sécurité nationale, le 20 mars 2020, pour exposer à son peuple la pandémie du coronavirus, aux portes de la Tunisie, restera dans les annales de l’étrangeté politique.
Par Sadok Chikhaoui *
Une parabole. À la veille d’une probable attaque nucléaire, Saul Boorot, président d’un Etat de l’hémisphère sud, s’adressa solennellement à son peuple pour dire la gravité de la situation. Il prononça un discours étrange, et déconcertant en un latin parfait, ciselé comme des vers d’Horace. Saul Boorot ne sait peut-être pas, le comble pour un président, que l’usage du latin avait disparu de son pays depuis des lustres, en dehors de quelques couvents et monastères traditionnalistes.
Habitué aux lubies de leur président, le peuple crut que ce discours est annonce de la Parousie, le retour du Messie parmi les hommes pour préparer la fin des temps. S’en suivit un état d’hystérie collective comparable aux transes du Moyen Age avec danses et chants frénétiques. La méprise était d’autant plus inévitable que rien dans le ton de Saul Boorot, ni dans le caractère inspiré de son oraison ne laissait transparaître un quelconque signe de gravité.
Habitué aux lubies de son peuple, Saul Boorot prit cette liesse pour une de ces extravagances dont la plèbe est coutumière. Il poursuivit son discours, jusqu’au moment où un immense champignon bleuâtre suivi d’un déluge de feu s’abattirent la ville. L’apocalypse à la manière du ‘‘Désert des tartares’’ est là.
Vous l’avez compris, fastoche, c’est l’atmosphère de la soirée du 20 mars 2020 quand Kaïs Saïed, dans le rôle de président de la république, s’adressa à la nation pour parler de l’épidémie qui sonne aux portes.
Un peu d’histoire. Kaïs Saïed n’est pas en place depuis longtemps, et il a visiblement du mal à endosser le costume de chef d’Etat; l’exercice est d’autant plus difficile que le professeur n’a pas d’expérience politique connue.
Mais les gens avaient commencé à s’habituer, voire même rire, de son style atypique et déconnecté. L’usage, en toutes circonstances, d’un arabe ampoulé, dont il semble se délecter, surprend et amuse. Mais indulgent comme à son habitude, le brave peuple mettait ces singularités sur le compte d’un excès d’honnêteté, un surplus d’authenticité qui fait sa différence avec les AUTRES, c’est-à-dire toute cette classe politique qu’ils a vu défiler depuis 10 ans. Tous, toujours aux yeux d’un brave peuple devenu bavard et vindicatif, malhonnêtes, corrompus, malfrats, gangsters, voleurs, chenapans, mécréant, et bien d’autres choses.
Cette différence dans la forme ne pouvait être, à ses yeux, que l’expression d’une différence dans le fond, le signe d’une véritable droiture, l’incarnation de la probité et du bien absolu.
Sorti de nulle part, arrivé comme par miracle sur la scène politique d’une presque-république-bananière, le professeur sut jouer, inconsciemment ou non, de cette différence, pour accéder en peu de temps à la magistrature suprême avec un score à la Kim Yo Jong.
On se souvient des conditions rocambolesques de cette arrivée : un concurrent véreux, faux philanthrope et vrai mafieux, embastillé à la dernière minute pour des raisons demeurées obscures, sauf et sans doute pour le grand chaman de Montplaisir et ses proches vizirs. Le dénouement, in extremis, de l’affaire s’était fait dans les mêmes conditions d’opacité, sur la base de conciliabules et de combinazione qui seront connus un jour.
Entre cet homme bizarre, potentiellement vertueux et un opportuniste faussement altruiste, il n’y a pas photo. Beaucoup de gens, y compris parmi les soi-disant progressistes, avaient choisi d’éviter les risques d’une hypothétique aventure moderniste, qui cache une vraie camarilla sicilienne. Le choix du moindre mal s’imposait, d’autant plus qu’une myriade d’incompétents sont à l’affût et que le parlement est déjà pris d’assaut par les salafistes et les rétrogrades.
L’homme, austère et étrange, à l’apparence honnête et à la religiosité garantie, a séduit une large frange de la population. Son titre de professeur de droit à l’université a fait le reste. On connaît l’addiction des Tunisiens aux diplômes, qu’ils vénèrent au même titre que le Coran et la Celtia.
Les sceptiques attendaient de voir la manière dont ce président et chef suprême des armées et de la diplomatie, qui a toutes les apparences, sauf celle d’un homme Etat, allait conduire les affaires du pays. Un universitaire souligne le côté clivant de cet homme qui enseigne un droit constitutionnel assaisonné à la sauce islamique, alors qu’il n’eut jamais de Constitution en terre d’islam, à l’exception de celle promulguée en Tunisie en 1860 par Sadok Bey et qui ne fut jamais mise en œuvre
Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que Kaïs Saïed montre les limites de son «incomplétude», pour paraphraser le principe de Peter, et rester courtois.
