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Polémique en France sur les propos de Meriem Debbagh, Pierrot le Fou prend sa défense

Meriem Debbagh a déclenché une polémique en France sur le plateau de l’émission ‘‘Touche pas à mon poste’’ animé par Cyril Hannouna sur la chaîne C8 en déclarant qu’elle «veut à la limite tuer Rihanna», la célèbre chanteuse barbadienne qui s’est permise d’utiliser des extraits du hadith du prophète dans son défilé de lingerie.

Mohamed Sadok Lejri, très actif sur la toile tunisienne où il est connu par son pseudonyme Pierrot le Fou – par référence au film de Jean-Luc Godard où le rôle de Pierrot est incarné par Jean-Paul Belmondo -, grand fan de Meriem Debbagh qui prend sa belle plume à chaque fois qu’elle est attaquée pour la défendre, n’a pas dérogé à la règle cette fois-ci aussi.

Pierrot explique à juste titre que Debbagh a réfléchi en dialecte tunisien et s’est exprimée en français. Ce qui, soit dit en passant, ressemble beaucoup au personnage.

Debbagh ne risque pas de trouver meilleur avocat que notre sympathique Pierrot!

Nous reproduisons ci-dessous le post à ce sujet de Pierrot le fou…

«Je viens de regarder la vidéo dans laquelle Meriem Debbagh déclare ‘‘vouloir tuer Rihanna’’ pour avoir diffusé des paroles du prophète Mohamed lors de son dernier défilé. La chroniqueuse à la réputation sulfureuse a certes péché par inélégance, mais il faut être de mauvaise foi pour prendre cette déclaration au premier degré après avoir regardé cette séquence. Même le Tunisien à qui il reste deux neurones en activité aura compris qu’elle n’a fait que traduire littéralement une expression très usitée en Tunisie : ‘‘ken nalqa noqtolha !’’

«L’indignation des Français est totalement compréhensible, compte tenu du fait qu’ils ne connaissent pas spécialement le tunisien et qu’ils n’ont jamais été initiés aux subtilités de ce dialecte. Il faut comprendre aussi que certains Français ont en ras-le-cul des musulmans et font feu de tout bois pour aigrir davantage les esprits et pérenniser un sentiment d’inquiétude partagé par un grand bon nombre de Français et qui est propre à entretenir ce climat de peur et de suspicion.

«En fait, les raisons qui poussent les Français et les Tunisiens à chanter pouilles en chœur à Meriem Debbagh ne sont pas de même nature. Les Français sont mus par la peur. Certains d’entre eux sont devenus tout feux tout flammes et cela ne peut être regardé que comme une disposition hostile contre l’extrémisme musulman. Les Tunisiens, quant à eux, sont mus par la jalousie, qui touche en premier lieu les femmes, et par la haine des femmes désirables, fortes et au caractère bien trempé.»

I. B.

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