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Altercation entre Abir Moussi et Mabrouk Korchid : Les deux députés s’échangent les accusations

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a connu, hier, mercredi 11 novembre 2020, une énième altercation. Cette fois, les deux protagonistes sont Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) et de son groupe parlementaire, et Mabrouk Korchid, membre du Bloc national.

La dispute a eu lieu lors d’une discussion autour du projet de motion visant à condamner le terrorisme, proposée par l’avocate et… approuvé par Korchid.

Selon Abir Moussi, ce dernier l’a agressée physiquement en la poussant de l’épaule. «J’ai failli tomber par terre s’il n’y avait pas la porte qui a amorti le choc», a-t-elle affirmé dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, ajoutant qu’il a fallu l’intervention de la sécurité pour mettre un terme à l’agression.

Elle a également dit qu’elle a été victime de paroles sexistes de la part de l’ancien dirigeant d’Echaâb et de Tahya Tounes, qui lui aurait dit «c’est moi l’homme et c’est toi la femme».

A en croire les députés du PDL, Samia Abbou, élue d’Attayar, aurait été témoin de l’agression.

Korchid a, de son côté, commenté le différend via un statut Facebook. Pour lui, Moussi est entrée dans un état «hystérique», «après avoir abandonné son devoir de défendre son projet de motion pour aller à une chaîne de télévision, et en découvrant qu’il a été approuvée, sans sa présence», pour faire l’objet d’un débat et d’un vote lors d’une session plénière.

Il a, par conséquent, estimé que Moussi voulait avoir «le monopole de la guerre contre les islamistes» et qu’elle n’a simplement pas accepté que d’autres courants politiques aient fait passer le projet de motion, pourtant fixée à la date qu’elle voulait (le 17 novembre), selon sa version.

D’un autre côté, il assuré que Abir Moussi, ainsi que certains membres de son bloc parlementaire, avaient essayé d’empêcher les membres du bureau de sortir de la salle, ce qu’il n’a pas accepté. Il a donc expliqué qu’il l’avait éloignée de son chemin pour pouvoir monter dans sa voiture, sans toutefois la bousculer ou la faire tomber.

Bref, que des gamineries, auxquelles nous sommes désormais habitués, dans cette assemblée aux allures de cirque.

C. B. Y.

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