Sa première sortie, assimilant la normalisation avec Israël à de la haute trahison avait déjà laissé subodorer un certain gout pour l’amateurisme. Se lancer dans une incantation stérile qui ne change rien à la situation, mais met sérieusement en danger un secteur économique vital d’un pays en crise est déjà une insoutenable légèreté.
Le discours du 20 mars, pour exposer à son peuple la pandémie qui vient, restera dans les annales de l’étrangeté politique.
Ce n’est pas un discours. Un discours c’est une prise de parole pour dire quelque chose à quelqu’un. Il s’agit dans le cas présent d’un soliloque dans lequel la parole devient sa propre finalité, une pure délectation formelle, l’intéressé donne l’amère impression de parler à lui-même, de s’écouter jouir de l’intonation de sa voix, de la tournure de ses phrases et l’innovation de sa voix, semblable à parole magique quasi divine adressé à un auditoire placé en situation de décor.
Il aurait pu, tout aussi bien, composer son laïus en vers, dans la bonne vieille métrique de la poésie classique arabe, en faire une «moallaqât» destiné à être accrochée sur le portail du Palais de Carthage pour les générations à venir.
Les linguistes parlent d’un signifiant sans signifié. Mais qu’est ce que parler veut dire au temps du corona ?
* Enseignant.
Bonjour
Je pense que Monsieur Kais Seid,n’a rien à avoir avec la politique,son incompétence s’est avérée flagrante,dans les affaires de l’état
Toujours vous critiquer mais dites-moi vous aurez fait quoi vous lol rien du tout juste faire la star derrière votre statut de président et oubliez pas il a récupéré un pays zarma à la déroute je vois pas comment en deux mois ils vas tous changer pourtant y’a des articles de journaux étrangers qui disent que c’est un obus dans la scène politique mondiale et dernièrement en france ils disent que c’est lui qui a empêché le deal du siècle donc bloqué les sioniste et francs-maçons oui oui chers messieurs et bloqué l invasion turque en Libye car la tunisie est conseillé non permanent à onu ok donc pour l instant en tant que tunisien de france installé en tunisie y’a 6 an je vois la différence mais en faite vous souhaitez au fond que ben ali soit encore présent pour pouvoir lui lèche les botte et participe au pillage de notre cher tounse menteur et alcoolique anonyme mdr
L’incompétence se remarque rapidement, et Saied a bénéficié d’une prolongation très bienveillante ! Libre à vous d’estimer, avec les articles de journaux étrangers que « c’est un obus de la politique mondiale ! et qu’il a bloqué à lui seul sionistes, francs-maçons et Turcs en Libye »… Il faut des imbéciles de votre espèce, importés depuis trop peu de France, pour lui accorder un sursis, semble-t-il, illimité ! Et rassurez-vous : vous êtes un alcoolique invétéré, mais plus vraiment anonyme, vous !
Merci slim bouali ,vous avec tout dits
Libre à vous d’avoir trouvé Kaës Saëd « inquiétant et étrange » dans son discours du 20 mars. Certains l’ont trouvé au contraire rassurant, clair et précis. Il a dit ce qu’il devait dire, annoncé ce qu’il devait annoncer. Libre à vous de ne pas aimer, d’autres ont aimé. Plusieurs remarques sur votre contribution : la langue arabe n’est pas le latin. C’est la langue de millions de gens qui la pratiquent quotidiennement. C’est une langue moderne reconnue et pratiquée à l’ONU. C’est une langue dans laquelle beaucoup d’intellectuels : littéraires et scientifiques, toutes sciences confondues, produisent abondamment. La Tunisie n’est pas la Parousie. C’est un pays qui vit sa vie au milieu d’un bassin méditerranéen où il occupe encore une position stratégique dont il essaie de tirer bénéfice comme il peut. Enfin, le peuple tunisien n’est pas une plèbe hystérique, vindicative, constituée de malhonnêtes, de malfrats, de corrompus etc. N’en jetez plus. Et s’il apprécie le coran et la bière Celtia, c’est finalement qu’il est tolérant au sens où l’entendait Voltaire. Ca dérange qui ? Il faut arrêter la diabolisation gratuite du président et cesser la haine de soi et la peopolisation de la politique. Il y a certainement beaucoup à redire sur les politiques du nouveau président. La polémique stérile ne servira à rien. Apportons lui des solutions, débattons.
Kais Saied « clair et précis » ??? Il va vous attaquer pour diffamation, vous verrez: vous mettez par terre toute sa stratégie de com’, et vous portez un coup mortel à sa marque de fabrique !!!
@ Zedache.
Bonjour,
« La langue arabe n’est pas le latin ».Je vous l’accorde.Il s’agit ici de l’arabe littéraire que le Président s’acharne à utiliser.Vous êtes d’accord pour dire que l’arabe littéraire n’est pas la langue maternelle des Tunisiens.Notre langue maternelle est et reste le dialecte tunisien.Vous savez sûrement que les dernières statistiques de 2018 dénombrent un million 746 mille analphabètes dans le pays.Il n’y a pas que ces analphabètes qui ne comprennent pas le Président lors de ses discours mais aussi tous les autres qui s’en plaignent.
Vous le dites si bien. « Débattons ».C’est ce que je fait.
