16 Juin 2020 | 14:15 A LA UNE, POLITIQUE, TRIBUNE, Tunisie
Les Tunisiens, comme si on les y obligeait, se positionnent en masse, dans ce duel en cours opposant Ennahdha et le Parti destourien libre (PDL), et rien ne laisse prédire une lueur de lucidité, qui puisse éventuellement nous épargner ces interminables scènes de ménage parlementaires, aussi théâtrales que grotesques.
Par Dr Monem Lachkam *
Il est presque certain, vu la tournure des débats, et les résultats des sondages, que cette hostilité mutuelle va aller crescendo jusqu’aux élections de 2024, et après tout, puisque ça rapporte en termes de popularité dans les sondages pourquoi s’en priver ? Mais est ce vraiment une fatalité ? Ces deux partis au passé douteux, et au futur nébuleux et sans perspective, se sont quasiment partagé les Tunisiens, sans bilan et sans programme. Ils tiennent en haleine tout un pays, en usant, des années durant, de formules galvaudées sur l’identité islamique en danger pour l’un, et sur la menace constituée par les Frères musulmans terroristes pour l’autre.
Les Tunisiens suivent comme des moutons de Panurge, et ça n’a rien de surprenant, mais voilà que la soi-disant élite s’y met à son tour, et c’est ce qui fait craindre la pérennisation de ce spectacle stérile.
Mais que deviendrait ces deux partis sans leurs fonds de commerce scabreux mais vendeurs ? Que deviendrait le PDL s’il n’y avait pas Ennahdha, et que deviendrait Ennahdha s’il n’y avait pas le PDL ?
Le PDL sans Ennahdha deviendrait un parti qui puise sa légitimité dans un passé proche abhorré et exécré par le peuple, et trouve ses origines dans un parti, le RCD, qui a spolié, paupérisé, emprisonné et torturé les Tunisiens. Sa charismatique présidente est celle-là même qui ardait de servilité à l’ancien régime, qui faisait dans la délation acharnée contre ses collègues avocats, et qui faisait des mains et des pieds pour se rapprocher du cercle du pouvoir, ou de son idole de toujours, Zine El-Abidine Ben Ali. Elle s’approprie Bourguiba, alors qu’elle a soutenu inconditionnellement le tombeur de ce dernier jusqu’en 2011, et c’est normal, elle n’en avait que faire d’un combattant suprême, que son Zaba voulait effacer de la mémoire nationale.
Quel aura été son programme pour ce pays, s’il n’y avait pas cette volonté d’éliminer Ennahdha et ses acolytes de la scène politique, et que restera de son actuel discours, si on lui enlève cette pénible rengaine de la haine des islamistes et assimilés, perpétuellement réchauffée et servie, et qui commence à sentir le roussi.
Est-ce que son électorat, qui progresse par ailleurs, même parmi cette pseudo-élite, a été séduit par son programme économique révolutionnaire chiffré, ou par son volet social qui va rassurer et stabiliser le pays, ou peut-être encore par son projet de réforme du système éducatif, de la santé, et de la culture ? Oh que non, la Moussi, on lui enlève Ennahdha, il ne lui reste que sa grande gueule et beaucoup de superflu.
Qu’en sera-t-il d’Ennahdha alors, sans les attaques passionnées et passionnelles de ses détracteurs, et sans la prose assassine de la vénérable maîtresse du temple PDL ?
Le parti islamiste, au pouvoir depuis 2011, a brillé par son incompétence, son népotisme, ses bavures, et ses promesses électorales mensongères. Personne n’a oublié la «Troïka», la coalition qu’elle a conduite entre janvier 2021 et janvier 2014, et l’allongement interminable et indéfendable de la durée de la constituante (elle devait rendre sa copie au bout d’une année, et elle est restée en place jusqu’en janvier 2015). On avait l’impression qu’ils pensaient avoir un mandat sans délai, et qu’ils avaient bien l’intention d’en profiter indéfiniment, et on en a même frôlé la catastrophe.
Personne n’a oublié l’affaire Baghdadi Mahmoudi, et sa lettre adressée à l’ancien président par intérim Moncef Marzouki le suppliant d’intervenir, car Ennahdha le faisait chanter. Selon certaines sources, il avait le choix entre donner les codes chiffrés de ses comptes en devises, ou être remis à ses bourreaux, et il a très cher payé son refus. Marzouki a d’ailleurs perdu lui-même, dans cette affaire, toute crédibilité, en ne démissionnant pas, et en acceptant de facto de devenir la marionnette d’Ennahdha.
