Les autorités américaines insistent auprès de leurs ressortissants d’éviter certaines zones tunisiennes «à haut risque» et les mettent en garde contre le «sérieux danger» de prise d’otage.
C’est ce qu’ont rapporté, aujourd’hui, samedi 2 avril 2016, les quotidiens britanniques ‘‘The Express’’ et ‘‘The Daily Star’’.
Selon Jake Burman, l’auteur de cette information, les responsables du département d’Etat américain conseillent vivement que la région sud-est de la Tunisie «soit évitée à tout prix» car, croient-ils savoir, des membres de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daêch) auraient l’intention d’attaquer des voyageurs étrangers.
Le gouvernement des Etats-Unis a lancé cette nouvelle alerte, qui est d’un niveau de gravité plus élevé que les restrictions imposées, il y a un mois, à tous les déplacements de citoyens américains en Tunisie – notamment, dans les régions frontalières avec la Libye et les zones montagneuses de l’ouest du pays.
L’avertissement américain de cette fin de semaine se trouve assorti des mêmes lieux déconseillés, à savoir «tous ces endroits traditionnellement points de ralliement des visiteurs étrangers…»
Le département d’Etat américain fait, bien évidemment, la concession diplomatique qui s’impose, à savoir en reconnaissant aux autorités tunisiennes «le dernier mot» en ce qui concerne l’appréciation de la situation sécuritaire générale dans le pays…
Marwan Chahla
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