Cordialement.
L’arabe qu’on dit « dialectal » n’est rien d’autre qu’un arabe dégradé du fait que le peuple a été privé pendant d’enseignement notamment sous la colonisation française. L’utiliser dans le quotidien pourquoi pas ? Mais il y a dérija et dérija. La première c’est celle de Abdelaziz El Araoui, Ali Daouagi, Hammouda Maali etc.. Bien que dégradée, on y retrouve les racines arabes et, au prix de quelques fautes de syntaxe, de grammaire ou de conjugaison, on y applique les règles communes. L’autre dérija, c’est la néo-darija, une langue hybride mélangeant le français — ou une autre langue étrangère — et l’arabe et que l’on rencontre de plus en plus dans la rue et dans les médias. Le lexique y est étranger, mais la grammaire et la conjugaison arabes. Cet idiome hybride est doublement criminel. Il démolit deux langues à la fois : la langue arabe et la langue étrangère qui lui est associée. Ceux qui veulent parler français, qu’ils le parlent correctement, sans l’amalgamer à l’arabe. Idem pour ceux qui parlent arabe, y compris la dérija. La langue hybride est réductrice de la pensée : comme peut-on penser correctement dans un idiome incorrect, imprécis ? Pour ce qui est du président de la République, il est dans son rôle en parlant l’arabe correct, langue nationale du pays, selon la constitution. Il est le garant de la constitution. Certains le trouvent emphatique. C’est un problème différent. A-t-on jamais entendu un responsable anglais parler le street slang, ou un président français parler l’argot ou le verlan. Ceux qui ne comprennent pas encore le président, doivent faire l’effort d’étudier l’arabe, langue nationale, officielle et constitutionnelle de la Tunisie, et l’apprendre à leurs enfants. Il y a sans doute encore trop d’analphabètes en Tunisie, mais il étaient 90% de la population à la sortie de la colonisation. Cependant un président n’est pas celui qui se met derrière son peuple pour se laisser tirer vers le bas, mais celui qui se met en tête de son peuple pour le tirer vers le haut. Respectons nous, respectons notre langue nationale et nous n’en porterons que mieux. Les médias doivent inertie la langue hybride qui n’est pas la dérija tunisienne, les ministres, les agents de l’état et les députés doivent s’astreindre à parler l’arabe correct.
Excellent commentaire. Comment ne pas être tenté de pleurer quand on entend une partie de la population, surtout parmi les journalistes,les intellectuels ou les politiques, parler une langue incompréhensible, insipide et dangereuse? Ces derniers sont inconscients du mal qu’ils portent à la culture et à l’identité tunisiennes.
Monsieur ou Madame Zadache, comprenez ceci svp, ce n’est parce que la langue arabe existe en Tunisie qu’il faut la primer sur toute les autres langues qui se parlent en Tunisie et ensuite faire de la Tunisie un pays arabe et exlusivement arabe. De même que ce n’est pas parce que des salafistes existent en Tunisie qu’il faut les primer sur toute la population et faire de la Tunisie un pays salafiste. De même ce n’est pas parce que des riches existent en Tunisie que la politique en Tunisie doit devenir une politique qui ne travaille que l’intêret du riche, qui ne prime que le riche, qui fait comme ci la Tunisie était un pays de riche et exclusivement pour gens riches. De même ce n’est pas parce que des entreprises travaillent dans le domaine de l’exportation qu’il faut donc leurs livrer toutes les récoltes agricoles en affamant le peuple, et leurs livré tous ce qu’il y’a a exporter même l’humain lui même ou l’air aussi si ça pouvait s’exporter. De même ce n’est pas parce que certains partis gagnent aux elections qu’ils doivent donc commander tout un pays sur fond idéologique communautaire en dégagent l’intêret de l’ensemble de la population et du pays. De même ce n’est pas parce qu’un homme ou une femme politique a une sympathie pour un état X qu’il doit donc aligné la Tunisie sur cet état la sans prendre en considération l’intêret du pays, de même dans la même pensée ce n’est pas parce qu’un homme ou une femme politique a une haine pour un état X qu’il doit donc engager toute la Tunisie dans une mesure de guerre déclaré a cet état X sans prendre en considération l’intêret et la sécurité de l’ensemble du pays.
Vous voyez on peut continuer comme ça; la liste est longue, très très longue.
Ce que vous devez comprendre, c’est que les idéologies sont désormais nombreuses et multiples en Tunisie, chacun veut appliquer son délire idéologique et identitaire. En oubliant que :
La Tunisie est une nation multiculturelle, multi identitaire, multi confessionnelle et multi ethnique.
La Tunisie est avant tout une civilisation qui a commencé y’a des milliers d’années, une civilisation qui a construit jusqu’a nos villes existante aujourdhui, a nos patrimoine historique, une civilisation qui fait notre image dans le monde, qui fait notre histoire au sein de l’aventure humaine, qui fait surement aussi beaucoup qu’on oublie quotidiennement.