Personne n’a oublié l’inondation irraisonnée de la fonction publique par un nombre écrasant de fonctionnaires, sans avoir réalisé de réforme génératrice d’emplois, et sans vision concrète de l’incitation à l’investissement. Contracter des prêts, et supplier les pays donateurs étaient tout ce qu’ils avaient comme plan d’action, et si seulement ils le faisaient bien, et le tout assorti d’une promesse électorale tablant sur la création de 500.000 emplois.
Personne n’a oublié que pendant les années Ennahdha, la corruption, la fraude, et le blanchiment d’argent sont devenus une institution. Et pourquoi s’étonner, puisqu’en public, le cheikh Rached Ghannouchi s’attablait avec Chafik Jarraya, le symbole même de la corruption et de la contrebande, et banalise ainsi à souhait le banditisme dans les affaires.
Et malgré tout cela, Ennahdha continue à être le premier parti tunisien. Ses détracteurs mettent cela sur le compte de la naïveté, de l’inculture, de la manipulabilité et de l’opportunisme des Tunisiens. C’est peut être vrai, mais les Tunisiens n’ont pas moins de vertus que leur élite, et au vu de l’exemplarité dans la citoyenneté que nos médias prônent, comment espérer mieux ?
Le problème c’est qu’en supposant que ce soit vrai, ce phénomène devrait profiter aux deux protagonistes, et à tous les autres, et il ne devrait donc pas être significativement déterminant dans l’orientation de l’opinion, et n’expliquerait donc pas à lui seul ce suivisme passif.
Par ailleurs, mettre tout sur le compte du QI du citoyen, pour se dédouaner, paraît très léger, et un tant soit peu irresponsable. Et si on avait tout bêtement tout faut, avec nos discours et nos compagnes électorales hystériques, et notre argumentation qui tient plus des cris de guerre, que de la communication encadrée et planifiée. Et si on avait avec notre émotivité exagérée, et notre agressivité excessive, crispé les indécis, en les blessant sans le savoir. Il n’est pas rare qu’en s’attaquant à Ennahdha, on glisse imperceptiblement dans la critique de l’islam, ce qui est tout à fait permis, mais pas dans le même contexte, si on ne veut pas donner l’impression de rejeter les fondements même de la culture de la majorité des Tunisiens.
Les attaques haineuses concentrées sur l’identité, et la référence de ce parti à l’islam, plutôt que sur son échec cuisant dans la gestion du pays sont contre-productifs, et lui donnent des voix, plutôt que de lui en enlever. Les attaques contre Ennahdha tiennent plus de l’aigreur, que du débat politique rationnel.
Cette vitriole distillée et relayée sur les chaînes télé, les radios, les journaux, et reprise à toutes les sauces, transforment les Nahdhaouis en victimes. Les attaquer sur leur bilan, avertirait les indécis sur la catastrophe en perspective, en leur permettant de rester au pouvoir. La haine brute et sans modération, affichée à tout bout de champs, leur donne des voix. Ceux qui se crispent en se sentant menacés dans leur identité, et dans leur religion, ne sont pas négligeables.
Qu’est ce qui serait plus rentable, est-ce le fait de démontrer aux Tunisiens qu’Ennahdha n’a rien à voir avec l’islam, qu’avec ses nominations partisanes, elle transgresse l’un des plus importants des fondements de notre religion qui n’est autre que la justice, que les dons exhibés et médiatisés vont à l’encontre de l’esprit de l’islam, que le gaspillage de l’argent d’un peuple qui peine à joindre les deux bouts est absolument impardonnable, ou de répéter bêtement et comme un aliéné : frère musulman, obscurantiste, terroriste… Ceci est bien entendu valable pour tous les discours politiques dans ce pays.
L’agressivité et la haine de la gauche et contre elle, de la droite et contre elle, des indépendants et contre eux, sauf ceux qui font tellement bizarre parmi ce beau monde à l’affût du ridicule buzz à trois balles, qu’on a tendance à traiter d’utopiques, d’hypocrites, ou même de vendus. Il n’y aurait pas eu cette haine et ce mépris des électeurs d’Ennahdha par le PDL et autres pseudo-moderniste, ce parti serait dans l’opposition, et avec un nombre de député tel qu’il n’aura qu’une menue influence.
