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Tunisie : L’assemblée infestée par des extrémistes

Amine Missaoui déversant sa colère et sa haine sous le regard de son mentor Seifeddine Makhlouf.

La coalition la coalition Al-Karama, excroissance et satellite d’Ennahdha, sa voix non autorisée, car excessive et politiquement incorrecte, n’a pas fini de se démasquer et de prouver son extrémisme politique et sa culture absolutiste et totalitaire, irriguée par le dogmatisme religieux.

Par Imed Bahri

Seifeddine Makhlouf, le chef de cette coalition, surnommé à juste titre «l’avocat des terroristes», dont les interventions à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) comme dans les médias sont des morceaux d’anthologie par leurs excès de langage et leurs dérapages non-contrôlés, est en train de faire des émules parmi ses «frères musulmans», tout aussi bornés et dogmatiques que lui, portés sur la violence et pleins de haine pour tout ce qui est différent ou en opposition avec leur idéologie islamiste intolérante et fermée à toute expression libre.

«Avant de parler d’Al-Karama, on doit avoir fait ses ablutions»

Hier, vendredi 15 mai 2020, c’est un autre député Al-Karama, un illustre inconnu dont la place n’est sans doute pas sous la coupole du Bardo, mais dans l’un des maquis d’Allah en Afghanistan, en Syrie ou en Libye, a cru devoir faire parler de lui, pour la première fois, et de quelle stupide manière !

Il s’agit d’Amine Missaoui, élu aux dernières législatives sur une liste Al-Karama, à Sidi Bouzid, qui, en réponse à son collègue Fayçal Tebini (Voix des agriculteurs), se disant solidaire avec Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), cible de choix des attaques menées par les députés islamistes d’Ennahdha et d’Al-Karama, lui lança, sans aucun humour (il en est incapable) mais avec la stupidité qui a toujours caractérisé ses «frères islamistes» : «Avant de parler d’Al-Karama, on doit avoir fait ses ablutions» (sic !).

Voilà donc qu’après la sacralité du Coran et de l’islam, au nom de laquelle certains juges à la solde d’Ennahdha sont en train de poursuivre des citoyens ayant juste utilisé leur liberté de croyance et d’expression, on en arrive, cahin-caha, à la sacralité des… islamistes : ces faux-culs qui utilisent la religion à des fins politiques et la démocratie comme un moyen pour arriver au pouvoir et, ensuite, le monopoliser et le confisquer.

Au fond de chaque islamiste sommeille un Ben Laden en puissance

L’islam politique a toujours échoué, et partout où il a été au pouvoir, car, outre l’incompétence crasse de ses dirigeants, irrigués de commentaires religieux mais sans aucune expérience en matière de gestion des affaires publiques, il est incapable, en tant qu’idéologie et en tant que mouvement politique, d’intégrer la culture démocratique, car il reste totalement imperméable aux principes du droit et de la liberté.

D’ailleurs, les dirigeants islamistes ont du mal à ne pas faire tomber le masque de la tromperie et de l’hypocrisie pour se montrer, très vite, sous leur vrai visage et prouver leur dogmatisme et leur intolérance. Il suffit juste de leur tendre le micro pour les voir se transformer, en deux temps trois mouvements… en Ben Laden et Al-Zawahri potentiels. Car, au fond, et au-delà des mensonges et des déguisements, ce sont tous, au fond, des extrémistes capables de se transformer, en un claquement de doigt, en de véritables terroristes, car c’est leur vocation principale. Leur vérité que l’électeur tunisien doit apprendre à débusquer et, surtout, en tirer les conséquences

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