Il faut arrêter de tirer la Tunisie comme une couverture pour soi, et juste pour soi. La Tunisie n’est pas une propriété privé, c’est un pays qui est structurellement une composition de l’ensemble, du globale que ce soit en terme de peuple tunisien dans son ensemble mais aussi dans le temps, donc dans l’histoire et ceci depuis le début de son commencement en Tunisie, c’est a dire Carthage.
Donc arrêtons svp d’essayer chacun d’appliquer sa vision contre et au dépend de tout le monde, arrêtons aussi de défendre que ses propres intêrets contre et au dépend de tout le monde.
Il faut sortir de l’individualisme et du communautarisme, qui détruisent des pays voir des régions du monde, c’est comme ça que s’effondre les civilisation, c’est quand une poignée de gens ou une seule personne commence a appliquer sa vision qui ne va pas dans le sens de l’intêret et de la vision en général de tout un peuple, c’est quand des gens conduisent leurs pensée, et leurs intrêrets, et leurs regard unique du monde, en ne prenant pas compte des autres, en balayant sur leurs passage, en dégagent, en écrasant, en blessant, et finalement en détruisant et en tuant.
La Tunisie doit être conduite comme un avion qui necessite l’équilibre et le guidage de tous les composantes et la connaissance de tous les instruments pour garder l’avion stable dans l’air et ne pas se cracher pour cause de voltige ou pour cause de pic ou pour cause de desactivation d’une composante ou de l’oublie ou l’exclusion d’une autre.
Prenez en compte tout la Tunisie sur l’ensemble de ses besoins et de ce qui la compose, et ça ira bien pour tout le monde.
La langue arabe est une sorte de latin encore tenu en vie à bout de bras. Oui, il y a encore des millions de personnes qui la parlent et la pratiquent, jusqu’au seine de l’ONU, vous vous rendez compte ?! Mais pour s’adresser à la plèbe tunisienne, et s’en faire comprendre, il vaut mieux recourir au dialecte, qui n’est pas plus mal, il s’en faut ! KS ne se comporte pas en Président de tous les Tunisiens, puisqu’il met entre parenthèses les millions de personnes qui ne comprennent goutte à ce qu’il déclame, au moment-même où il cherche à les persuader de la justesse de ses choix : comment appelle-t-on cette maldonne, en termes de com’ ???
@Zedache
La langue arabe est certes une des langues de travail des Nations Unies au même titre que l’anglais, l’espagnol, le russe, le russe et d’autres. Mais il y’a une différence de taille. L’anglais, l’espagnol ou le français utilisés sont à quelque chose près celle que parlent et écrivent les gens au quotidien
Article délectable! En effet: que veut dire “parler” en temps de Corona? Pour ne rien dire de sûrcoit … et dans une langue étrangère et inintelligible. Nous sommes en pleine fiction.
Notre Président aurait du parler en Tamazight (Berbère) pour se reconnecter à ses origines et aux origines de son peuple!!
Quel Tamazight doit-il parler ? Celui des Chleuh et des Rifains du Maroc, des Touareg, Mozabites, Sanhadji, Chenoui, Kabyles, Chaouis d’Algérie ? Sans parler des idiomes de Jebel Nafouza en Libye et des Touaregs du Niger. Hélas, il n’existe pas une langue Tamazight unifiée. Il faudrait encore du temps pour l’unifier et en faire une langue opérationnelle, scolaire et administrative. Il n’y a pas non d’alphabet consensuel reconnu par tous. Les Kabyles veulent l’écrire en caractères latins, les Touareg en Tifinagh, les Mozabites et une grande partie des Chaouis en caractères arabes — qui sont, il est vrai, les plus proches de la prononciation tamazigh. D’ailleurs, les documents de la la grande et riche bibliothèque islamique des Mozabites est en caractères arabes. Le Tamazight n’a jamais été une langue écrite. Les rares documents écrits dont nous disposons sont des transcriptions tardives de l’oral. Il faut espérer que les travaux en cours sur l’oral et le choix définitif d’un caractère de transcription aboutiront à faire vivre le Tamazight. Mais, il faut sans doute encore beaucoup, beaucoup de temps. La langue française décrétée langue officielle de l’état et de l’administration par Francois 1er en 1500, a mis au moins trois siècles pour trouver sa voie et prendre la forme (évolutive) que nous lui connaissons aujourd’hui.
Entre un mafieux qui sait gerer les ‘affaires’, et un Kais Said perdu qui nous saoule avec son arabe tellement lourd et anachronique, j’obterai de mon coté M. Sadok, pour le sicilien.
Je suis désolé mais un président français il parle en français soutenu nan???? Donc notre président en arabe littéraire c’est le protocole messieurs le pro karoui le traite mdr donne des millions à un sioniste pour pas gagner à la fin franchement la honte wallah a sa place je changerai de vie je mettrai même une perruque lol
@slim
Nous on est pas arabe, c’est quand meme delirant de voir encore des gens se rattacher a cette identité decretée.
Ni arabe ni musulman bientot inshallah.
KS, grand gagnant d’un concours de circonstances.
