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Attayar continue à soutenir le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh

Alors que certains observateurs prévoient déjà sa fin politique imminente, suite aux soupçons de conflits d’intérêts auxquels il fait face, Elyes Fakhfakh peut toujours compter sur la soutien d’Attayar, qui a annoncé, ce mardi 30 juin 2020, le maintien de sa confiance envers le chef du gouvernement.

Le parti de Mohamed Abbou a notamment salué, dans son communiqué, la réussite du gouvernement, durant ses 100 premiers jours, à endiguer la pandémie du coronavirus, tout en assurant son maintien dans l’actuelle coalition au pouvoir, «pour assurer la stabilité politique et sociale».

Le parti, qui dispose de quatre portefeuilles dans ce gouvernement, a appelé, dans ce contexte, à «plus de solidarité» entre les composantes de cette coalition, sur la base du document contractuel qui les lie, et ce, «dans le cadre d’un programme de réforme global sur les plans politique, économique et social, dans le but de sauver l’État tunisien», incitant le gouvernement à «accélérer la mise en œuvre de réformes radicales et à aller de l’avant dans la lutte contre la corruption» [!].

Attayar a, par ailleurs, souligné le fait que la confiance qu’il avait placé en la personne du chef du gouvernement était toujours d’actualité, en attendant les résultats de l’enquête engagée pour vérifier la teneur des accusations portées à son encontre.  

Intervenu cet après-midi, sur Mosaïque FM, le secrétaire général d’Attayar, Mohamed Abbou, qui est également ministre d’Etat chargé de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, a indiqué qu’il a chargé une instance de contrôle publique pour enquêter sur les soupçons de conflits d’intérêts qui entourent les activités professionnelles extra-gouvernementales d’Elyes Fakhfakh.

Il a, dans ce contexte, assuré que si les enquêtes de cette instance, ainsi que celles de la justice venaient à condamner le chef du gouvernement, son parti quitterait le gouvernement, continuant, toutefois, entre-temps, à défendre «son patron», qui ne s’est jamais opposé, raconte-t-il, à ce qu’il mène des enquêtes, dans le cadre de son travail gouvernemental, contre les personnes soupçonnées de corruption.

Mohamed Abbou a, d’autre part, préféré appliquer la politique de l’autruche envers les graves révélations, concernant le dossier Fakhfakh, données hier par Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), lors de sa réunion avec la commission parlementaire de la réforme administrative, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

C. B. Y.

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