Accueil » Santé : Le cauchemar d’une dame après une séance de cryolipolyse

Santé : Le cauchemar d’une dame après une séance de cryolipolyse

Plaie-cryolipolyse-

Une dame s’est fait brûler la peau lors d’une séance cryolipolyse dans un centre d’esthétique. Elle voulait se débarrasser des boules de graisse.

Un club privé invite, sur son site, ses membres à profiter d’offres exceptionnelles de soins à des tarifs privilégiés. Il donne souvent «les bonnes adresses», pour le bien-être de ses clients qui bénéficient de services à la carte, notamment des sorties, des weekends dans des hôtels, des massages d’amincissement, des séances d’épilation, des régimes alimentaires et, last but not least, des séances de cryolipolyse pour ceux et celles qui souhaitent se débarrasser des boules de graisse.

Certains de ces centres, qui poussent comme des champignons dans certaines cités huppées, pratiquent la cryolipolyse sans autorisation. Des pseudo-spécialistes y utilisent des appareils très sophistiqués et dont la mauvaise utilisation pourrait causer de graves lésions aux patients. Certains en ont fait l’expérience à leur corps défendant.

La photo montre le bras de l’une de ces victimes, brûlé au second degré, qui nous a été transmise, aujourd’hui, par un dermatologue dénonçant ces pratiques. Plusieurs patients sont venus le voir pour se soigner, mais il sera vraiment difficile de les débarrasser de la cicatrice, nous a-t-il précisé.

Et notre source d’ajouter qu’un « cahier de charges a été élaboré, conjointement par le ministère de la Santé, le Conseil de l’ordre des Médecins (CNOM) et les sociétés savantes, stipulant que les actes ne doivent être effectués que par des médecins. Malheureusement, ce cahier de charges croupit au fond des tiroirs. Entre-temps, des personnes sans foi ni loi, sans diplômes, continuent à pratiquer des actes médicaux  et à provoquer des accidents graves, en toute impunité« .   A quand l’intervention du ministère de la Santé? A bon entendeur…

Z. A.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.