J’ai pris beaucoup de plaisir à vous lire, il est en effet rare de trouver dans la production de nos littérateurs des incursions aussi courageuses et justes dans l’art de portraiturer psychologiquement un homme « politique ».. L’angle d’attaque et la justesse du ton de votre écrit me rappellent le texte prémonitoire de l’écrivain tunisien Ali Mosbah, intitulé « La guerre des criquets » que j’ai eu le bonheur de traduire et que mon ami Ridha Kéfi a publié avec enthousiasme dans Kapitalis. Dans ce véritable morceau de bravoure Ali Mosbah a campé magistralement, dix ans plus tôt, un personnage qui pourrait ressembler » étrangement » au scribe de Carthage.
Je vous invite a le lire
Taper – La guerre des criquets Ali Mosbah kapitalis
Totalement d accord avec slim et zedache,c est un article critiqué pour critiqué qui ne contribue a rien a l avencement de notre nation totalement contre productif, si on les écoute tous ce que fait notre président est mauvais! Mais jusqu’à maintenant il gère très bien la situation , ici on s’en sort mieux qu’en Europe elhamdoulilleh ! Et faisont revivre cette langue magnifique qui est l arabe littéraire, car tous les gouvernement précédent l on bien trop négliger et on voit le résultats, vu les commentaire ridicule et surtout de la part d un enseignant c est vraiment choquant !!!!
Qu’il donne des court d arabe littéraire gratuit ! Au moin il ne perdra pas son temps a écrire des feuilles de choux !!!
C’est vrai qu’on attendait beaucoup de Kais Said, a différentes chronologie de temps on s’est mis a y croire, et non pas on attendait quelque chose du personnage lui même au fond que ce soit kais said ou nabil karoui mais plutot de la fonction présidentielle. On a tous cru que les dernières elections allaient nous apporter un président et nous débarasser du parlement, sauf que ça ne s’est pas fait.
Est ce que c’est du a Kais Said ? est ce que la Tunisie sous Nabil Karoui aurait été sous gouvernance présidentielle ? Sommes nous sous gouvernance présidentielle aussi sans le savoir ? Car l’agglomérat délinquante et criminelle constitué par ennahdha mixé a la classe politique véreuse et toxique a l’air quand même de s’atténuer dans son pouvoir de nuisance et de destruction, on sait pas si elle arrive naturellement a sa fin, ou si c’est le réveil du peuple, ou si c’est la conjoncture mondiale qui change, ou si c’est kais said, ou bien si c’est tout ça en même temps.
En tout cas, y’a encore pas mal de bordel dans se pays, y’a encore pas mal de potentiel de destruction venant du noyau criminel qui n’a pas encore été éradiqué, qui est encore la sous composition et ramification étendue qui touche dans tout le système et les fondation du pays, néanmoins c’est mieux, on avance, moi j’ai l’impression qu’on avance, le bilan n’est pas mauvais. Ce qui me fait chier maintenant le plus c’est que la Tunisie est un pays qui ne bosse pas ses intêrets sur le plan international, clairement nous somme une colonie de merde, les gars faut pas se mentir sérieusement la79i9a mta3 rabi dites nous la vérité nous somme une colonie de merde ézab, ti chkoun mouch fibélou, c’est un secret de polichinelle, to7kom fina washington w tfalés fina eb armement de merde ma yosla7 el chay, armement de seconde generation, w ma tkhalinéch on avance, w ma tkhalinéch nwaliw partenaire de la Russie et de la Chine, w to7kom fina Bruxelle (union europeenne) ifa9rou fina wijaw3ou fina, w to7kom fina torkia, w yo7kmou fina les pays du golfe, w zid kamél fou9 zabbourom édhouma lkol yo7kmou fina nos propres mafieux et homme d’affaires crapuleux qui sévissent partout dans le pays, et clairement c’est un ennemi sérieux, nos mafieux et nos corrompus sont peut être même respensable de 80% de la destruction de la Tunisie, moi je vous le dis, je commence a croire que l’occident et la nation arabe ne sont pas vraiment la cause du problème, je pense sérieusement que la cause du problème ce sont nos propres ennemis ici en Tunisie, nos mafias établis a l’UTICA et l’UTAP, nos contrebandiers, nos harraba, nos spéculateurs, nos hommes et femmes politiques corrompus et psychopathes qui sévissent dans les ministères et les administrations du pays. Je pense que la destruction est due a un ennemi interne, cet ennemi se trouve chez nous, ce sont des tunisiens, et Kais Said et Fakhfakh s’ils sont du coté du peuple tunisien doivent mener une guerre contre ces ennemis de la Tunisie qui se trouve être des tunisiens et qui sont en Tunisie qui ont pris des postes clés en Tunisie et qui bloquent le peuple tunisien dans une situation de crise, ces gens sont corrompus et vendus au diable, et ils utilisent la Tunisie comme moyen de s’enrichir, de se remplire les poches de milliards et de milliards de dinars pendant que le peuple crévent et que le pays empreinte a l’FMI et je sais pas où. Ces gens doivent être combattu et délogés de la où il sont, et trainés ensuite devant les tribunaux.
J’ai adoré la phrase : » Les Tunisiens vénèrent les diplômes , au même titre que le Coran et la Celtia »
J’allais l’écrire! Cette article est un pur bonheur tant l’écriture et le phrasé y sont beaux.
