05 Jan 2021 | 13:03 A LA UNE, ECONOMIE, TRIBUNE, Tunisie
La nomination hier, lundi 4 janvier 2020, d’Olfa Hamdi, une femme de 36 ans, à la tête de la compagnie nationale Tunisair, a fait beaucoup jaser dans les réseaux sociaux. Deux postes Facebook publiés par des personnes de référence, l’une enthousiaste, Emna Menif, médecin et activiste politique, co-fondatrice du parti Afek Tounes, l’autre plutôt sceptique, Adnane Belhajamor, ancien Pdg d’entreprises publiques et activiste politique, méritent d’être médités et confrontés.
Les commentaires suite à la nomination de la nouvelle PDG de Tunisair renseignent sur ce que nous sommes. Jamais contents. Incapables d’offrir une chance pour faire ses preuves. C’est beaucoup pour ça que des gens brillants se barrent.
Dans les commentaires des noms ont été cités, Carlos Ghosn et Benjamin Smith entre autres, les profils capables de sauver le fleuron déchu. Carlos Ghosn à 27 ans, soit 3 ans après sa sortie de l’Ecole des Mines, a été nommé directeur d’usine à Michelin.
Benjamin Smith a fondé sa société de voyages à 21 ans, intégré Air Canada à 31 ans pour restructurer une de ses filiales et intégré la direction exécutive à 37 ans. Le succès de ces «managers» était dans leur volonté de challenger. C’est semble-t-il le profil de cette femme, c’est probablement ce qui la motive et possiblement ce qu’il faut pour faire bouger les lignes.
Mais encore, les Ghosn et Cie ne se satisfont pas des salaires des entreprises nationales, non ?
Je suis ébahi par tous ces facebookeurs qui font l’éloge de la jeune dame nommée PDG de Tunisair.
Laissez-moi vous dire que, dans les pays développés, on ne voit jamais de gens réagir comme ça, arbitrairement et sans éléments concrets leur permettant de juger. C’est une manie très tunisienne…
Normalement, on devrait attendre de voir puis se prononcer, d’autant plus que la personne n’a aucune expérience managériale et qu’elle va se trouver confrontée à une boîte mammouth de type «panier à crabes» et je ne parle évidemment pas de tous ses employés.
Le syndicat de la compagnie est son talon d’Achille. Tout ce qui a bloqué comme assainissement et idée de restructuration de cette boîte l’a été par la faute de ce syndicat qui trouve des justificatifs à la pléthore de personnel, au «tkarkir» (laisser-aller, Ndlr), aux gratifications multiples accordées sans contrepartie productive, aux vols de bagages dans les aéroports et surtout au refus de toute ouverture du capital de Tunisair, condition nécessaire pour l’oxygénation de l’entreprise.
Comment la nouvelle patronne va-t-elle affronter ce syndicat et ce personnel ? On va devoir attendre pour voir et pas longtemps d’ailleurs.
Maintenant qu’elle est là, souhaitons lui bonne chance et croisons les doigts; peut-être fera-t-elle des miracles…
Dans les commentaires beaucoup de condescendance s’agissant d’une femme, jeune et belle. Jeunette… petite dame… s’agissant d’une femme, le machisme dormant à peine dissimulé est revigoré.
Quelle lassitude… quelle dérision…
elle va sattaquer a une mafia composer d’escrots de voleurs en tous genre d’une douane et police dieu nous en preserve bon gourage tres dure
A priori, je suis d’accord avec la candidature de Olfa Hamdi et je la supporte; et voici mon conseil pour elle :
Détache de l’aviation militaire tunisienne les profils suivants :
– Un Colonel pour travailler sur les problèmes stratégiques de l’organisation.
– Un ou deux Lieutenants Colonels pour travailler sur les problèmes de gestion de l’organisation.
– Un ou deux Majors pour travailler sur les problèmes technologiques de l’organisation.
Agit de telle façon, tu ne relance pas seulement Tunisair, mais tu mets sur les rails un projet national en aéronautique qui servirait les besoins civils et militaires de la Tunisie.
Ces officiers porteront l’uniforme durant leur mandat à Tunisair et imposeront la loi martiale sur les syndicats et sur tous les vautours qui rodent à l’intérieur et a l’extérieur de l’organisation, et pour plus de conseils appelle moi.
Pourquoi pas un putsch genre Maréchal Sissi, tant qu’on y est ?
Le putsh de Sissi avait pour objectif de prendre le pouvoir politique par la force, ce qui n’est pas le fond de mon idee qui a pour objectif d’utiliser des compétences militaires pour gérer la transition dans une organisation qui a besoin d’une réingénierie de ses processus et d’une restructuration.