Et si on avait tout bêtement tout faut, et si on se trompait tout simplement de méthode ? Les électeurs inconditionnels d’Ennahdha et du PDL n’ont pas totalisé 20% des voix à eux deux, et avec notre façon de soutenir, ou de critiquer l’un ou l’autre, nous poussons les indécis à se positionner dans cette dualité sur-jouée et assommante.
Est-ce qu’on est fatalement réduits à se comporter comme des crétins, qui ne soient sensibles qu’au discours émotif, injurieux, truffé de petites phrases, irritant et subversif pour la cible et pour toute une frange qui ne partage avec la cible que le fait de se sentir insultée dans ses croyances, par ailleurs tout à fait légitime et respectable ?
C’est naïf et absurde de mettre tous ses espoirs dans le PDL, afin de nous soulager d’Ennahdha, Car Abir Moussi ne fait que renforcer et apporter des voix à Ennahdha et vice versa. On est, sans le savoir, en train d’alimenter une aberrante croisade de pantins belliqueux, avec une terminologie qui n’a rien à voir avec les réelles difficultés de ce pays.
Ce cercle vicieux, qui n’augure rien de bon, et qui a l’air de satisfaire les déçus, les nostalgiques, les extrémistes et beaucoup d’indécis, nécessite la clairvoyance et la parole des grands sages de ce pays, mais qui ne sont hélas que très peu audibles dans la cacophonie ambiante. On ne peut pas n’avoir que ça comme choix, on ne peut pas être obligé de choisir entre la peste et le choléra. Mais le temps que ces guignols soient démasqués, on y aura laissé des plumes, et le réveil aura été très difficile. Mais est-ce qu’il y aura vraiment un réveil, ou est-ce qu’on s’embourbera encore et encore dans ce cloaque nauséabond?
Ce peuple, qui n’en déplaise à certains, a été au rendez-vous quand il le fallait, qui a fait preuve de beaucoup de patriotisme, et de civisme, continuera à surprendre, et notre délivrance, ne restera pas qu’un vœu pieux.
* Chirurgien de libre pratique, Gafsa.
@ Dr maboule arrêté de parler au nom du peuple ou des Tunisiens (e); votre analyse me donne la diarrhée heureusement je me suis arrêté au titre et a quelques lignes.Elle et là et son parti ne fait que s’accroître n’en déplaise a ses détracteur le PDL et sa fondatrice Abir Moussi en n’a plus dans le pantalon,que tout ces salopes que se soit au féminin,ou au Masculin qui ont foulaient l’hémicycle de cette assemblé de vendus depuis 2011 sa force c’est la patrie et non le langage de catin pour faire plaisir à celui qui veut entendre des conneries.La Tunisie la patrie.
L actuel parlement est fondé sur l obstructisme et le statico la montée d Ennahadha signifie la montée du PDL il n ont aucun facteur commun pour trouver une formule pour gouverner que les disputes et les querelles les élections législatives ne séduit pas le peuple qui a plus de partisans des partis remporte le scrutin il faut éviter les partis popularistes qui pratique le buzz et le chow dans son travail et choisir les plus calme et classe que leurs obstructismes est plus cool et prestigieux. En tout cas reformuler le même ancien système avec des noms différentes reproduit les mêmes résultats avec des noms différentes et voilà il y a des mouvements qui réclame la dissolution du parlement et la fondation d’ une lII République qui rappelle le mouvement de 18 octobre les médias sont des catalyseurs dans les deux sens mais la situation socio économique et les pertes humaines à différents niveaux et lieux sera fatale pour toute la classe gouvernante si on ne récupère pas par des réalisations la décongestionnement de la scène politique et concrétisation de la conciliation nationale generale
Excellente et profonde analyse, alors qu’est-ce que ça serait si vous aviez lis tout l’article, mais bon je me permets de vivement vous le déconseiller, car vous risqueriez à coup sûr la déshydratation. Des comme vous on aimerait bien en avoir un peu plus, c’est vrai qu’on ne rigole plus assez dans ce pays.
Mr Ayari !!! Idem mais j’ai fait un peu mieux que vous !!! je me suis en effet arrété une ligne de plus que vous !!!! Article partisan et dénigrant !!! l’auteur a t il eu au moins essayé de revoir ou relire le programme du PDL????