Continuez Monsieur le président..Les chiens aboient et la caravane passe…
@abdeslam
Vous etes tellement nombreux a sortir cette phrase c’est a se demander si elle vous rend intelligent. Pourquoi vous ne donnez pas plutot des arguments?
L éloquence est l arme parfaite des sophistes!gare à qui s y laisse prendre!
Et comme djah,contre des effluves chargées,il reverse l équivalent en production acoustique,l entrechoquement des pièces de monnaie! Ainsi va le monde,ou le théâtre des ombres occupe le domaine de la réalité,et ou la fantasmagorie compense l inconsistance ,pour le bonheur dérisoire du peuple..
Article magnifique! Merci à son auteur pour la qualité de ce texte.
Excellent article à tous points de vue: le contenu, la la langue, le style, les métaphores et les refeferences. Je souscris. J ai lu avec plaisir.
La langue française,est d’origine latine.La langue allemande est d’origine germanique.Et le dialecte tunisien est d’origine arabo-berbère.A ceux que cela choque l’origine berbère,je leur rappelle certains faits historiques:
En 698 à la tête d’une armée de 140.000 hommes,les Arabes ont colonisé la Tunisie.( je ne m’étendrai pas sur le reste…)Et à ceux que cela ne plait pas je leur rappelle le proverbe tunisien: »Ne renie ses origines que le chien »et l’arabité n’a rien à voir avec Allah ou l’islam.
En 1881 La France colonise la Tunisie,et autant que je sache,l’arabe continue d’être enseigné: Sadiki,Alaoui et la Zitouna et tout cela à côté du français,cette langue vivante qui a ouvert de nouveaux horizons à beaucoup…
Je reviens à ce chiffre astronomique de l’Institut des Statistiques de 2018,Ils sont un million 746 mille analphabètes dans le pays,j’ai dit qu’ils ne comprennent rien à l’arabe littéraire de M. Essaïed.Apparemment cela n’intéresse personne et aucun n’a avancé une idée positive.Et c’est exactement ce qui fait entre autres le malheur du pays.
le colonialisme gauchisant la langue arabe est un mythe qui a la peau dure.Non par défense du colonialisme, mais parce que c’est une contrevérité.L’arabisation du Maghreb n’a commencé qu’au 13eme siecle après l’arrivée des Banu-Hilal. Les premiers conquérent arabes arrivés aux debut des conquêtes étaient fort peu nombreux (moins de 1000 semble-t-il). Les troupes parties guerroyer en ‘Espagne ne comprenaient pas l’arabe dans leur très grande majorité, y compris leur chef Tarek Ibn Ziad. Sa fameuse Khotba est un faux avéré, une propagande de guerre
A l’arrivée des Hilaliens les gens parlaient berbère dans les campagnes, t les élites citadines étaient, quant à elles, fortement romanisés et s’exprimaient en latin.
Ceux qui maitisaient l’arabe étaient très souvent des immigrés venus du Maroc ou du Yemen, regroupés dans des zaouias. Les plus savants étaient à la Zeitouna et gravitaient autour du Bey comme muftis ou uléma, et formèrent les Baldiyya qui vivaient des revenus de terres octroyées par le Bey, t les actuels Lasram, Meddeb, Djait, Ennayfer, Sfar, Loukil et bien d’autres,
@Sadok, tant que les tunisiens ne vont pas comprendre leurs histoire, et ne vont pas intégré la totalité de leurs identité dont une grande partie est délaissé par choix et par connerie et surtout par alignement politique et soumission a nos oppresseurs. Tant que le tunisien n’est pas connecté a sa racine antique, il ne sera jamais un citoyen ancré dans son pays, il sera toujours un citoyen identitairement en crise, et surtout identitairement et culturellement volatile !
Et tant que l’identité tunisienne est soumise un ordre d’être volatile et incomplète la Tunisie ne sera jamais une puissance, y’aura toujours un blocage dans les rouages du pays car le système sera toujours manipulé et soumis vu que le tunisien et l’état tunisien en lui même (exemple Kais Said parlant arabe littéraire et aligné sur la nation arabe corrompu) ne sont pas identitairement complet et saint.
