La grève annoncée par le syndicat général des fonctionnaires du ministère de l’Education pour les 20 et 21 septembre ne manquera pas de susciter la colère des parents d’élèves.
Cette grève qui aura lieu, une semaine après la rentrée scolaire 2016/2017, prévue le 15 septembre courant, ne sera pas du goût des parents, a souligné le ministre de l’Education, Neji Jalloul, dans une déclaration à Kapitalis. Et d’enchaîner: «Le problème du recrutement des enseignants ne dépend pas de moi. Puis, si ces candidats n’ont pas réussi le concours, c’est de leur faute et non de la mienne. Les augmentations des salaires ne dépendent pas non plus de mon département. Je ne représente ni le ministère des Affaires sociales ni celui des Finances.».
M. Jalloul, qui assiste, aujourd’hui, dans les rues de Tunis, à une opération de sensibilisation dédiée à l’école numérique, a ajouté que, malgré les menaces, la rentrée scolaire aura lieu comme prévu et se passera dans de bonnes conditions.
Houcine Abassi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui a signé le «Document de Carthage», résumant les priorités du gouvernement d’union nationale, installé au début de cette semaine, semble confronté à plusieurs problèmes et conflits internes à l’approche de la tenue du congrès de l’UGTT. Plusieurs prétendants au poste de secrétaire général de la centrale syndicale font monter les enchères.
Z. A.
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