Qui a révélé aux Tunisiens les récentes magouilles des guignols de la coupole ??? et de leur chef !!!
Vraiment pas tres envie de m’eterniser sur un tel chiffon çà donnerait trop d’honneur à son auteur !!!!!!!!!!!!
Modérateur de Kapitalis : Un article qui ne chante pas les louanges de Mme Moussi est… un chiffon. Forcément, pour un fan de l’adorée combattante suprême.
@ Kapitalis.On ne chante pas les louanges de Abir Moussi fini le temps de la lèche,nous savons,entre guillemet,que vous journalistes vous êtes impartiales et que vous ne faite pas de Bolitique. Mais votre chirurgien,qui a eu le privilège d’écrire son article,c’est fait une joie de se défouler en écrivant un pure fiction de la réalité.Votre médecin et t’il aussi obtus pour ne pas réalisé la gravité de ses crimes que fait le parti ennahda,personne n’a fait se que fait le PDL preuves a l’appuie pour dénoncer la traîtrises du gourou,faut t’ils avoir fait BAC + 20 pour être aussi con .J’espère que votre chirurgien ne s’occupe pas de ses patients, comme il s’occupe de ses analyse journalistique du Dimanche car je plein ses patients;
Modérateur de Kapitalis : personne n’est au-dessus de la critique, ni Abir ni Ghannouchi. Et l’auteur est libre de ne pas les apprécier les deux et de les critiquer les deux. Pour vous, Abir n’est pas critiquable. C’est votre affaire, pas la nôtre. Pour nous, il n’y a pas de vache sacrée.
@ Kapitalis tout ta fait d’accord avec vous, personne n’est au dessus des critiques Nous avons votées pour nida tounes ,ils nous ont trahis on c’est fait un plaisirs, nous les avons jetés a la poubelle tout ceux qui trahissent la patrie même le PDL,on ne les rateras pas.Votre Chirurgien est libre bien sûr de ne pas apprécier sert,mais pour qui roule t’il.
Il n’ait surement pas Apolitique,et votre journal et politisé a des fin partisane vu que si un chirurgien(copain du propriétaire du site) peu écrire,cet article moi qui suis éboueur,aurai-je le même droit.je ne croit pas.Et le lapsus Vache sacré en dit bien long.Nous aurions aimaient avoir quelque milliers de vaches sacres Tunisiennes qui se battent bec et ongles,pour la Patrie,car si sa continue comme ça…..
@Modérateur de capitalis…Pardon,kapitalis (oui,avec un k)!
Pouvez-vous me dire si l’auteur de cette dissertation est un homme ou une femme?(c’est le prénom qui m’est étranger)!
Et à propos de dissertation;elle est indigne d’un élève de seconde!
Il a aggravé son cas en voulant faire de l’ironie!!
Ps:Bravo et merci aux patriotes pour leurs répliques!
@Layla Vous avez damé le pion au charcutier de Gafsa!
Je vous félicite,malgré un bémol….
Modérateur de Kapitalis : Vous vous prenez pour qui pour noter les auteurs ? Vous pouvez adorer l’héritière de Ben Ali mais vous ne pouvez imposer votre passion dévorante et aveugle à tout le monde. A Kapitalis, il n’y a pas de vache sacrée.
Tout à fait vrai, ces deux partis font partie du passé et par leurs bagarres perpétuelles empêchent les tunisiens d’aborder les vrais sujets que sont la corruption, le sous développement, le naufrage de l’éducation etc..
Quant au commentaire précédent de A N, il est le triste reflet des défenseurs de Moussi, qui brillent par leur inculture et leur violence verbale, à l’image de leur vrai idole : BEN ALI.
On peut être patriote et n’aimer ni les islamistes ni le PDL, voilà la devise de la majorité des tunisiens monsieur Ayari !
Je veux dire la montée d Ennahdha signifie la montée du 9alb tounes et la montée du PDL signifie la montée du Coalition Elkarama
L’heure est grave! Un choix (non manichéen) s’impose:
Pour abonder (relativement) dans le sens de l’auteur de l’article, les bilans politiques respectifs, ceux d’Enahdha avec sa faillite (le mot est faible!) évidente au pouvoir; et les positions passées de Abir Moussi (très jeune!) au RCD, sont clairs, mais insuffisants pour éclairer bien l’échiquier politique.