Le colonialisme n’a pas seulement « gauchi » la langue arabe en Tunisie. Il a tenté de l’écraser. Ce n’est pas un mythe. C’est une réalité. Il ne l’a pas enseignée et refusé qu’elle se développe. Sans la pugnacité et la résistance de la population tunisienne à sa politique d’assimilation, il serait sans doute parvenu à l’effacer du paysage. C’était son objectif au demeurant. Passons sur les autres approximations de votre contribution : il est inutile de succomber aux controverses à partir d’une historiographie pré-coloniale, préparant la colonisation, et qui demande largement a être re-visitée. C’est en cours. Les Romains, qui ont détruit Carthage et stérilisé son sol, ont colonisé le pays selon un modèle qui sera repris plus tard, bien plus tard par le protectorat français, devenu colonisation de fait avec l’octroi des meilleures terres agricoles à des européens, italiens essentiellement, admis rapidement à la naturalisation française. Il y avait le peuple (les indigènes) dépossédé de ses terres et repoussé progressivement vers l’arrière pays, et les colons, véritables maîtres du pays. Détail important de cette première phase de l’histoire coloniale : les berbères christianisés qui avaient adopté en majorité le donatisme (évêque Donat) et s’adonnaient à une culture anti-colonialiste et anti-romaine, furent déclarés hérétiques, pourchassés et persécutés dans leur propre pays par l’Eglise de Rome et son évêque sur place, un certain … Saint Augustin. Déjà. C’est vrai que l’élite était partiellement romanisée et qu’elle parlait latin, comme plus tard, sous le nom des « évolués », une partie de l’élite post-protectorat acceptera d’être francisée et parlera français. C’est l’essence même de toute colonisation que de déposséder le peuple de sa langue et de sa culture. Exemple l’Inde, qui a aujourd’hui des dizaines de langues locales et régionales vivantes, mais qui continue à utiliser l’anglais comme langue nationale !. Il ne vous échappera pas que l’élite n’est pas le peuple et qu’une autre partie de l’élite refusera la francisation. Sous le protectorat français commencé en 1881, cette élite nationale ou nationaliste combattra ceux qui se faisaient appeler les « prépondérants », un groupe d’européens qui tenaient en main le pouvoir par l’intermédiaire d’un Résident général, donnant les deux Destours – l’ancien et le néo. Fort heureusement pour la Tunisie, son peuple, sa langue et sa culture, l’état des beys a atténué quelque peu la domination des « prépondérants » en se constituant en tampon entre eux et la population tunisienne et en préservant quelques institutions fondamentales, dont la justice et les établissements scolaires existants d’avant le protectorat. Mais la grande majorité des Tunisiens ne les fréquentant pas, faute de moyens, le fléau de l’analphabétisme s’est abattu sur le pays. Depuis l’indépendance en 1956, les Tunisiens s’emploient à récupérer ce marqueur identitaire essentiel qu’est la langue arabe. Leur dessein continue à être contrarié par les néo-acculturés de la francophonie, qui veulent imposer une langue hybride franco-arabe à travers les média notamment. Cette fausse « dérija », puisant dans le lexique français et conjuguant avec des règles arabes, n’était pas connue des générations des aînés : les dirigeants de l’indépendance : Bourguiba, Bahi Ladgham, Mongi Slim, Taëb M’Hri, Azzouz Rebai, Ahmed Tlili, Farhat Hached, Hédi Chaker, Habib Achour, Mohammed M’Zali, Ahmed Mestiri, Ahmed Ben Salah, Béji Caid Essebsi, Laatiri, et j’en oublie autant, dans la diversité de leur formation, parlaient un excellent arabe, en même temps qu’un excellent français, et, pour certains, bien d’autres langues en plus, sans jamais développer aucun complexe à l’égard de la langue nationale. Il a fallu attendre trois générations et la dégénérescence de notre institution scolaire et universitaire pour voir apparaître et se développer ces pousses vénéneuses de la lange hybride, au risque comme disait Thomas Gresham de l’économie monétaire, que « la mauvaise monnaie chasse la bonne ». Le devoir du président Kaës Saëd, en tant que gardien de la constitution, est d’y mettre un coup d’arrêt, le plus vite sera le mieux. En s’astreignant à parler un arabe correct et en imposant, par la loi s’il le faut, que le franco-arabe hideux et insipide soit banni des média et de toutes les institutions de l’état, en particulier de l’Assemblée nationale. Que les gens parlent français, anglais, espagnol, italien, russe, allemand, c’est très bien et c’est même souhaitable. Que la langue de tous les jours soit farcie d’expressions étrangères devient intolérable. Ce n’est pas un service à rendre à notre peuple. Les Tunisiens sont ouverts, ils ne sont pas dogmatiques et comprennent fort bien que leur culture est essentielle pour qu’ils définissent leur place dans l’immense cosmos, comme le stipulaient les philosophes grecs. Au lieu de se hérisser à chaque fois que l’on parle de promouvoir l’arabe, la jeune élite devrait relever ses manches pour participer à son développement dans tous les domaines du savoir. C’est exaltant.
@ zedache.
Bonjour,
En 698 la Tunisie fut colonisée par les Arabes,dont je maîtrise la langue.
En 1881 la Tunisie fut colonisée par les Français,dont je maîtrise la langue.
Je suis Berbère,et en tant que tel il m’est égal que le colonisateur soit Arabe ou Français.Un colonisateur reste un colonisateur.
La langue que je parle est celle que les gens comprennent.
Ceux qui s’en prennent aux « néos acculturés de la francophonie » ne doivent pas perdre de vue les « néos acculturés de l’arabité »
Cordialement.
