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Institut culturel italien de Tunis : Carthage au-delà du mythe

L’Institut culturel italien de Tunis organise, mardi 18 mai à 11h00, une rencontre autour du thème «Cartagine oltre il mito, prima e dopo il 146 a.C.» (Carthage au-delà du mythe – avant et après 146 av. C.), en direct Facebook Live sur la page Facebook de l’Institut.

Participent à la rencontre le Professeur Giovanni Di Stefano, auteur du livre “Cartagine oltre il mito – prima e dopo il 146 a. C.”, publié par Oltre Edizioni, Collana Passato remoto (2020), et le professeur Massimo Cultraro, auteur d’une introduction magistrale de l’œuvre.

La conférence, organisée par Diletta D’Ascia, sera introduite par le professeur Attilio Mastino, fondateur et président de la Scuola Archeologica Italiana à Carthage.

Treize épisodes et un appendice pour raconter la ville la plus ancienne d’Occident; Di Stefano démarre du mythe pour arriver au-delà du mythe et, en faisant ça, il nous fait revivre la quotidienneté des habitants de la ville de Carthage. C’est grâce au dialogue entre ces deux remarquables archéologues et grâce aux mots du Professeur Mastino que nous serons transférés au milieu de la ville qui fut la reine de la Méditerranée et la capitale de l’Afrique romaine.

Le Professeur Di Stefano, qui a effectué des recherches et des fouilles archéologiques à Carthage, dans ce texte, arrive, en démarrant du mythe évoqué en littérature ainsi qu’au cinéma, à nous faire connaître la vie quotidienne de Carthage, la religion, la culture, mais aussi l’urbanisme et la structure architecturale de la ville et de son empire sur le continent et sur la mer.

À travers l’imaginaire du mythe et le conte de fées de la fondation de la «ville nouvelle», Di Stefano ouvre le regard des lecteurs à une nouvelle vision en nous transportant, par exemple, dans les maisons des Carthaginois du IVe siècle avec les magasins, les moulins, les habitations des élites et leurs magnifiques fontaines et stibadia, où on recevait les invités.

La Carthage que nous est proposée est celle où on vénérait les déesses grecques-méditerranéennes, où on trouve les statues votives de la fertilité, mais c’est aussi la ville du commerce par terre et par mer, la Rome d’Afrique et l’emblème de nouvelles élites africaines.

L’image qui se dégage est celle d’une ville imposante, forte, majestueuse comme Didon, reine de Carthage, une image qui ondoie entre mythe et histoire.

Giovanni Di Stefano est archéologue, Professeur en Archéologie de la Méditerranée de l’Antiquité tardive à l’Université de la Calabre et à l’Université de Rome Tor Vergata.

Massimo Cultraro est archéologue, directeur de recherche auprès le Consiglio Nazionale delle Ricerche (Catania-ISPC), professeur en archéologie Egea à l’Université de Palermo.

Attilio Mastino, professeur d’histoire romaine à Sassari, fondateur et président de la Scuola Archeologica Italiana à Carthage.

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