Ici, j’aimerais bien attirer à votre attention que l’armée nationale a lancé son programme de santé militaire sur les décombres d’un gros projet de la sante publique. A cette époque la santé publique a lancé le projet de l’actuel hôpital militaire de Tunis, mais n’a pas été capable de le compléter. Pour sauver la face de la santé publique, le projet a été transféré a la santé militaire qui a l’époque était très minuscule et quand même nos militaires avec leurs sens de la logique et du devoir, ont récupéré la patate chaude pour y faire le programme de santé militaire que nous en sommes fiers aujourd’hui.
Je peux citer d’autres exemples, là où l’armée était le fer de lance à plusieurs reprises pour sauver la Tunisie d’un fiasco, Et je pense que Tunisair qui a débuté ses premiers jours avec des cadres militaires, pourrait en bénéficier une deuxième fois pour sauver la face de la Tunisie.
N’importe quoi. A chaque fois vous voulez faire appel à des militaires qui ne savent rien faire et qui n’ont aucune expérience ni politique ni de management. Ils ne sont même pas capable de faire la guerre qui est leut métier. C’est avec ce genre d’idée farfelues qu’on a commencé à couler le pays et le mener dans l’abime.
Il nous faut une pointure international expérimenté dans le domaine aéronautique, ce qui n’est pas le cas de Mme Hamdi.Car le pays lui manque des vrais managers économiques expérimentés. Il faut qu’on avale notre fierté et on écarte les rippous qui détruisent leur pays dont las majorité ne sont que des binationaux qui n’ont pas trouvé leur place dans leur deuxième pays.
Car la compagnie a été massacrée par ses propres cadres, qui sont nuls et ne cherchent qu’a gagner bcp d’argent.
Monsieur, ça se voit que vous n’avez pas fait votre service national, et que votre connaissance des compétences et du potentiel de nos cadres militaires sont très bien limitées.
Si vous pensez que Ben Ali représente les officiers de l’armée nationale, je confirme que vous vous trompez sur toute la ligne, parce que Ben Ali a fait seulement 6 mois de formation à Saint-Cyr alors que ses camarades ont fini toute la formation académique normale avant de rentrer au pays.
Je suis d’accord que les binationaux ne doivent pas s’impliquer dans la politique nationale de la Tunisie; Pour canaliser l’énergie des binationaux, je conseille l’API d’avoir un représentant officiel dans les ambassades les plus importantes, pour aider les tunisiens à monter leurs dossiers d’entreprenariat et pour les aider à ramener en Tunisie des partenaires industriels; La faute de ne pas canaliser cette énergie génère la chakchouka que nous vivons aujourd’hui.
Je rappelle que l’une des raisons de l’effondrement de l’empire ottoman, c’est qu’il n’a pas su canaliser l’énergie de ses binationaux. Et au lieu de les orienter vers le développement de l’infrastructure du pays, ils ont été surveillés à la loupe par les services de renseignement du Sultan Abdülhamid II.
En plus les 2 premiers points que vous avez citées font parties des sess de ses points forts
Modérateur de Kapitalis : Elle a des diplômes, certes, mais d’expérience de management.
C’est foutu !
TUNISAIR est irrécupérable, il faut dissoudre cette mauvaise compagnie et vendre la marque à LUFTHANSA.
Elle réussira si elle arrive à licencier le personnel en trop grand nombre.
Il faut dissoudre la compagnie et créer une autre avec un autre nom. Car ce nom a déjà été écorné par les affaires et la corruption et la mauvaise gestion.
Comme l’avait fait Swissair, avant, à la suite de plusieurs mauvaises affaires. elle a été dissoute et ils ont créez une autre société s’appelant Swiss. C’est connu dans les livres de management, dès qu’un nom est biaisé, il faudrait le changer et restructurer.
Dans ce cas, il nous faudra un poids lourd international européen sachant bien le redressement et la restructuration des compagnies aérienne. Car, malheureusement, nous possédons des bons techniciens mais pas des bons managers. Même les cadres de Tunisair, dont la plus part ne sont que des ripous entrés par népotisme dans la compagnie à l’instar de l’ancienne pdg, qui porte la responsabilité de la génèse de la destruction, ne sont pas capable de redresser la boite.
Il faut qu’on avale notre fierté et on fait appel à des compétences reconnus mondialement pour sauver et restructurer.
Quand à Mme Olfa Hamdi, elle possède une maitrise de Lille et une autre des Usa et n’a pas d’expérience dans le sauvetage et la gestion des entreprises. Elle est connue qu’on Tunisie.
Vous vous trompez quand vous dites qu’elle n’a pas d’expérience dans le sauvetage et la gestion des entreprise car elle a déjà fait économiser des millions de dollards à 2 entreprises en USA en moins de 10 ans.
Modérateur de Kapitalis : Ne racontez pas des histoires. Elle n’a dirigé aucune entreprise aux USA. Elle a 32 ans ??? Vous racontez des contes de fées.
Belle femme et trés intélligente mais le défi est perdu d’avance !
pour avançer en Tunisie il faut être corrompu et corrompre d’autres gens !
une mafia qui régne sur l’économie Tunisienne comme une mouche à merde dans les wc