Depuis 2012, le paysage politique national s’est caractérisé par une tentative de domination hégémonique par ces marchands en religion, Enahdha, ce qui a provoqué une polarisation progressive (mais faible, hélas!) de forces adverses et un grand marasme parmi les ‘tièdes’..
Sur près d’une décade déjà, la démesure des actions nocives d’Enahdha, (outre le fait de vider les caisses de l’Etat), par les assassinats politiques, l’introduction du terrorisme et la gigantesque opération de mercenariat au proche-orient (et en Libye), au service de l’OTAN, l’ensemble de ces actions et davantage encore, entreprises par ces wahabites, appuyés par des forces étrangères, situe cette nébuleuse proto-politique en position de cheval de Troie, contre les intérêts de la nation.
De ce fait, cette branche importée de la secte wahabite, totalement étrangère à l’Histoire et à la culture du pays, maquillée de fausse couleur politique, a déjà atteint un degré de nocivité tel que nous nous trouvons face au plus grand danger jamais vécu au pays. Et comme ce grand malheur n’est pas isolé, face à ce fléau (introduit par les services MI6 et CIA), les forces (je répète) qui devraient s’y opposer sont gravement émiettées.
C’est bien dans ce contexte précis de désastre que se situe le ‘phénomène PDL’. La figure de Abir Moussi ne surgit pas ex nihilo. Son attrait de plus en plus grand n’est pas gratuit ni surfait. En particulier, il est faux de prétendre que ce jeune parti s’appuie sur un reliquat du système Ben Ali. Bien au contraire, la perception que produit le PDL naît du fait de sa revendication d’une filiation bourguibienne (surtout celle des années 54-67), d’essence nationaliste. Ce fait en soi ne peut que l’opposer frontalement à Enahdha. De là pourrait s’expliquer une ‘rencontre’ avec une citoyenneté en détresse, éprise d’identité bien tunisienne, nationaliste et davantage encore, patriotique.
Par le fait de revendiquer cette bannière, tout à fait légitime et appropriée au contexte actuel, Abir Moussi a réussi à INCARNER un appel pour sauver la patrie en danger. Aussi, sa lutte ne peut qu’être FRONTALE contre les ennemis manifestes de la Patrie. De cette fougue nationaliste naît son prestige grandissant. Elle définit clairement les contours (et les limites aussi) de la lutte actuelle, celle qu’impose le moment présent (sans avoir à anticiper sur l’avenir). D’une certaine façon, cela rappelle les circonstances dans l’Histoire (front populaire) du regroupement NECESSAIRE des forces face à l’ennemi commun.
Aussi, le schéma droite-centre-gauche s’évanouit dans le désert… Il ne s’agit donc pas d’un manichéisme, mais bien un appel urgent et vital pour défendre la Patrie en danger. Dans de telles circonstances de désastre (dont celui de notre pays actuellement), des figures emblématiques surgissent: il y eu un Choukri Belaïd, martyr, tout comme il y a Abir Moussi, lesquelles figures ne peuvent que susciter admiration et émules pour le bien du pays.
La peste ou le choléra, à choisir je préfère Abir pour uniquement son courage envers cette vermine de R.G qui ne fait qu’à sa tête et se fou éperdument des institutions de l’état.
Abir n’est pas ma tasse de thé, mais au moins c’est la seule personne qui refuse la main tendue de ce pestiféré qui ne se dérangerait pas de vous pointé son couteau dans le dos.
Il est grand temps que le Président K.S prenne une décision urgente pour dissoudre cette assemblée qui n’a pas de nom.
Que de temps perdu jusqu’à 2024, mais où est la raison d’état, la Tunisie ne mérite pas cette situation.
Nous sommes au bout du goufre, il faut un coup de balai et finissant avec ces brebis galeuses.
Ennahda et les doustouriens presentent les deux courants les plus ancres dans la societe. Ils peuvent former le noyau du systeme politique en Tunisie comme les democrate et republicains en Amerique ou l’SPD et la CDU par exemple. Les grands partis profitent biensur toujour de la polarisation. Les autres partis parfois naifs ou trop ideologique facilitent a Nahdha et PDL le jeu. On a vu comment Abir Moussi a joue comme on dit avec Machrouu, Echaab et Tahya pour ses obectifs.
