Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a fermement dénoncé l’agression, par la police, de journalistes et photographes, qui couvraient cet après-midi, une manifestation organisée pour appeler à révéler la vérité sur les assassinats politiques.
Dans son communiqué, le SNJT indique que ces pratiques sont dangereuses et rappellent celles des anciens régimes répressifs, tout en affirmant son opposition à de tels abus qui portent atteinte à la liberté des médias et de la presse, d’autant que les journalistes ont montré leurs cartes professionnels : «ils ont été poussé et malmenés et empêché de poursuivre leur travail».
«Le syndicat dénonce également le retour à l’usage des violences policières contre des manifestants pacifiques, ce qui s’apparente à un retour aux méthodes de l’ancien régime et du régime de la troïka, hostiles à la liberté d’expression et appelle le ministère de l’Intérieur à ouvrir une enquête sur les agressions contre les journalistes et à les condamner publiquement», lit-on encore dans le communiqué du SNJT, qui appelle le président de la république à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la liberté du travail journalistique ainsi que pour la protection des journalistes lors de l’exercice de leurs fonctions.
Y. N.
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