@Justinia
C’est parfait chère Mme ou cher Monsieur, vous êtes le profil type du tunisien moyen. Ethniquement berbère, linguistiquement arabophone et maîtrisant une langue étrangère. Pour ma part, j’ai toujours parlé arabe avec mes parents et mes quatre grands-parents. Comme ils n’avaient pas été à l’école — ils étaient de la génération des exclus de l’école par l’occupant français — je me dis que pour parler aussi bien l’arabe, cette culture a bien profondément imprégné la société tunisienne. Au delà des rappels lassants de passés fantasmé. Alors cessons de regarder dans le rétroviseur, tournons nous vers l’avenir et servons la Tunisie en accomplissant les voeux de la génération de l’indépendance, les aînés, tel qu’inscrit dans la constitution de 1959, repris par celle de 2014: vive la République tunisienne, indépendante et démocratique, arabe et musulmane, ouverte sur le monde.
@ Zedache,
Vive la République tunisienne,indépendante et démocratique,berbère,arabophone,ouverte sur le monde.
@justinia
Cela me va aussi.
Vive la République tunisienne, indépendante et démocratique, berbère et ouverte sur le monde.
Revenons à nos origines!!
Un Tunisien Berberophone
@zedache
Dites moi, sur les 13 siecles avant les francais, les arabes et les turques t’avaient aussi exclu de l’ecole? Ou plus simplement, est ce qu’ils ont fait une ecole pour pouvoir t’en esclure?
Moi mon grand pere a etudé a l’ecole francaise, l’un des premiers a avoir le bac en tunisie. Il ne m’a jamais parlé de ces exclusions.
Et ce que vous appelez la langue arabe avec vos grands parents, c’est du dialecte tunisien. Les arabes n’y comprennent rien a votre dialecte.
@Mohammed
Ne confondez pas la langue — un ensemble de mots structurés selon des règles précises qui s’appellent la grammaire, la syntaxe et la conjugaison — et le ou les accents avec lesquels on pratique cette langue. L’accent français du sud de la France est très différent des accents du nord de la France : l’accent Ch’ti de Roubaix n’est pas le même que celui du Périgord, de Marseille ou du Tarn, sans parler des accents lorrain et alsacien. Les registres lexicaux de la langue parlée sont aussi légèrement différents. Pourtant la langue est globalement la même lorsqu’elle est couchée par écrit avec un minimum de respect des règles et de la philologie. Il en est de même de l’arabe. Un Egyptien est en définitive compris par un Libanais, qui comprend aussi le Tunisien, l’Algérien et le Marocain. Ils pratiquent tous la même langue avec des petites variantes lexicales et des accents différents. Même chose pour les Britanniques : l’Ecossais n’a pas le même accent que l’Ecossais et que le Gallois. En plus, selon que l’ont est diplômé d’Oxford ou de Cambridge l’accent diffère. Idem encore pour les Américains et je peux continuer avec les Australiens et les Néo-Zélandais. Petite différence cependant : du fait que l’anglais dans ces pays a été étudié à l’écrit dans les écoles, il est plus ressemblant d’un pays à l’autre. Dans nos pays l’arabe a été pendant longtemps ignoré voire persécuté par l’occupent français, mais on arrivera en fin de compte grâce à l’école publique à l’améliorer pour atteindre à cette lange standard du quotidien pratiquée dans les quatre coins du pays de la même manière, ce qui est déjà largement le cas aujourd’hui.
NB : Votre grand-père, dont j’ignore l’âge, a de la chance d’avoir pu accéder à l’école française. Jusqu’à la fin des années 1950, elle était réservée aux « prépondérants » français et à quelque privilégiés Tunisiens. Il y avait d’ailleurs très peu d’établissements français dans le pays. C’était très sélectif. A partir de 1956, c’est l’école publique tunisienne qui a pris le relais. Il y avait alors quelques grands lycées seulement dans les grandes villes. La plupart des zones rurales étaient dépourvues d’établissements scolaires même du primaire. C’est donc à partir de l’indépendance que l’enseignement a commencé a être généralisé et que les autorités ont ordonné la construction au moins d’un lycée par gouvernorat. En outre, en 1956, la Tunisie ne disposait d’aucun établissement d’enseignement supérieur, à part un « ‘école de droit » à capacité réduite. Replongez vous dans l’histoire de l’école sous la colonisation française et vous comprendrez que la majorité écrasante des indigènes en était exclus de droit sinon de fait.
Bonjour
Une étrangeté qui n’a d’égal que l’étrangeté de cet article. C’est faux, l’article est bien écrit et intéressant. Difficile à lire par moment tout de même.
KS n’est tout simplement pas un politicien. C’est une évidence qui devrait sauter aux yeux. Mais voilà, cet aspect chez un secrétaire d’état auprès de l’un de nos quelques ministères ne ferait de mal à personne.
Pour un président c’est quand même embarassant. Avec cette pandémie du coronavirus ce n’est plus embarassant. C’est hyper inquiétant. Il faut un vrai pilote dans l’avion au lieu d’un académicien qui admire sa prose que personne ne comprend.
Je trouve – et pour très longtemps encore probablement – l’ascension et l’accès au pouvoir de ce type comme une manifestation typique d’une hallucination collective massive.
Je ne pense pas qu’il soit fait pour ce job et j’espère qu’on n’en paiera pas le prix fort en l’apprenant.