On peut voir dans la bipolarisation un probleme ou alors la solution si les deux parties/partis acceptent le jeu democratique pour avoir un gouvernement et une opportinition credible qui peut a tout moment prendre les destines du pays lorque l’electeur les choisit. LEs nahdaouis peuvent alors presenter le valeurs conservatrices et le parti proche des orientatiuons des entreprises sans vouloir tenir le monopole de la religion et le PDL les orintations sociale-democrates jadis du PSD mais sans la domination du parti unique.
On ne peut en aucun cas
Mettre ennahdha et le PDL au même panier …si j ai à choisir je choisirai forcément le PDL qui malgré tout ce qu on peut lui reprocher il constitue un rempart contre l islamisme …par ailleurs la Présidente du PDL S avère une véritable politicienne qui maîtrise ses dossiers et qui arrive à déstabiliser tous les vautours d ennahdha et surtout le gourou que les pseudo progressites se bousculent pour lui lécher les bottes…seule Abir Moussi l a réduit à sa véritable dimension non par ses coups de gueule largement justifiés mais par son travail et son sérieux au sein de l ARP…
Le PDL n’est pas le rcd de ben Ali. Il a un vrai programme pour le pays, c’est finit l’époque de Ben Ali. Lorsque on regarde sans cesse le rétroviseur c’est l’accident assuré, il faut avancer pour cela il faut regarder devant et bien regarder dans le rétroviseur pour corriger pour éviter de nouveau la catastrophe.
PEUT IMPORTE SON PASSE IL FAUT VIRER LES ISLAMISTES A TOUT PRIX ELLE EST L ESPOIR DE LA TUNISIE
La dualité n’est qu’en trompe l’œil, presqu’une illusion d’optique, entre deux courbes, celle plate, voire descendante de Nahdha, l’autre manifestement ascendante du PDL.
Le PDL a l’avantage de ne pas être impliqué dans l’état catastrophique du pays faisant que les gens regrettent de plus en plus le bilan économique et social de l’époque antérieure à la revolution.
Tout en laissant aux historiens le soin d’expliquer pourquoi le pays qui avait tous les atouts a raté sa chance d’émerger après 60 ans d’indépendance,nous devons essayer de voir quel espoir reste t il pour notre pays?
Le seul espoir reste une initiative politique de politiciens ayant un minimum de sens patriotique pour entamer un dialogue national.
Une initiative pour une recomposition politique en tenant compte de cinquante ans de parti unique et 10 ans de confiscation du pouvoir par les frères musulmans dont la venue est due à 3 facteurs principaux:
-la tentative de l’ancien système se donner une légitimité religieuse islamique en construisant des mosquées et salles de prière dans les usines et administrations pour mobiliser la fibre religieuse contre l’opposition progressiste.
-l’ancien système n’a jamais laissé la formation de nouvelles élites capables de prendre en charge les rênes du pouvoir ,ni la structuration à long terme d’une société civile capable de s’opposer aux dérives politiques.A preuve la médiocrité des pseudo politiciens actuels.
-le troisième point est qu’une grande majorité des citoyens sont plongés dans une inculture politique et une bigoterie religieuse;une bonne partie prend des positions contradictoires: demander plus de volontarisme à l’Etat,plus de droits économiques et sociaux et voter pour un parti ultra libéral avec ses arguments religieux.
Une autre conséquence des chamailleries actuelles est que les médias du Golfe s’investissent dans le débat en encourageant ouvertement l’un ou l’autre de ces clans ,à tirer les ficelles et à encourager la division des Tunisiens.
Notre pays risque de devenir l’otage de ces querelles avec des conséquences imprévisibles.
Mr n’a pas étudié de près le programme du PDL. Vous êtes contre tout ce qui bouge malheureusement. D’ailleurs tous ceux qui se prennent pour des progressistes n’ont pas d’assise populaire, et ne représentent qu’eux mêmes.
Ceux qui croient avoir une vraie assise populaire devraient se regarder dans un miroir et balayer devant leur porte pour pouvoir appuyer une initiative pour un dialogue national .
En politique diaboliser les autres ne peut tenir lieu de programme mais une justification pour l’absence de programme.
Seul un dialogue national évitera aux citoyens d’être devant le choix entre la peste et le choléra.