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Nouvelle scène de violence à l’Assemblée : Makhlouf s’en prend à Abir Moussi et à Mustapha Ben Ahmed

Les scènes se suivent et se ressemblent à l’Assemblée : ce soir, encore une fois, Seifeddine Makhlouf et un autre député de la coalition Al-Karama, s’en sont pris à Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) ainsi qu’au chef du bloc Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed. Les députés Qalb Tounes, qui étaient présents lors de cette réunion, dénoncent du bout des lèvres ce comportement, mais essaient cependant de le justifier : «C’est toi qui l’as provoqué, tu lui as coupé la parole», lance Sofiane Toubal, en s’adressant à Moussi...

Dans une vidéo publiée dans la soirée de ce lundi 19 octobre 2020, la présidente du PDL a dénoncé le comportement de Seifeddine Makhlouf, le silence complice des autres députés et de la vice-présidente de l’Assemblée, Samira Chaouachi (Qalb Tounes, allié d’Ennahdha et d’Al-Karama) : «Elle s’est contentée de quitter la salle, sans dénoncer les abus des élus de la coalition de la violence. Seifeddine Makhlouf a dit à M. Ben Mustapha de la fermer et son collègue a jeté une bouteille d’eau dans notre direction. C’est inadmissible et c’est ce qui se passe lorsque le ministère public laisse faire».

Mustapha Ben Ahmed a indiqué de son côté que ce comportement s’apparente à du banditisme : «C’est insupportable. On ne pourra pas continuer dans de telles conditions. Ce n’est pas normal de tenir un pareil langage au sein d’une Assemblée!».

https://www.facebook.com/AbirMoussiOfficielle/videos/678457449774506/

Abir Moussi a également reproché à Oussama Khelifi et Sofiane Toubal, qui s’étaient contentés de quitter la salle après cet incident, de n’avoir pas dénoncé cette énième agression.

«Nous n’avons pas gardé le silence et nous sommes contre la violence. Nous la dénonçons, comme nous l’avons toujours fait. Nous avons même reproché à Seifeddine Makhlouf son comportement», a lancé Khelifi, et Toubal d’ajouter, dans une tentative de blanchir son allié : «Vous êtes tous les deux en faute. Tu l’as provoqué, tu lui as coupé la parole et tu l’as empêché de terminer sa phrase»... Comme si cela pouvait justifier la violence. Venant d’un soi-disant député, une pareille justification est honteuse.

Y. N.

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