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Retrait de la confiance au gouvernement Essid: Et après?

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Après retrait de confiance au gouvernement Essid, la balle est désormais dans le camp de la présidence de la république qui doit trouver un nouveau Premier ministre.  

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, a adressé une correspondance au président de la république Beji Caid Essebsi pour l’informer du retrait de confiance au gouvernement Habib Essid au terme du vote de l’assemblée plénière samedi, a déclaré le responsable du centre de presse de l’Assemblée Hassene Fathalli.

En effet, 118 députés ont voté contre le renouvellement de la confiance au gouvernement Essid, 3 ont voté pour et 27 se sont abstenus.

Les députés du Front national, du Mouvement Echaab, du Courant Démocratique, du Mouvement Tunisie Volonté et du bloc Social démocrate n’ont pas participé au scrutin.

«Au regard du résultat du vote, le gouvernement Essid est considéré officiellement démissionnaire et le président de la république a désormais la latitude d’entreprendre les démarches pour charger une nouvelle personnalité de former un gouvernement d’union nationale», a précisé Hassene Fathalli.

Selon la constitution, le chef de l’Etat a une dizaine de jours pour choisir un nouveau Premier ministre et ce dernier a 30 jours pour former son cabinet. En d’autres termes, le gouvernement Essid restera en place au moins jusqu’au 10 septembre, avant d’assurer la passation au prochain gouvernement.

Les consultations sur le profil du chef du gouvernement d’union nationale seront lancées au début de la semaine prochaine, a déclaré le chef du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, qui compte peser dans ces consultations pour avoir un nombre important de postes dans le prochain cabinet. Ce qui, on l’imagine ne va pas faciliter la tâche du président Caïd Essebsi et du Premier ministre qu’il nommera.

En cas d’impossibilité de trouver un accord sur le choix d’un Premier ministre ou sur la formation de son gouvernement, la constitution prévoit un dernier recours : le président de la république dissout le parlement et met en route de nouvelles élections législatives. Mais on n’en est pas encore là…

I. B.

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